DANS TES MOTS D’HIER SOIR …


 L'audace de la pensée et des mots t'offrent un supplément d'âme, quoi qu'ils ne soient que des exutoires, des petits rayons d'espoir et de lumière face à des illusions et des désenchantements qui se heurtent au silence fracassant du ciel...

Tu as si longuement vécu au coeur d'une folie faite d'aberrations, et sous les regards concupiscents de ceux qui verrouillent la beauté en prétextant la religion, ne faisant que te ramener à des traditions qui ne sont qu'obligations et contraintes.

Ton corps de femme appartient à la société et à ceux qui se veulent aussi les tuteurs de leurs épouses, rendant la moindre tendresse difficile, tellement pour eux être une femme c'est être coupable de leur faillite morale, et de leurs propres faiblesses.

Aimer la beauté du féminin c'est aimer la vie et tant la promesse de bonheur qui en découle, ces années chantantes ou tout semble permis, car de celle à qui l'homme ne permet rien advient l'indicible et l'ineffable sensation d'être vraiment en vie.

Digne et lucide tu oses t'exprimer avec les mots qui libèrent et que moi j'aime car je sais que le poids des traditions qui étreignent semble s'effilocher de jour en jour, sous l'amour inconditionnel qui vit au sein d'âmes fécondes et criantes.

De par le monde le patriarcat enferme les femmes depuis toujours de redouter leur intelligence autant que la beauté qui est la leur et dont elles ne veulent pas se servir autrement qu'avec un naturel empreint de bon sens car tel est le féminin.

Dans tes mots d'hier qui relataient le fait d'avoir croisé la route de certains hommes qui supposaient que la femme était un objet, sont apparus des siècles de souffrances et de pleurs enfouis qui font tristement honte à un patriarcat désolant d'ignominie.

Si des miens il pouvait surgir un semblant de beauté qui te ferait croire à nouveau à l'homme qui s'est égaré sur des chemins de travers ou l'on considère la femme comme un être infantile, j'en serai fort aise Rachel et démesurément heureux.

" Quelle erreur pour une femme d'attendre que l'homme construise le monde qu'elle veut, au lieu de le créer elle-même." Anaïs NIN



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