LES MOTS DE CE POEME...
L'air est limpide et printanier, il a la fraicheur et le mystère des silences dont tu te drapes pour effacer tes désirs passés, les nuits d'angoisse et de doutes, mais aussi le torrent du temps qui rappelle le lourd désespoir des choses. Quand advient avant l'aurore le baiser invisible d'un songe à l'affut, un désir qui s'éveille en secret mais t' enivre à t'en faire mourir, tu te sens la joue en fleur et le teint rose et blanc voilé de pâleur avec aux lèvres le gout bouleversant de l'amour. Il te surprend à l'aube dans l'obscurité douce pour te conduire ailleurs, te sortir du flot sans lendemain entre le destin et le sort pour t'inciter à retrouver le gout de la chance, le présent tardif des gestes les plus tendres dans un vertige sans fin. Tu sais déjà qu'un jour tu seras celle qui s'abandonne, s'invitera au lendemain qui naitra avec dans tes yeux fiers et tristes les larmes que tu avais dans l'âme et je viendrais ...