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Affichage des articles du février, 2023

UN CHEMIN DE VIE SUBLIME...

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On ne guérit   jamais  des blessures que nous inflige  l'enfance, on se contente de survivre et de résister  pour exister, ou comme mon oncle on se fixe pour idéal les siens avec lesquels on partage ce qui nous tient le plus à coeur... D'une vie hors norme aussi pénible  qu'ingrate, malgré beaucoup de souffrances et bien des manques il ne laisse jamais percer ses failles, mais arbore toujours l'humeur conquérante de ceux qui ont facilement su faire face à l' adversité. Il a une manière bien à lui de symboliser un temps ou l'on s'aimait et vivait les uns pour les autres afin de donner un sens à la vie, même si à présent la sienne semble s'évanouir, il n'en demeure pas moins qu'il a encore les yeux pleins de rêves. Il est l'homme qui ne semble pas vieillir mais juste prendre des années, qui raconte le passé avec une nostalgie et une tendresse touchante, et qui d'une vie chargée en émotions ne retient que la  légèreté mélancolique des instan

POUR LE PERE DE SAMIA...

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 La vie est une timide lumière, une flamme qui ne fera que vaciller d'un matin naissant à son  crépuscule, mais très souvent s'éteint avant l'arrivée même d'un printemps... Une humble bougie à la flamme fragile, ou une âme que le vent vient un beau jour souffler pour n'en faire qu'une ombre silencieuse qui marchera à nos  cotés, nous laissant les souvenirs d'une vie douce amère qui fait pleurer et sourire. Un esprit qui resplendira en mouvantes lumières, laissant derrière lui des bouts de mots frêles et vacillants à ceux qui voudraient pénétrer l'éternité, les bois sombres du temps, ou seulement un homme qui a écrit sa vie avec son coeur et son âme. Une flamme émue qui a disparu doucement presque sans adieu, tant de coeurs tremblants dans un silence convenu qui s'obligent à songer aux heures tardives de la nuit des temps dont ils pressentent les parfums nostalgiques et radieux. Parfois quand quelqu'un  disparaît même si nous le connaissions pas,

SALIMA...

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Tu es là au plus près de nous tous en ombre familière, si délicatement proche de ta mère qu'un destin fallacieux avait prise pour otage tout au long de la vie qu'elle a acceptée, tellement pour une femme seuls ses enfants comptent... Tu aurais pu comme tant d'autres fuir ce marasme, ne pas te soucier de ce qui en fin de compte n'est que le problème des grands, t'en aller vers ce que ce regard si clair t'offrait, mais tu as préféré partager sa solitude et ses pleurs silencieux. Tu as vécu sa vie davantage que la tienne, résumé tes  prétentions à seulement ne pas lui déplaire, quitte à laisser tes rêves fuir tes yeux et faire de ton sourire vivre les siens, en lui laissant croire que tu as été épargnée du ravin de ses peines. L'autre jour je vous ai dit que vous étiez plus qu'une mère et sa fille, et davantage deux soeurs sur un même chemin de vie, toujours aussi fragile et à la limite de la rupture, ce qui nourrit vos inquiétudes et vous fait apprécier ch

ENTRE DEUX ETERNITES...

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                Entre deux éternités…. QAYIM Quand on est fou de joie et malheureux à la fois de vivre ce que notre père ne verra jamais, car un jour on s’est retrouvé comme seul sur la route, entre deux éternités…. J’avais envie de vivre et de mourir à la fois, d’une colère qui étrangle sans plus me laisser le moindre répit, une injustice cruelle qui ne savait que tuer la moindre joie que je tentais d’apprivoiser. Et te voilà venu, tel un large sourire qui ne peut que trouver grâce à mes yeux, un instant lumineux qui éclaire à nouveau le chemin, précipite vers l’idéal que je remisais depuis trop longtemps ! L’horizon se déploie en une corolle fragile qui te ressemble déjà et les lumières du ciel se sont écartées pour que je repense avec sérénité à ce père, qui me manque, comme une part de nous qui serait de par son absence la plus belle. Je sais qu’un jour j’aimerais l’évoquer avec toi et au gré des instants que la vie permettra l’invoquer pour qu’il m’aide à être un bon père, car de

LE SILENCE...

  J'aimerais du jour être la lumière Et de la nuit l'obscurité, Qui empreindrai mon esprit, Et enfermerait la mienne pensée. Celle qui me mène toujours à toi malgré le temps qui a passé, Me laissant sans nouvelles Alors qu'il me devine aux abois. J'aimerais être le battement de coeur Qui suspendrait une destinée Sans l'écho que j'en attends, Et fait que m'inquiètent  les heures... Tu te reconnaitras dans ces mots.