Poésie échange

 En dehors du fait que te perdre est douloureux au possible, celui que tu ne sauras jamais à quel point je m'étais mis à t'aimer m'est insupportable; mais ainsi vont les choses de la vie qui souvent nous échappent quoique l'on fasse pour les retenir.  Ton sourire a la délicatesse singulière de ce qui est  précieux mais dont je n'aurais rien à garder !

   J'ai aimé si souvent, et parfois jusqu'à me perdre, et je jetais chaque fois  mon cœur tout entier dans des sentiments qui m'emportaient, me changeaient à mon insu car je me suis toujours crû plus fort que ces amours auxquels je concédais une part de moi-même et tant mon âme. Pourtant je me jurais toujours de ne plus prêter attention à la passante qui croisait mon regard, non plus qu'à ces yeux  qui  ne font que me bouleverser, et ces silhouettes qui m'en rappelaient tellement d'autres, d'hier et d'aujourd'hui, et même de la veille au soir quelques fois. J'ignore pourquoi je suis si sensible à  la beauté féminine, si fragile devant leur sensualité innée et toujours aussi amoureux de ces visages si avenants qu'ils me semblent la seule lumière alentour, un univers sans lequel je serai davantage perdu, si loin de ce qui me fait aimer la vie. C'est à chaque histoire comme de s'égarer en une rive lointaine, coupé de tout et surtout de l

 J'avais le désir de vivre l'aube dans tes yeux, du feu et des braises de l'amour et non d'une raison en brouillard, le rêve de fleurir dans un émoi à cueillir malgré le temps qui passe, et pour cela je suis allé au feutré d'une brume, un espoir de bonheur en bandoulière. Dans une brise légère, à peine un frémissement  j'ai vu des yeux soleil, de divines  étincelles, un fruit vermeil apporté par les étoiles, la femme en simple et belle évidence qui à elle seule est nos  émotions, nos joies et nos peines et à chaque fois un univers onirique qui se dévoile. Les rencontres sont simples et instinctives, on y met tous nos espoirs et nos rêves, elles s'engouffrent dans chaque recoin de notre âme, bordant nos cœurs de tendresse jusqu'à être des sources au chant clair, des eaux vives qui ouvrent les bras, des fleurs venues d'ailleurs pour nous. L'homme se découvre un visage à la fois très doux et plein de passion, dans un concert d'amour et d’espéran

Le cœur se montre souvent d'une candeur infantile   dés lors qu'il désire rêver, toucher ou seulement effleurer une étoile car il se dit que même l'improbable peut avoir sa raison d'être, mais enfermé dans ses habitudes et ses certitudes son désir s'est fait de plus en plus obscur. Avant que de parler de nos sentiments il faut surtout comprendre et entendre les attentes de l'autre, l'écouter, se taire et lui laisser de la place jusqu'à se laisser toucher par ses silences, au lieu de croire que l'on reconnait une personne que l'on ne connaissait pas à un simple ressenti. Il y a les mots qui s'échappent, ne disent pas seulement ce qui est supposé  être entendu,  provoquant des dégâts  tant ils ne suffisent pas à cerner l'indicible, se heurtent à d'autres mots et à des histoires qui  laissent les cœurs  sous le coup de certaines douleurs entre confiance et scepticisme. Pour un fragment d'attention  j'ai fait d'un murmure l

  Perdu dans le pourquoi des choses, j'ose encore sourire à l'averse et à ce jardin désert, au printemps qui me faisait vaguement attendri moi qui ressent les temps présents qui me pèsent et m'ennuient comme étrangement vides de sens. Les mots voudraient inventer le chemin qu'il me reste à parcourir, et retrouver des souvenirs pour les rendre plus supportables, peut-être redessiner les lieux que je voudrais seulement oublier, les laisser très simplement derrière moi. S Les mots il faut qu'ils nous aiment pour leur faire dire ce que l'on veut, raconter nos émotions, l'infini de nos pensées, retenir une promesse d'avril  au charme subtil , mais lorsqu'on a tant vécu peut-on reprocher à une rose ses épines ? Se refermer comme tant de fois sur ces émotions qui me font aller là ou je sais que la porte finira par s'ouvrir un temps parfois long à d'autres fois court mais que je ne puis m'empêcher d'explorer de par de trop candides  sentiment

Il y a bien longtemps tout est allé de travers, je n'étais qu'une enfant et le monde qui m'entourait m'est apparu plein de dangers, de faux semblants et de pièges et qu'il me fallait être autre chose qu'une ingénue non plus que trop candide pour le traverser. Un divorce qui  a commencé très tôt, une sorte d'abime qui s'est ouvert devant moi  jusqu'à créer une terreur, un désamour désolant et intolérable car il s'agissait de vivre des temps menaçants , traverser un torrent à gué sans tomber dans la  désespérance la plus totale. Je me suis vite rendue compte que j'étais comme en des murs de prison, que vivre c'était s'aventurer, car il fallait se protéger des regards juste et parce qu'on est née femme le quotidien nous pousse à nous méfier des autres  mais tout en conservant un abord doux et tranquille. Mais est arrivé un homme empli de poésie qui me donne l'opportunité de renouer avec tout ce à quoi j'avais renoncé, et j

    Elle a un destin extraordinaire plongé dans l'ordinaire, surtout à elle seule une affaire d'amour, de famille et d'espoir jusqu'à l'obsession avec bien des choses qui l'ont remplie de tristesse, un mal cruel et injuste qui a bouleversé sa vie en la brisant mais ne la détruisant jamais. Elle vit sa vie comme un défi ne songeant qu'à ouvrir aux siens la voie vers un avenir meilleur, dans l'abandon quotidien de soi et une détermination sans faille quant à des normes sociétales qui l'ont si souvent poussée au bord de la folie, mais ne lâchant point jusqu'à se faire entendre. ils attendaient d'elle qu'elle soit obéissante et sage, coquette peut-être et non qu'elle puisse affirmer sa personnalité, tant les attentes normatives obligeaient socialement une famille qui avait déjà des idées très arrêtées sur toutes ces choses qu'elle même ne comprenait pas forcément.  Oser vivre sa vie sans suivre les codes qui ne lui convenaient pas, se

  "J'ai mis des mots sur nos échanges de ce clair matin pour me les remémorer dans un an, ou deux,  peut-être trois et même en sourire ensemble dans très peu de temps  au vu de la connivence qui se fait inspirante et empreinte d'une légèreté  qui  fait un bien fou."  Pour toi  Dali, Il s'agit de t'arrêter pour voir la beauté là ou elle se trouve, un coucher de soleil, un reflet de lumière dans les arbres, ou le chant d'un oiseau. Et il suffit de t'allonger sur l'herbe, les feuilles ou la mousse pour ressentir un plaisir tremblant, car les pierres , l'eau et le vent, les grands arbres penchés, les arbustes fous sont un murmure de bruits charmants qui réveille l'âme des fleurs et le baiser frais et rosé  des clairs matins. Une flaque dormante, un ruisseau  qui pleure, ou un corbeau hésitant avec au loin un tout petit bout d' ardoise te suffisent pour te sentir au cœur du monde, et sur les ailes du vent un éclat de soleil qui se confond av

   J'ai imaginé un instant ne l'avoir jamais connue, car même s'il est bien tard  et que le mien rêve ne sera qu'à moitié comment ne pas remercier ce ciel qui fait se rencontrer les âmes en peine, de celles qui retiennent constamment leurs larmes, de trop de solitude et d'immensément de cœur. Et pourtant rien ne supposait un pareil lien, il s'agissait d'un grand chapeau qui l'enveloppait, et d'un froid qui se prêtait à une raillerie de bon aloi et qui lui a fait m'offrir un sourire autrement radieux que je le sens à jamais gravé en moi, là ou désormais tout ne sera  plus que  délicatesse. Je m'y suis attaché mon Dieu d'une façon curieuse et amusante, car ce fut mon entrée en matière de chaque visite pour lui signifier à quel point j'étais curieux d'elle, et de la beauté qui émanait sans que qu'elle ne fasse rien pour la rehausser, il  lui a suffi d'être celle que mon cœur devinait. Je me suis surpris à inventer des prétext

    Faire le deuil d'un rêve, traverser à nouveau l'illusion d'un bonheur qui flirtait avec la réalité.

  J'ai emprunté un chemin qui me semblait il menait à toi, tellement c'était comme si mon âme avait convenu de te rencontrer bien avant même de te  connaitre, intrigué et fasciné j'avais grand mal à trouver les mots pour dire les choses vraiment. Ton cœur si rempli de passion et de douleur est dans une quête de sens incessante, et entre incompréhension et solitude il vogue sur un voile d'illusion et des doutes qui n'en finissent pas de semer le trouble dans son plus profond, l'obligeant à plus d'enfermement. Je ne voulais pas le submerger de mes émotions, non plus que laisser le mien prier dans le désert longtemps, car davantage qu'une coïncidence tu es un miroir reflétant tant auprès de toi je me sens vivant, sauf que ce que je voulais vraiment s'est heurté à mon désir. La vie nous a sensibilisés aux émotions, aux souffrances et à la compréhension des autres, entre confidences et compliments nous ne cherchions pas à être indiscrets mais nous étions

  Elle est mystérieuse et simple dans un écrin que seule mon âme sait reconnaitre, mais aussi l'évidence qui frapperait aux yeux n'importe qui est en quête de l'attente de toujours, car il y aura toujours le rêve que je ne me suis pas raconté mais qui murmure en moi.  Les dédales de l'existence sont pleins d'un silence qui remplit les  cœurs, quand advient l'insoupçonné, un véritable regard, ou un sourire confiant, des morceaux de nous oubliés ressurgissent et nous poussent à aller au devant de ce dont notre âme est affamée. Nous n'avons toujours su que gagner notre liberté au prix d'une immense défiance, et sans avoir une vie à la mesure de qui l'on est vraiment, au point de ne plus savoir répondre aux doutes, frustrations et peurs du quotidien enserrés entre nos failles et nos lumières. Pour ne pas éveiller des choses endormies, depuis longtemps nous jouons aux funambules car l'amour est si bousculant et si nécessaire, ne semblant jamais bien s

Il y a ce qui m'émeut, ce qui se passe en moi alors que je suis juste ébloui par ce cœur qui impose le respect d'être capable de battre avec joie et véhémence sans le moins du monde étaler sa fragilité, se prêtant avec raison à la douceur de vivre qui rend belles les choses. J'aimerai raconter et sublimer à l'envi la belle personne que tu es, qui met de la  coquetterie dans son sourire pour ne pas s'évanouir dans l'isolement et rester ouverte à l'avenir, plutôt faire du vide et du néant une liberté absolue de trop savoir que tout arrive nécessairement. Tu pouvais faire de ta vie une fuite infinie, un monde si difficile et cruel mais en allant au fond de toi tu es revenue inchangée, vibrante, joyeuse et raisonnée et avec un rêve qui se poursuit, car ton essence profonde fait que le destin a toujours moins d'emprise sur elle. Devant les coups du sort la sagesse a été la folie nécessaire pour ne point contrarier le flot naturel de l'existence, et en rés

    L'amitié parfaite ne peut-être que fusionnelle, elle se veut ce joyau rare et surtout le désir de ce qui nous manque inconsciemment, au fil du temps davantage qu'une simple bonne entente il s'agirait d'un prolongement de nous-même. Dans la notre il y a quelque chose d'essentiel et d'insaisissable, et tant un lien profond et inaltérable qui nous vient de vécus similaires, des liens de confiance entre respect et admiration qui nous font évoluer, comme un face à face avec soi. Tu as osé être vulnérable  au vu de la confiance réciproque qui entre nous s'est établie et d'une formidable complicité devenue un cercle vertueux, un abri des plus sûrs pour le cœur de chacun de nous du fait que le cours de la vie n'est jamais simple. Parce que nous nous ressemblons sur le plan de la vertu, ensemble nous explorons nos valeurs, nos croyances et nos aspirations puis partageons nos dilemmes existentiels, car il n'est point évident d'être sans un autre qu