Articles

Affichage des articles du août, 2023

A LA FEMME...

   A la femme, cette seule raison de vivre,  ce divin sourire  qui appelle à un infini bonheur,  et si souvent n'est qu'un murmure  aux abords de mon cœur ,  un fantasme obsédant  plus fort qu'un désir, une évidence. Qui me contraint à flirter avec un interdit, une transgression qui la rend plus désirable encore, ivresse qui abolit le réel mais avec une intensité inouïe  qui se décline tel un sentiment qui fait de moi son vassal. Souvent elle est juste une amitié charmante, une illusion et beaucoup des tourments qui ne manqueront pas, après m'être senti renaitre dans un sourire, tellement de ces caresses qui ont semblé glisser à fleur de peau. Dans un regard d'enfant perdu  qui pourrait s'attendre  à la nature d'un vrai sentiment,  qui fait qu'on retient la parole  ou le désir s'annoncerait  jusqu'au point de rupture,  entre mots et corps,  caresses et frôlements. Et de celle qui est devenue le ciel de mon regard, ou une cicatrice que je ne pourr

MON AMIE...

 Il est de ces femmes qui oublient à quel point elles sont belles jusqu'à faire palpiter le coeur d'un homme, le bouleverser dans ses certitudes, le mener à envisager l'égarement propre à faire beaucoup de mal alentour... Depuis quelques temps je me sens fragile, seulement un gamin accroché à des yeux rieurs, une bouche vermeille et un parfum de bonheur qui se joue de mes pensées, et pourtant je sais que je demeurerai raisonnable. Je n'ose pas imaginer ces mots là allant vers elle, et le mal que j'insufflerai en son esprit, car elle a le genre de valeurs qui l'obligerait à fuir, la privant de l'insouciante amitié qui  la lie à nous, et lui fait un regard si avenant. Je rends grâce  à toutes ces qualités réunies en elle, cette façon  d'être belle sans le vouloir, qui fige celui qui l'effleure d'une petite pensée qui jamais ne lui sera rendue, car elle semble ailleurs seulement née pour plaire. Je ne lui dirai rien d'un sentiment que j'étou

A FLEUR DE PEINE..

J'ai si souvent cédé à la beauté des choses   pour m'arracher à mon sort   et couru vers les peines qui vous font perdre l'âme pour fuir les murs gris de la vie, et tous ses jours de pluie. Et même si j'arrive au bout du chemin avec dans les yeux un peu de  chagrin, je sais que j'ai donné ma vie pour un semblant d'existence, j'ai flirté avec des rêves et des coups de coeur. A présent plutôt que des mots qui pleurent dans le silence, je vis tout au long des jours passés car même si je me sens à fleur de peine, je me suis inventé un ciel bleu,  un temps de soleil aux embruns de mer...  

NE PLUS POUVOIR…

Revenir sur nos pas, Vient le jour où nous nous retrouvons en nos jardins d’hiver, là où finit le temps et où chacun meurt avec ses regrets, presque sans bruit et sans aucune colère … Car même avec les mots d’aujourd’hui nous ne pouvons plus revenir sur nos pas, non plus que retrouver le chemin de naguère où nous pensions pouvoir refaire le monde ! Nous avons perdu notre insouciance et nous ne sommes plus que des vagues qui se meurent, tout en ayant oublié malgré nous la couleur des mots tendres. Bonjour à l’aube venue s’offrir …

UN BESOIN VITAL

  J'ai pensé  intituler l'écrit suivant " des racines et des ailes " qui eut parfaitement conven u  à ton initiative Sofiane, mais le moment n'était peut-être pas encore venu de mettre la charrue avant les  bœufs quant à une simple récréation familiale. Dévorés par la modernité et un individualisme qui prend le dessus, nous laissons de plus en plus choir les habitudes de nos ainés tombées en  désuétude, pour aller vers un isolement persistant, et n'avoir plus qu'un fossé entre nous qui s'agrandit. Tu as pensé qu'il était temps de resserrer des liens trop souvent négligés, de rouvrir la voie à l'échange de vive voix, de retrouver ce que nous pensons avoir perdu et le voir redevenir précieux, et pour te résumer, prêter attention à ce qui est subtil. Il est vrai que face à l' accumulation de conflits et de situations négatives, le monde devenu trop bruyant nous avons fortement besoin des temps suspendus ou les repas partagés calment les angois

LE MANQUE DE TOI...

     Souvent je t'imagine avec tous ces sentiments divers, parfois intimes qui vont et viennent quant à un destin qui en empêchant toute rencontre, te fait imaginer une mère combien  absente  avec des détails glanés ci et là. Elle est dans un souffle de vent, un rayon de soleil, dans une femme qui sourit, les autres s'imaginent toujours que les parents  sont l'affaire d'un temps, seulement une pointe d'amour en prime qui rend nos vies plus faciles. Pour toi mon amie qui rit si fraichement, mais est fière et obstinée telle qu'on t'a voulue, elle sera toujours une source de frustrations et d'angoisses, car tu continues tant de l'aimer selon ton cœur  et ta vision de petite  fille. Avec une simplicité qui ne joue pas à en être, tu vis d'une façon  spontanée et déterminée semblant sans affectation ni fausse modestie alors que je vois en toi un cœur qui éclate  et une douleur qui s'empare de tout ton être. Elle pouvait être ce prolongement  de ta

AU COEUR DU PASSE

Au canevas des souvenirs, il est comme des passés entrelacés ou je me sens dans la quête de celles que j'ai connues, qui me mène  en mon plus profond, car les rencontres ne doivent rien au  hasard, on se retrouve très souvent en d'autres. Dans un monde qui peine et dont on a grand mal à se saisir, on s'ancre à une mer de désir et de passions amoureuses qui ne seront toujours que de simples hors temps face à l'impermanence des choses, et ainsi on avance à force d'âme. Pour vivre dans l'attente de l'apaisement on creuse des questions par le biais de l'écriture, jusqu'à parfois avoir la sensation de lever le voile qui touche à l'indicible et qui nous met si souvent la larme à l'œil autant de tendresse que de rage. Des souvenirs un peu passés, grisés et altérés quelquefois  par  le temps viennent nous faire sentir comme à l'extrême bord de ce qui précède le bonheur et aussi là ou un sentiment poétique de l'existence, nous fait une vie de

L’AMIE ...SI PRÉCIEUSE

  La vie est un cheminement discret que l'amour rend bruyant, car nous le rêvons comme une complicité précieuse sans admettre  qu'il prenne son temps, lui si souvent ressenti c omme un abri qui se ferait imposture... Avec des sentiments amassés au fil des jours, tout amour étant un possible à venir dans un monde ou l'ombre gagne, il semble si dur de vivre à deux les petits riens du quotidien, la défaillance exquise au creux de l'autre. Il y a le baiser qui scelle et attache les destins, les délices et les affres des premiers rendez-vous, avant l'amour qui exalte autant qu'il nous dépasse jusqu'à faire que naissent en nous les mots qui ne sont que des larmes. lorsqu'il s'agit de garder l'être que l'on aime alors que nous sommes pétris des émotions de l'enfance et que l'on ne peut davantage dire sans se sentir s'épancher, il est si difficile d'imaginer un jour se perdre dans un autre. Mais l'intime est ce qui rend l'amou

DANS TES MOTS D’HIER SOIR …

  L'audace de la pensée et des mots t'offrent un supplément d' âme, quoi qu'ils ne soient que des exutoires, des petits rayons d'espoir et de lumière face à des illusions et des désenchantements qui se heurtent au silence fracassant du ciel... Tu as si longuement vécu au coeur d'une folie faite d'aberrations, et sous les regards concupiscents de ceux qui verrouillent la beauté en prétextant  la religion, ne faisant que te ramener à des traditions qui ne sont qu'obligations et contraintes. Ton corps de femme appartient à la société et à ceux qui se veulent aussi les tuteurs de leurs épouses, rendant la moindre tendresse difficile, tellement pour eux être une femme c'est être coupable de leur faillite morale, et de leurs propres faiblesses. Aimer la beauté du féminin c'est aimer la vie et tant la promesse de bonheur qui en découle, ces années chantantes ou tout semble permis, car de celle à qui l'homme ne permet rien advient l'indicible et

UNE EXISTENCE HUMBLE...

 J'ose des mots simples pour des existences humbles, pour  ces femmes qui dés la plus tendre enfance   sont des êtres piégés par l'exil et la vie, et qui sont mortes de nostalgie il y a longtemps, si simples et tellement authentiques... Bien souvent des yeux de braises desquels perlent des souvenirs qui s'emboitent et se tissent entre eux avec légèreté  malgré la misère, les privations et tant les vexations, juste des instants de poésie qui viennent faire sourire le quotidien. J'ose un hommage à ces mères et ces femmes à la rigueur sans faille qui oscillent entre une certaine joie de vivre et davantage de valeurs ancestrales et incontournables, qui ne font que les plonger dans un isolement total. L'exil, la solitude et la nostalgie de celles qui demeurent dans l'ombre, emplies d'une souffrance intérieure  dont nul ne pourrait se remettre, et qui sont la noblesse dans la simplicité, un appel à la joie, ou un simple chant de berger. Elles sont nos mères qui no