UN SI JOLI COEUR...


Tu m'as si souvent écrit des mots doux pour accompagner les rêves romantiques d'amour et de bohême, que le sol a semblé se couvrir d'ombres roses, tellement tu es la présence joie et fièvre d'un cœur qui peinait à mourir avant que tu deviennes l'hôte de mon âme.

J'ai trouvé en toi celui qui en chassant les ombres, me fait me sentir comprise sans devoir trouver les mots, et m'a offert le paysage de son sourire pour éloigner tellement de songes oppressants, oublier une vie de soupirs et à nouveau confiance en demain pour suivre une autre route.

Aimer l'homme subtil qui voit mon âme, m'offre des rêves en joyaux afin que je retrouve le sourire d'autrefois, c'est tel une vague qui me submerge et en se retirant emportait les échardes de douleurs d'une vie parfois navrante, un horizon qui s'était assombri.

Il y a tous ces mots qui me disent la folie ou tes désirs s'inclinent, qui décrivent si bien les volutes de mon âme, me poussent à m'offrir impudique à tes envies, tant je suis échouée depuis trop longtemps sur la rive incertaine d'un trop plein qui a noyé mon cœur.

Il est comme un chemin d'humilité qui me fait rêver d'un bois aux frais ombrages, et de ce petit village qui abriterait notre si tendre amour, un désir fou qui rêve de toujours et d'encore, ou je ne ferai que relire ce murmure de mots qui mène au sentier des larmes oubliées.

L'odeur de jasmin, tes baisers au gout de menthe et le souffle d'un pas qui s'emboite au mien me rendent si nostalgique que je pleure en silence l'amour vrai et partagé, qui me pousse à être meilleure, aussi légère qu'un soupçon de bonheur ou des si simples rêves murmurés.

Au coin d'un sourire épuisé, une pensée parfumée se rend coupable d'adultère, et en une nuit printanière voudrait crier au monde entier l'amour que je devrais taire, qui désire me faire aller vers toi pour t'offrir l'ivresse de rencontrer le chemin à l'ombre de tes faveurs.

La vie est un long voyage fait d'éclaircies et de nuages, sur lequel un sourire peut sceller un regard, qui semble fait pour nous, tout en douceur et juste pour notre cœur, qui ainsi aura à nouveau envie de réapprendre à rêver et aimer, pensant que le temps s'est arrêté.

Comment ne pas aimer un si joli cœur qui pensait me séduire et qui m'a fait un cœur qui chavire, comme un voleur de pensées dont les écrits sont le miroir de ma vie, d'un homme dont je devine les blessures et les tristesses qui sait si bien habiller mon âme de poésie.

Hier j'avais le cœur rempli de désespoir et de douleur, seule dans le noir comme une lune embaumée, le cœur lourd et à la fois léger sur un chemin à peine perceptible, mais qui même si l'horizon se dessinait un peu flou, espérait le désir d'une vie qui affleure.

J'avais toujours quelque sourire qui s'échappait des nuits sans sommeil ou tous mes rêves s'égaraient, comme pour me sentir au bout du monde, oubliant l'inconstance des heures et une vie constellée de failles surgies sur le hasard d'un chemin quelconque du destin.

Je veux l'amour dont l'âme resplendit pour n'avoir que des jours qui chantent dés l'aube, tant se savoir aimée rend libre d'oser ressentir des rêves qui seront les témoins coupables, qui nous regarderons nous délester des branches mortes qui tellement s'enchevêtrent.

Je me sens attirée par la magie du verbe de l'homme qui sous ses airs de gosse attendri a fait taire mon cœur qui ressentait la douleur comme un flux de vagues, je sais auprès de lui vivre sans regret et seulement offrir au vent l'esquisse d'un néant qui n'est plus,


"Les cerisiers fleurissent souvent au bord d'un précipice."

Lorsque l'ennui de toi m'effleure je t'imagine m'écrire, et que jamais tu ne m'oublies.





































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