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Affichage des articles du février, 2021

UNE NUIT D'INSOMNIE...

Je suis dans attente heureuse du mystère d'un ruisseau lointain que je voudrai éveiller de son sommeil d'ange   pour ramener l'aube qui fait reculer l'ombre et la nuit, le faire docile à un désir qui tremble, pour juste aller ensemble au plaisir commun qui enivre . Je ne cherchera pas à savoir qui tu es, l'amante, l'épouse ou l'amie, ou quelque charmant fantôme  avec qui j'aurai des jeux innocents, des caresses ingénues, ces instants adorables qui font la trame de l'amour, le moment divin ou l'on a l'espoir d'aimer. Chimérique et touchant mon coeur rempli de toi se met à adorer  dans le  silence, ton corps frais de  rosée qu'il fait se mourir en langueur au petit matin, le menant dans quelque joli bois ou tu te promènes seule, même si tu me sens tellement à tes côtés. Tu sens mon baiser sur le tien qui s'appuie et se prolonge, entends mon coeur qui tremble de bonheur de te voir si brulante de volupté, et le tien devenant esclave e

UN POETE ERRANT...

  Il y a le lien qui unit dans un instant d'oubli une âme à une autre et qui les fait vite se sentir effleurées  par le bonheur, dés lors que le désir se mêle  à l'aveu faisant de l'autre l'unique soleil qui soit à horizon, car l'amour sait attendre et jouer avec nos vies... Nous avons souvent l'impression de cieux qui vomissent des larmes, tant nous traversons la vie sans même cueillir  la moindre rose, tel ce papillon qui jamais ne se pose pour offrir à son destin un rêve, un infini afin de se libérer d'un exil ou le coeur n'est que martyr. Souvent nous  cherchons la lumière là ou il n'y a que du brouillard, ces moments ou l'on ne rencontre que des espoirs aux ailes fracassées, qui nous feront verser des larmes en rosées, avec pour tout horizon les éclats de ce qui ne va pas qui écorchent la raison. Mais quand nous avons la fatalité qui   guide  chacun de nos pas, et la tête souvent tournée le soir vers les  étoiles pour laisser naitre un plus

UN SI JOLI COEUR...

Tu m'as si souvent écrit des mots doux pour accompagner les rêves romantiques d'amour et de bohême, que le sol a semblé se couvrir d'ombres roses, tellement tu es la présence joie et fièvre d'un coeur qui peinait à mourir avant que tu deviennes l'hôte de mon âme... J'ai trouvé en toi celui qui en chassant les ombres, me fait me sentir comprise sans devoir trouver les mots, et m'a offert le paysage de son sourire pour éloigner tellement de songes oppressants, oublier une vie de soupirs et à nouveau confiance en demain pour suivre une autre route. Aimer l'homme subtil qui voit mon âme, m'offre des rêves en joyaux afin que je retrouve le sourire d'autrefois, c'est tel une vague qui me submerge et en se retirant emportait les échardes de douleurs d'une vie parfois navrante, un horizon qui s'était assombri. Il y a tous ces mots qui me disent la folie ou tes désirs s'inclinent, qui décrivent si bien les volutes de mon âme, me poussent

LES LARMES ETONNEES...

Quand tu as la douleur silencieuse qui te ronge l'être, qu'il te semble vivre une existence en sursis avec des sentiments dispersés  et des rêves  différés, tu continues de repousser l'ombre qui étreint sans cesse ton âme frêle, car tu te sens encore tellement belle... Tu te vois telle une fleur qui fane, un arbre sans écorce, ou une brindille que tordrait le feu, mais alors que tout est sombre et devient obscurité, tu continues de chercher ta voie dans une évasion pour rêver d'une autre existence, le cœur  perdu dans le néant. Il te reste la tristesse qui ne peut pas finir, un esprit qui ne sait plus habiller les silences, qui te laissent en prise avec la colère et le désarroi, ces yeux qui aussi loin qu'ils puissent voir rendent l'aurore dérisoire, tel s'il fallait toujours te sentir au carrefour du doute. Prisonnière du temps, tu as continué de marcher seule avec tes peurs, jusqu'à t'en sentir l'âme triste et vagabonde quant à ces jours qui in

JUSTE UNE REVERIE...

  A l'abri des regards, dans des petites ruelles lorsque le soleil se couche, naissent les fièvres du printemps, ces sonorités qui font chavirer les coeurs en des amours printanières et des baisers furtifs, qui nous font pétiller d'insouciance et de légèreté. Il a suffi au mien de poser un regard sur elle pour ressentir cette impression d'être unique, magnifié, sublimé d'un amour idéalisé et courtois qui fait oublier ces murs invisibles, une sensation d'étouffement qui me pousse à me languir du printemps. Il suffit d'un baiser sous le soleil, d'un geste tendre pour que j'ai envie de la prendre dans mes bras et de l'embrasser, la toucher, la sentir contre moi tel un souffle de douceur, d'être de ceux qui croient encore en l'amour qui se vit en en illusion  douce. Même si les silences et les bruits du passé se font toujours entendre, j'ai les yeux qui sont constellés de myriades d'étoiles, quant à l'Aphrodite qui s'offre à l'

DES YEUX DE VELOURS...

C'était juste un murmure, un cri étouffé, un oiseau blessé  qui chantonnait son passé pour cesser d'avoir peur ou dompter son errance, en notes de douceur qui me menaient au jour qui commençait rempli de bouquets de mots aux couleurs du printemps... Il y avait les grisailles de la ville qui recouvrent ses yeux, aucun homme sur qui s'appuyer en toute discrétion, non plus que pouvoir dire haut et fort ce qu'elle a sur le coeur, elle est là juste à flâner en rêvant au bonheur qui pourrait un jour consoler son coeur. Elle songe aux mots qui ont les senteurs de roses et ces jasmins en fleurs toutes fraiches écloses, qui ne viennent jamais effleurer son âme jusqu'à l'aurore à l'heure ou règne le silence, à ces amours promises sur le tard dans l'ombre aux parfums éthérés. Il n'y avait que ces yeux  de velours auxquels aucun mot n'avait jamais su dire les choses véritables, celles qui pénètrent l'âme, lui feraient sentir qu'on lui fait la cour, q

LE SOURIRE AU COEUR...

Nous nous sommes engouffrés dans une fissure  de l'espace et du temps qui ne voulait pas de nous, et malgré une mémoire qui te restitue des chagrins et des larme s  tu sais rester digne et fière comme une feuille d'automne qui veut s'octroyer un ultime  prestige... J'ai noué le quotidien à la magnificence pour retrouver le feu de l'écriture qui épanche les pleurs, aiguillonne la plume pour faire de ce destin déroutant un heureux hasard, un bonheur habillé d'instants d'ocre de pourpre, et d'or aux tons étincelants. Je sais qu'à ton éclat je brille, moi si solitaire et chagrin,  pour seulement avoir figé ton sourire dans mon coeur et dans ma tête, quitte à me sentir tout retourné et attendri en ces rendez-vous fugaces qui font à nouveau voir de la beauté en toute chose. Je devine avoir provoqué en toi un incendie de larmes et de vacarme, pour avoir désiré capter un  peu de tes souffrances, mais je ne suis qu'un joli coeur pur que tu t'es mise à

L'OMBRE DES VIEILLARDS...

  Dans le flamboiement couleur de coucher de soleil couchant , il est des vieillards vieux de plus de onze milles ans, des silhouettes noueuses au fixer obscur qui dégagent une noble beauté qui est fidèle à la vie, toujours tournée vers la lumière... Ils rappellent les temps d'avant, les ultimes floraisons, l' indifférence  séculaire qui verdoie même en temps aride, profonds et  mystérieux, habitués à la douleur de la terre à des cieux parfois d'une pâleur ennuyeuse, tels des grands trous d'ombre et de lumière. Sous les chaudes journées qui languissent, les étoiles de la vie  éternelle, ils sont comme un bonheur pour les yeux qui ne voient que des pierres arides aux travers des percées d'azur, des raies de lumière qui les rendent plus beaux encore, malgré les siècles. Les bras ridés couverts d'une rugueuse peau, tous différents tels des personnages, dégageant quand ils ont la beauté sereine des sujets matures, une impression de force et de sagesse qui touche, ca

UN MOMENT DE DOUTE...

Souvent quand les êtres que j'aime flirtent avec le  désespoir, j'ai envie de les serrer contre moi jusqu'à les étouffer tout autant que ce qui appelle leur désespérance, aller à un mal profond   que je connais si bien qu'il me hante lorsque je me retrouve seul... Je n'ignore pas à quel point la vie est d'une singulière violence, combien elle peut nous déchirer comme de simples feuilles de papier, qu'elle éparpille en chagrins, en  peines, et en douleurs jusqu'à n'en faire que des cris lointains que personne ne semble entendre. Et pourtant  il faut sans cesse nous relever, car auprès de soi il y a toujours ceux qui ne sont que trop dépendants de nous, qui ne sauraient   survivre  à n otre  abandon, et qui n'attendent que de s'écrouler pour peu qu'ayant trop mal, vous leur en donniez l'occasion. J'aimerai raconter le parcours qui a été le mien et aussi pleurer avec l'être cher, laisser revenir en surface les démons d'une vi

L'AMOUR NAISSANT...

  Il arrive qu'un inconnu devienne votre ami, apaise vos chagrins, et se transforme en une évidence quant à la spontanéité d'un sentiment et ce qu'il nous apporte d'imprévisible et d'incontrôlable, alors que l'on se sent enfermée dans une tour d'ivoire. Son manque de confiance en lui, autant que ses adorables maladresses ont fait qu'à nos débuts nous nous sommes bien entendus, jusqu'à devenir de plus en plus proches avant que d'être des complices, tellement il est d'une transparence désarmante. La pauvre noyée que l'on est regarde un amour qui sait se glisser au creux de sa vie, une histoire qui semble couler de source comme s'il s'agissait de trouver une résonance à un marasme dans lequel on se trouve, et qui nous rend heureuse et radieuse. Quand une vie a envie de continuer à vivre, elle se découvre la confiance nécessaire pour aller à un coup de coeur, comme de se sentir à nouveau libre et spontanée comme ouverte au monde qui l

LE COURAGE DES FEMMES...

Lorsque la vie a surpris une femme en ses jardins murmurants, qu'elle se sent fatiguée d'une fatigue  qui jamais ne disparaît, elle se découvre dans une nudité de songes, comme quelqu'un qui ne ferait qu'attendre dans le silence... Elle se retrouve là à charrier les ombres, les rêves, et les peurs blottis au fond de ses yeux ignorant si elle est vivante ou morte, telle une béance qui s'ouvre sans trouver de fin, jusqu'à se sentir tel un brin d'herbe sous le vent dans l'indifférence bleue du ciel. Prise dans un tumulte indécent et un temps qui la presse, lui manque ou qui passe trop vite, fatiguée d'une course à tout et rien, elle s'en vient quand même vers nous, nous offrant des mots, des rires et parfois des larmes en poésies aussitôt oubliées.  Comme une personne qui depuis longtemps ne comprend plus ni ses désirs non plus que ses angoisses, jusqu'à n'en n'avoir plus rien à faire, vivrait cette vie là ou une autre avec ce qu'il

UNE FLEUR COUCHEE PAR LE VENT...

   Dans une vie chargée d'ennui qui jamais ne finit, j'ai eu à nouveau le coeur qui  tremble quant à l'amour et ses tourments, en quittant le désert de l'habitude tel l'adolescent à son premier désir d'un matin ou il rencontre ses envies.... Je t'ai rencontrée dans un moment de grâce et de beauté, tu semblais n'être qu' un hiver qui s'efface, une fin de saison qui se cache pour soigner ses blessures, telle une ville qui contourne les siècles tout en gardant ses souvenirs et ses secrets. Il y avait en toi tout ce qui contraint, humilie ou blesse en des chemins escarpés, toujours en quête de la terre promise de l'oubli, absente comme si tu étais nulle part, avec l'allure comme il faut mais le regard triste de celle que la vie a fatigué. Mais tu semblais être celle que j'attendais et que j'entendais, celle que je devinais pouvoir noyer mes peines de vagabond, et me faire oublier le parfum des amours passagères, dont je songeais à pre

UNE ROSE DANS LE DESERT....

J'ai appris à lire dans tes silences, entendre ce qui n'a pas encore été dit, et je me suis retrouvé loin aux abords d'une enfance qui à été délicate et heureuse mais si souvent moirée par les ombres qu'un enfant ne peut pas comprendre. C'est tel si j'entrouvrais les grandes portes du chagrin qu'a été votre vie là bas, j'y ai vu tes parents, dont j'écoutais l'angoisse au travers les fureurs d'un pays qui n'a jamais connu le repos, si souvent livré aux  affres d'un destin qu'il n'avait pas choisi. J'y ai trouvé de la joie, des bonheurs éparpillés ci et là au hasard des moments d' accalmie, qui à eux seuls faisaient se réjouir vos cœurs , car porteurs d'espérance vers un ailleurs qui semblait si lointain pourtant, que vous le reculiez sans cesse. Je t'ai vue heureuse malgré tout, portée par tes années enthousiastes qui font que le monde semble nous appartenir, car il n'est pas possible que cela puisse être au

DES RACINES ET DES AILES...

Quand il s'agit d'avancer sur le chemin que l'on connaît  si bien, tout en n'ignorant rien de la douleur  qui envahit le corps et l'esprit, c'est davantage que de ne plus savoir respirer, de ce que le passé devient l'avenir ou sans cesse il faut revivre sa solitude. Tout en acceptant ce qui est là même si l'on s'y refuse, de se savoir  tellement fragilisée  par ses blessures  ouvertes, abimée par ce chemin de vie ou la douleur se présente pour hanter une existence parfois mise à rude épreuve qu'on ne doit pas laisser se noyer. Les tracas divers et variés, une succession de déboires contrariants voire tragiques, et tant les larmes qui font couler les mots de colère et de reproches, qui nous laissent ensuite avec le sentiment exacerbé de culpabilité, qui n'engendre que tristesse et désarroi. On aimerait pouvoir apprécier les plaisirs de la vie les plus infimes qui soient, et malgré les tuiles qui s'enchainent les unes derrière les autres sa

UNE BALLADE POETIQUE ..

  Il est des sentiments de bonheur qui ne savent qu'enflammer les coeurs, qui nous emportent bien  au delà de l'horizon, des brises de douceur, une lumière divine, qui me viennent de mes chevaux, dés lors qu'ils me fixent dans les yeux... Des regards qui ravagent et entêtent comme de galoper à perdre haleine à mon tour, libre et sauvage  à la fois, aller au vent qui souffle tout autant que dans l'immortalité bleue, juste me sentir partir à mon tour au coeur de moi-même. Je sais vous inventer tels des amis m'unir avec vous, dans l'éternité qui nous  émeut et nous émerveille, dans ce lointain qui bouge, ou la poussière vole en  éclats, les souffles courts, les coeurs en tempête dans ces ballades au gré des vents. J'aime être un cheval fou, un cheval sage, vivre comme dans un rêve avec vous, le regard si étonné de l'herbe fleurie que je foule, d'un joli ciel bleu qui semble ne pas se préoccuper du temps, majestueux et fier mais surtout l'âme  en fêt

L'ABOMINABLE CHAOS

  Comment vivre et survivre dans un monde au  bord de l'effondrement, devenu plus noir qu'une nuit sans étoiles, là ou les gens se croisent, s'observent et se jaugent furtivement  dans une sorte de valse mélancolique. Face à une pandémie mondiale et dévastatrice le tragique se mêle  à la tendresse et à la dérision, pour retrouver un semblant  de vie normale quant à une humanité qui se met à  régresser, un mal qui nous met au pied du mur. L'inconscient collectif nous pousse à penser à un oiseau géant avec son bec, et ses griffes démesurées qui brillent sous la lune, tels les loups garous qui nous effrayaient aux abords de l'enfance, nous faisaient jeter toute logique aux orties. Lorsque tout semble vaciller nous sommes confrontés à une part d'inconnue, autant que de nous mêmes, car quoi de plus opportun qu'une crise pour nous révéler les pires travers des hommes, qui passent en peu de temps de l'insouciance au déni. Devant un mal qui supprime l'avenir

LE SOLEIL D'UN AMANDIER...

Il y a en cette fin d'hiver, un amandier qui semble annoncer le printemps, qui se sentait désabusé et las,  quant à la moindre bise de vent qui semblait le fatiguer, d'être tellement reclus dans le souvenir, les anciens émois et les sillons creusés par des larmes, qui n'en finissent pas de se rapprocher du bord des yeux. Il n'avait pour lui que le mistral, la brume et aussi la neige sous un ciel  souffreteux, un horizon encombré de nuées, en ces jours  ou l'on se sent seule sans trop savoir pourquoi, dans une vie si tiède et sa propre indolence pour espérer un printemps. Et la morne impression d'un hiver à la triste figure, des liens qui se veulent de plus en plus vains, auxquels on ne peut jamais se soustraire, qui font le coeur si cassant qu'il pourrait s'émietter, tout n'étant que défilé de jours, et sourde douleur qui mine. Il semblait se promener sur un vieux chemin, perdre son temps dans un horizon incendie qui tentait d' éradiquer  les omb

LES MOTS DU COEUR...

  " La solitude est une tempête de silence qui arrache toutes nos branches mortes "  Khalil GIBRAN ... Je t'ai trouvée aux abords de ta vie, souriante autant qu'il est possible pour une femme de l'être, mais le coeur fatigué de n'avoir plus rien à attendre, nul horizon à embrasser d'un regard, juste debout comme on t'a toujours appris à le faire. Et je suis resté dans un coin de ta vie si empreinte de mélancolie que je m'y attachais sans trop comprendre que je tombais amoureux de tes blessures  de femme, de l'âme singulière si proche de la mienne  qui faisait vibrer quelque chose en moi. Jour après  jour la passerelle que sont les mots n'ont fait que nous  rapprocher, j'ai failli dire nous retrouver tellement il me semble te connaître depuis toujours, au point de me mettre à détester le temps qui nous sépare, nos deux vies si éloignées. J'ai pris ce qui venait, ce que tu permettais, j'ai appris à lire entre les lignes mais surto

LE REGARD BONHEUR ...

Elle a longtemps été cette lueur au loin, qui semblait vouloir  me raconter ce qu'aimer veut dire, depuis le pays des mille et une nuits qui a su inventer la femme de fantasme, qui sait se faire désirer, se donner avec plaisir  de si bien savoir ravir l'âme et le coeur de l'homme... J'allais et je revenais comme porté par la houle du désir, sans savoir ce que je voulais, noyé dans des vents contraires entre l'Occident et l'Orient, le  premier qui est rassurant de ce que j'en n'ignore plus rien et un autre dont je rêvais  secrètement d' effleurer  les rives. Puis un jour de tempête m'en a rapproché, il y avait quelque chose dans l'air qui me faisait me sentir comme à l'origine du monde, là ou les détails n'ont plus aucune espèce  d'importance, le bonheur étant celui de l'autre, qui s'avance plein de ses chagrins d'autrefois. Je me suis senti revivre au jour comme à la nuit, empreint du soleil et de la lune qui depuis de

L'AMOUR, UNE FLEUR SOLITAIRE ...

Si seulement ton coeur et ta bouche me voulaient comme leur amant je me transformerai en torrent d'amour, pour triompher de ce qui nous sépare, laisser libre cours à nos pensées qui s'égarent pour me donner à toi sans partage... Quand je suis face à tes yeux émus et languissants je me sens l'âme légère et il me semble faire l'amour aux fleurs de l'oranger jusqu'au pleurs de l'aurore, car il suffit d'un songe, un mot, une pensée pour faire battre mon coeur. J'aime les temps heureux ou nous sommes si tendres, qui viennent nous rappeler  que la rose à son amant, l'étoile son firmament, lorsque le coeur ému et l' œil  à moitié fermé, possédée par un divin désir tu laisses glisser ta tête contre ma poitrine. Tu es dans l'envie de verser ton âme dans la mienne  et moi de mettre le  ciel dans ton coeur avec des murmures, des petits riens qui savent nous  enchanter, tellement ils nous donnent  l'impression d'entendre le parfum d'un ba

LE HASARD POETIQUE...

Il faut être capable d'avoir mal à la vie pour l'aimer vraiment, être plus fort que le néant et la violence humaine sans cultiver la révolte et le désespoir, comme  s'il s'agissait de devoir revivre de l' intérieur, à partir de mots et de pensées qui s'emboitent les uns les autres... Il y aura toujours ce chemin des cicatrices, mais plus encore la joie, l'envie et le désir qui sont tel de faire un pas vers ce qui est à venir, marquer un temps d'arrêt pour cueillir ce qui passe par là, oser rêver le plus loin et le plus haut possible. Les mots suscitent des choses qui font appel à notre propre parcours, tous ceux qui se partagent dans des petits moments forcement  intrigants qui nous entrainent vers quelque ailleurs dont nous nous émerveillons en silence, car ils nous font nous souvenir sans amertume. Avoir mal à notre vie et l'aimer quand même, juste à la seule pensée d'un coucher ou d'un lever de soleil, ou de l'ombre fugitive du visage