DESILLUSIONS...



 J'ai toujours eu des attentes élevées, un idéal tenace qui m'inclinait à embrasser mes aspirations, transformer les vides en pleins par une quête impulsive et éperdue, quitte à être constamment au cœur de la souffrance.

Il m'a toujours semblé revivre les tourments non guéris de l'enfance, les mêmes visages fermés qui semblaient toujours avoir à nous reprocher quelque chose, pour qui aimer était un pis-aller, et un faible quelqu'un qui n'irait nulle part.

Je n'ai eu d'autre choix que nourrir le désir de faire la différence, avec ma propre façon d'être au monde au parfum capiteux, bien plus souvent entre balbutiements, discordes et désillusions tant tout ce que je croyais atteindre avait tendance à disparaître.

D'aucuns ont longtemps pensé que j'étais un dominateur mais sans cœur qui s'imaginait pouvoir embrasser l'univers d'un clin d'œil, car il est vrai que j'avais tendance à faire les choses sans m'inquiéter des conséquences, celui qui effraye d'être mal compris.

Mais j'ai toujours gardé une âme d'enfant, j'étais friand de défis mais si souvent plein de doutes, une parole dure dans un cœur doux car pour moi faire tout pour plaire c'était me perdre moi-même, mais face à l'amour il ne m'a servi à rien d'être fort.

Je devais sans cesse supporter que le temps de la séduction passe, et que la tristesse finisse d'exploser dans mes yeux, souvent je suis parti de moi-même car je me sentais fragilisé plus que de raison par toutes celles qui emportaient par morceaux mon âme.

" L'individu bien conforme est taillé d'un bois à la fois dur, tendre et parfumé." F. Nietzche

Commentaires

Kyma a dit…
On vrai on peut tout te prendre mais il te restera toujours tes rêves pour réinventer le monde que l'on t'a confisqué 😊😁

Que dire qui ne soit de trop quant à l'heureuse surprise que tu me fais Kyma !
Hier soir j'ai vu passer une étoile filante, le nez tourné vers le ciel je ne savais quoi souhaiter, comme si je ne croyais plus en rien, fatigué de trop de vécus qui sans cesse me quittent !la vie est étrange elle nous malmène, nous peine tout en nous enchainant d'une étrange manière à elle, car elle demeure belle quoiqu'il advienne !
Marcel Pagnol avait coutume de dire " Ce n'est pas de mourir qui me fait peur, mais de devoir quitter la vie. " Quel enchantement ce matin Bisous tendres

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