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Affichage des articles du septembre, 2021

LE VIBRANT DESIR D'AIMER...

  Je t'aimais déjà avant que de te connaître, comme un rêve de toujours, que je nourris au plus profond de moi, qu'il ne fallait pas dévoiler  car personne ne comprendrait que l'on puisse aimer, un visage familier mais que l'on a seulement aperçu... Les mots ne suffiront pas à décrire l' impression  que j'ai eu de  renaitre lorsque j'ai compris qu'au delà de mes doutes tu existais vraiment, que tu étais celle que la pensée s'invente pour ne pas rester seul, pour fuir le vertige d'une solitude ennemie. Je ne suis jamais resté seul, mais je l'ai toujours été comme une âme vide, un silence morne, une étrange  sensation d'être soi à moitié, l'incomplétude étrange qui ne peut se raconter au risque d'être regardé de travers, comme un fou qui s'ignore. Et pourtant tu étais là, la femme mystérieuse qui peuplait mes nuits, m'enveloppait de mots doux et tendres comme les printemps qui se dessinent, les aquarelles qui se diluent sous

LES RIVES D'UN ETE ...

  J'avais devant moi un soleil oublié, un ciel à l'aurore, des yeux limpides et profonds dans la brume d'une souffrance, mais qui portent en eux l'évidence de l'amour, la femme à laquelle on voudrait ramener le sourire au coeur...   Elle se fait le charme inconnu, le trouble du jour auquel je me livre en aveugle, et des yeux dans lesquels j'aimerais disperser des mots pour qu'elle soit mes pensées à venir, le regard que je voudrais tutoyer tellement il a des reflets d'étoiles. Sur le bord de ses yeux clairs je me suis senti le coeur à l'envers, elle était d'une évidence qui ne m'a pas échappée, j'y voyais le reflet de la vie, ce qu'il y a de plus beau et de plus tendre, la beauté qui se cueille d'un regard, telle l'ivresse du bonheur. J'y ai lu des promesses qu'elle ne dira jamais, les grâces  de l'esprit qu'on aimerait même les yeux  fermés, un paradis de pudeur, une onde transparente qui reflète le ciel et le

LES BORDS DE MARNE..

  J'ai longtemps été pressé  de me soumettre à tous ses désirs, elle qui ne savait qu'aller de l'avant, un véritable tourbillon qui traversait les années avec passion et fureur comme si elle fuyait jusqu'au bout, des désirs qui n'étaient pas les siens plutôt ceux de sa colère... E lle aimait, croisait, aidait, savait tellement séduire et prendre des risques pour jouer de la vie, tapissée de roses et d'épines, mais tout en restant fidèle à ses révoltes et à ses rêves, quoiqu'elle aimait s'encanailler dans des amours d'un soir ou des nuits d'excès. Une relation passionnée s'est nouée, déployant tout le spectre de l'amitié et de l'amour entre une jeune fille de dix huit printemps et moi, qui avait le double d'elle, déjà marié, mais elle semblait s'être immiscée au coeur de ma vie sans que je ne sache comment. Fasciné par sa totale liberté j'ai songé à tout quitter pour elle, car elle prenait un plaisir extrême aux écarts de c

DESILLUSIONS...

  J'ai toujours eu des attentes élevées, un idéal ten ace  qui m'inclinait à embrasser mes aspirations, transformer les vides en pleins par une quête impulsive et éperdue, quitte  à être  constamment au coeur de la souffrance... Il m'a toujours semblé revivre les tourments non guéris de l'enfance, les mêmes visages fermés  qui semblaient toujours avoir à nous reprocher quelque chose, pour qui aimer était  un pis-aller, et un faible quelqu'un qui n'irait nulle part. Je n'ai eu d'autre choix que nourrir le désir de faire la différence, avec ma propre  façon d'être  au monde au parfum capiteux, bien plus souvent entre balbutiements, discordes et désillusions tant tout ce que je croyais atteindre avait tendance à disparaître . D'aucuns ont longtemps pensé  que j'étais un dominateur mais sans coeur qui s'imaginait pouvoir embrasser l'univers d'un clin  d' œil, car il est vrai que j'avais tendance à faire les choses sans m'i

LES MOTS CONSOLANTS ...

  D'une audace heureuse, je ferai de toi la fleur qui vient d' éclore,  au désir enivrant et troublant, mais aussi le baiser de  l'espérance qui aimera le mal qu'on nomme amour,  ce plaisir désir qui sait si bien forcer les portes du bonheur... Près de laquelle je fermerai les yeux pour être tout contre elle, dans l'empreinte d'un frisson, juste rêver d'amour dans un baiser jusqu'aux rivages de la nuit, puis de nous deux je ferai un peuple d' amants, elle palpitante moi les bras tremblants. On sera tristes ou trop heureux, peu importe nous vivrons une folle ivresse, et crois-le n'éprouverons qu'un seul sentiment, qui nous fera sentir à l'aube de bonheur, comme  les mots que nous avons osé et qui depuis semblent esquisser des caresses.  Il s'agira peut-être de jouir et souffrir tour à tour, car tu es si espiègle et taquine que déjà  tes yeux ont fixé mon coeur,  en m'offrant les mots consolants lorsque moi j'avais du mal  à tro

LE VIRTUEL...

Je me perds trop souvent sur des terres  inconnues et des sourires lointains, des mots qui m'attachent, m'aliènent autant qu'ils me malmènent car je suis un grand sentimental, si fragile qu'il me semble parfois me briser... Je suis tellement vrai que cela  me dessert, ne pas savoir être un autre que moi-même me met dans des situations délicates, bien souvent frustrantes, car en face de moi il est d'autres qui savent mieux se vendre en arborant  des masques. J'aurais aimé ne jamais avoir à  connaître  le monde si étrange que sont les réseaux  sociaux,  qui happent mon être plus que de raison, me racontent des histoires  plus intenses que cette réalité qui fait piètre figure et ce malgré tous nos efforts. Je me promets sans cesse de sursoir à une addiction qui parfois me bouleverse, m'entraine en des nuits blanches sans fin, m'afflige de manière  déconcertante avec des personnages plus vrais que nature, des histoires qui se font et se défont. Je perds le f

UNE FEMME A SA FENETRE ...

" Quand tu seras triste, regarde de nouveau dans ton coeur, et tu verras qu'en vérité tu pleures pour ce qui a été ton délice."  Khalil GIBRAN  Il s'agit souvent  de pleurer dans le plus grand des silences toutes ces douleurs qui nous appartiennent, car nous sommes prompts à retourner au chagrin du passé, le front aux vitres comme pour veiller sur lui, qui semble vouloir nous accompagner. Nos pleurs sont tels nos derniers mots d'amour quant à ce qui s'éloigne sans fin, tous ceux que nous avons regardé jusqu'aux larmes, qui font que se mélangent en nous la clarté du jour et l'obscurité de la nuit, et que l'on côtoie l'abime du monde et de soi. Lorsqu'on  a failli perdre toute raison de vivre et l'espérance, quand une incompréhensible pudeur nous oblige à cacher nos blessures et nos tristesses, jusqu'à n'avoir plus même la prétention du  paraître, nous ne sommes plus que les mots qui pleurent en nous Même si les yeux sont source d

TON ANNIVERSAIRE…

C’est ton anniversaire aujourd’hui mon amour.  Le jour où tu as crié à la lumière de ta vie.  Elle a ébloui tes petits yeux tendres et faibles maquillés par l’espoir de ta mère qui désirait t’offrir le bonheur que tu mérites.  Tu a été porté par un cœur apeuré frustré par l’amertume de la vie n’ ayant pas de place pour l’amour. Ta pauvre mère était prise de la responsabilité de survie.  Depuis ces années d’enfance tu n’as pas cessé de rechercher l’amour qui te manquait.  Arrivé chez ton père que tu ne connaissais pas le vide n’a pas quitté ton cœur.  Mais tu as réussi à le traverser en travaillant et tu as bâti ton petit paradis en offrant tout ce qui est amour.  Tu recherchais l’amour chez les femmes et ton charme t’a tissé des ailes de papillon qui ont enchanté bien de femmes. A chaque fleur tu soufflais des mots l’emportant vers une rêverie romantique.  Tu aimais et tu l’exprimais merveilleusement.  J’ai aussi été attirée par ta passion pour la femme. Par tes écrits qui caressent le

UNE PROMESSE ...

 J'ouvre les yeux à la première pensée du jour, celle qui me rend tellement heureux que je n'en dors plus, pour   la chérir davantage , l'étreindre et tout lui promettre pour obliger ma vie dans ce seul horizon qu'il me plait d'imaginer... Il est encore si tôt et j'ose espérer que ces mots viendront tel un souffle chaud te draper de douceur, pour prolonger ton sommeil et le rêve que tu fais peut-être de moi, un homme qui n'a de cesse de tourmenter ton coeur amoureusement. Je sais que seulement à ce moment tu es toi, toute entière à une vie inventée, l'esprit allégé de tant des choses qui te déchirent, te font le coeur si lourd que tu ne le supporterai plus si ce n'étaient ces ressentis fous qui te dérobent à eux. J'ai mis une joie nouvelle en toi, un sourire sur ton visage qui je me doute doit surprendre ton entourage qui n'ignore rien de ce que tu traverses, infamies et autres un quotidien si ombrageux qu'il fait trop souvent noir en ple

MA MERE, CETTE FEMME...

  J'ai éprouvé la soudaine envie de pleurer en voy ant notre  mère s' enfoncer  dans une maladie régressive, que même si elle la prive de ses facultés  ne lui ôte jamais  totalement ce quelque chose de beau, plus grand, et ce quelque chose de l'au-delà.   Comme la plupart des femmes  qui sont davantage qu'inspirantes, elle est bouleversante de l'avoir  vue toute sa vie livrée à un rythme  quasi insoutenable, enfermée dans les urgences, avec la force associée à la  grâce, qui habille les femmes de belle manière. Ma mère n'a jamais su à quel  point elle est extraordinaire, contenant ces balbutiements de révolte, puis se murant fréquemment dans de longs silences empreints de dignité, comme si elle nous abandonnait  une partie de son âme, et n'être que l' héroïne  du quotidien. Elle vient d'un pays ou celles de son genre permettent que l'impossible devienne  possible, et toujours l'obligation écrasante de devenir malgré une  misogynie   corrosive

L'AMOUREUSE IVRESSE...

Je me lève avant que le jour ne s' éclaircisse, la nuit s'étirant inlassablement comme si elle voulait me retenir auprès d'elle, tout en sachant   qu'elle n'a rien à m'offrir de plus que la veille, ou les jours précédents  ou tu sembles irrésistiblement  t' éloigner... Je me suis blotti dans le cocon des souvenirs, la douce folie qui un jour s'est emparée de nous, l'amoureuse ivresse qui nous tenait éveillés jusque tard le soir, pour retrouver le fil des mots qui étreignaient nos sens jusqu'à nous submerger de bonheur .  Sur mon bureau gisent des livres, des lectures  improbables qui tentent de distraire l'errant que je suis devenu au fil des ans, des rencontres et des âges qui se succèdent sans que je ne me retrouve dans aucun d'entre eux, toujours tellement loin de moi-même. Je réunis des pensées qui s'amusent à me narguer, se faisant disparates autant que distantes comme si elles ne m'appartenaient plus vraiment, étrangères à l

L'ECHARPE DU SILENCE...

  " La beauté est un doux murmure, elle parle en notre esprit, sa voix cède à nos silences, comme une faible lumière qui tremble de peur devant l'ombre."  Khalil GIBRAN  Aller vers l'autre en donnant tout, devenir quelqu'un d'autre par le silence et la discrétion, c'est se découvrir amoureux au point d'entendre la rumeur des étoiles, qui se fond dans un clair de lune jusqu'à inventer l'aube d'une manière amoureuse. Je m'étais mis à l'aimer dans le silence et sans espoir, d'un amour si profond et si tendre, de ceux qui se comprennent et s'entendent car ils sont tels les feux des jours, qui en ne se disant pas demeurent des rêveries qui n'ont que le poids des larmes à contenir. A une fleur en bouton je rêvais d'offrir des roses silencieuses, toutes ces choses que je n'ai encore jamais dites à une femme, ces paroles inachevées qui guettent depuis longtemps ses confidences, un moment suspendu, un silence propres à ra

DES ANGES DECHUS...

  A toutes les femmes  que nous regardons,   sans vraiment les voir...   La vie est brutale, si violente souvent qu'elle oblige tellement les larmes, même si nous nous évertuons  à dissimuler nos peines et nos chagrins pour éviter  les paroles vides de  sens, censées être des encouragements plus polis que ressentis. Mais il faut faire avec tout en lorgnant dans la direction ou l'espoir se fige, l'horizon bleuté qui ne semble pas fait pour nous, certains souvenirs  du passé ou nous nous souvenons avoir souri, ri à en pleurer mais depuis longtemps  si lointains. Et même lorsque nous avons émergé  du marécage  indignant qui nous colle à la peau, que la tête se relève à force de volonté et de hargne, il reste ancrée aux abords de nous une douleur qui semble prête à nous submerger, obliger la tristesse. J'ai vu mes blessures s'ouvrir à nouveau dans les  brisures qui sont celles de la femme chère à mon coeur, celle en laquelle mon âme semble si fortement se reconnaître et

L'ATTENTE AMOUREUSE...

 J'avais oublié à quel point une femme pouvait être l'essence du monde, qui nous fait le ciel plus bleu, les nuages plus blancs et les rayons du soleil plus  caressants, car elle nous semble avoir du miel dans le mouvement et une senteur équivoque dans la voix... Il est bon d'entendre les battements de son coeur, une musique de la vie qui nous fait songer au délice infini du toucher, rêver être l'exception dans sa vie de femme, tellement féminine et désirable qu'on n'a qu'une seule envie, l'aimer jusqu'à l'épuisement. Tout en elle est est une caresse tourbillonnante, une complainte impatiente  qui font de nous des hommes pressés de se  soumettre à tous ses désirs, car elle se décline en rayons de  soleil qui réveillent tout le corps quant à la  nuisette soyeuse au sein de l'obscurité. Elle est l'esquisse, le sourire et le souffle de plaisir, une source, un ruisseau puis un torrent qui rugit quand elle se fait douce, mutine ou espiègle , e