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Affichage des articles du janvier, 2021

UN JARDIN SECRET...

  Lorsque le coeur n'est qu'une béance suspendue dans un présent noyé de  désespoir, avec la solitude affreuse attachée aux pas, les jours sont maudits autant que violents, et les yeux si souvent bouffis de larmes... En des cieux profonds, il y a des folles étoiles qui veulent guider les errants du coeur, ceux qu'éprouve le mal jusqu'à la déchirure, malgré les postures et les airs qu'ils se donnent, et qui  entre peine et chagrin ont le coeur qui se serre. Il est des nuits sans larmes, il est des nuits sans fin ou chacun se demande ce qu'il en est de cette vie qui semble bête à mourir, dont les jours sont des feuillets d'ennui, ou l'on murmure des mots dont il manque incessamment  la fin.  Mais arrive le jour ou tel un pont suspendu entre deux rives, des mots différents  attirent le regard, obligent  un retour qui n'est que les  prémices  d'un rendez vous inattendu, charmant autant qu'audacieux qui vient nous dérober un sourire. Les mots vont

UN BAISER D'ORIENT...

Tu es tel un ruisseau sans fin qui joue sa liberté, dont la nuit est rythmée par l' angoisse et l'instant de solitude, sur les jours longs des rêves et des souhaits, qui songe depuis moi à fouler les sentiers oubliés. A l'annonce d'un chemin qui se  révèle pour réveiller ton coeur endormi, les mots retenus se sont  libérés, la pénombre s'assourdissant de soupirs quant au voyage maintes fois attendu, d'un désir qui étreint le plaisir.  J'aimerais lire le mot manquant sur tes lèvres, pour aller à l'aveu de ce corps qu'il me tarde de trouver, car je ne veux rien que m'avancer vers ton âme aux aguets et me mirer dans ces yeux qui désespèrent, en ces ruines où le coeur s'enterre. Il pleut  toujours des larmes sur les berges du passé, là où grandit l'étrange solitude, qui laisse l'esprit au bord d'un choix ultime qui te fait si souvent reculer, faisant de tes yeux des lueurs qui s'égarent sur les fragments d'un bonheur recueilli

UN HOMME ENFANT...

  Je suis juste un homme enfant qui s'égare dans ses rêves, et avec des mots désire faire oublier le bruit maladroit du silence, juste une feuille au vent sans-abri, ou une âme en frissons qui attend, celle qui est d'un endroit qui sent bon la terre et les pierres oubliées... Un homme dont le rêve facile vole comme un oiseau, vers cette femme dont la bague au doigt ne raconte pas tout et qui oublie si souvent une larme au bord de son café du matin, telle une fleur que personne ne voit, un coeur qui pleure jusqu'à la douceur du soir.  Un oiseau blessé d' indifférence, qui passe de larmes amères en faux regards, et parfois perd ses yeux dans une rêverie indécente, un petit appel de l'âme qui rend vulnérable et heureux, un temps pour oublier les chagrins sans âge, le tissu nacré des peines. Elle va au gré du vent qui la porte en tendresse, en s'amusant de son horizon tel un mur à l' agonie, une mémoire des aubes fugitives qui laissent l'âme et le coeur dole

SUR LE QUAI DU HASARD...

Au gré d'un hiver qui soupire léger, elle a le regard du large, et les yeux dans le flou des choses qui pourraient venir de ces cieux sans présages, une sylve à la grâce  pure, d'une émouvante candeur, qui rêve d'une étreinte qui éclipserait  le monde... Elle est un battement sourd qui côtoie  l'infini, les horizons de rouille qui portent en leur sein un flot de douleurs, les instants fragiles, les visées tendres de l'âme  qui hésite à se laisser aller seule dans les remous de  l'amour, ivre et le coeur battant. Sur le quai du hasard elle est tel un souffle en fièvre, les fêlures de l'enfance, les croquis d'avenir, qui trahissent un émoi mêlé de confusion quant à un songe qui s'étoile, berce ses désirs dans des draps de tendresse, avant de poser ses lèvres sur ses silences. Elle a vu l'azur s'enfuir, ses espoirs s'envoler, son amour devenir un lointain  murmure, et le présent se faire vide et triste sans qu'elle ne sache plus mettre d

UN COEUR DE FEMME...

l'amour est difficile, compliqué, il nous rend heureux mais fou de chagrin quand on se perd sur le chemin du désir, il ne fait que grandir avec un manque, une espèce de vide qui nous rattache à quelqu'un, avec l'appel au baiser qui devient un supplice... Elle a cette façon  espiègle de sourire qui t'enivre de tendresse, à laquelle on s' abandonne  sans peur ni pudeur, pour se sentir sur l'océan d'un coeur, un nuage aux ailes  d'argent, près du charme discret d'un rayon de lune qui laisse se deviner l'envie. Il y a ces brides d'amour à  fleur  de peau, l'émotion si vive, gracile et tendre, et ces mots qui nous dévoilent, nous font nous évader d'un temps qui jamais  ne s'arrête, comme un chemin de luxure ou l'on se chuchote nos secrets en semblants d'amour. J'ai l'âme qui se sent fragilisée et tant déstabilisée de cette tendresse, cette vague au corps qui fait rentrer mon coeur dans sa vulnérabilité, quant à une fleu

L'ENIVREMENT DE L'AMOUR...

Dés qu'on attend entre crainte et désir l'ivresse et l'enivrement de l'amour, il y a toujours un entre-deux qui oscille entre solitude et reconnaissance tant il est difficile d'apprendre à se parler, partager tout en étant loin, car il s'agit de prendre la main dans l'invisible à celle que le temps a blessé. Une femme qui manifeste de la gaité et qui parait heureuse, rayonnante et si belle aux yeux, d'une beauté qui au fil des ans devient plus grande, un sourire candide et ravageur,  un frisson d'amour et un corps en feu dans la pénombre d'un lit. Par delà les chemins de l'envie il y a la magnificence des traits, un long regard lumineux et timide, tant de grâce et surtout le charme innocent au mille présages, souvent contraint par le corset invisible de la société tellement triste des hommes. Au coeur de sa chair, on ne peut que deviner une flamme aux fragrances de miel, un volcan aux ondes voluptueuses, que recouvre l'étoffe vacillante d

UN CIEL DE COUCHANT...

  J'ai marché longtemps sur le sol pierreux des sources, ces prénoms  de fleurs  ou d'oiseaux, d'orage ou de désir, qui font les larmes dans le regard, des yeux toujours pris dans le néant pour guérir mes rêves de ce qui est léger  et retient à la vie... Il y a souvent une part d'inconnu dans les mots les plus simples, un faible coup de vent qui grandit l'écho qui nous sépare de nos désirs, telle  cette envie soudaine que l'on a de respirer l'odeur des cheveux, de celle que l'on conçoit  par l'écrit. Puis les mots sont devenus orphelins, la vie devenant vaine, l' allégresse  défunte, quant à ces phrases aveugles qui s'écrasaient au mur de l'impossible, d'un rêve incongru qui faisait des jours naissants informels, qui appellent les sanglots de voix. Derrière l'illusoire il y a tout un monde caché, celui ou l'on égare nos vies, comme s'il nous fallait nous battre contre le verrou du temps, un horizon cerné d'un orage de

UNE PHOTO DE PROFIL

  J'ignore qui a fait ce cliché ( photo de votre profil ) mais il vous a voulu si parlante que vous vous racontez sans l'avoir voulu, tant vous êtes d'un abord distant et secret par timidité... Derrière le regard en tornade qui entraine tout derrière lui, vous êtes une personne paisible et joyeuse avec une singularité qui charme, ce petit coté star qui vous sied merveilleusement bien, qui fait de vous une femme attachante qu'il faut comprendre. Je sais que vous redoutez d'être envahie, tout en aimant être regardée pour vous sentir plus vivante, tout ce qui tend à vous enfermer vous fait fuir, et même si vous êtes soucieuse de plaire, vous restez toujours méfiante face à ce qui semble de grandes démonstrations. Vous avez un air distingué et un je ne sais quoi d'unique qui dénote à quel point cous êtes vive et assoiffée de savoir et de connaissances, une personne qui aime pouvoir naviguer entre équilibre et  harmonie, dont les maitres mots sont loyauté, grandeur e

L'AMOUR QUI FAIT MAL...

  Entre amour et possession la frontière est souvent ténue, et lorsqu'on a dix sept-ans on pense bien faire en allant toujours dans le sens de celui avec qui on veut vivre, au risque de nous oublier, pour un autre qui va prendre toute la place... Sollicitée sans cesse la femme finit par être épuisée, d'un époux qui devient dépendant qu'il faut comprendre sans juger, car habitée par un sentiment de culpabilité autant que  d'obligation, elle à l'impression d'être une béquille avec une lassitude qui gagne. En plus d'un épuisement de chaque instant, il y a la sensation étrange d'être tout le temps sollicitée, que quelqu'un a toujours besoin de vous, qui provoque un manque intérieur, car sans le moindre moment de paix ou de solitude, on se sent devenir invisible. Il y a ce partenaire qui prend tout, qui attend tout de vous, dont pendant quelques années on accepte les défauts en les considérant autrement, mais qui finit par n'être que quelque présence

QUAND TOUT EST DOUX...

  Je me lève et je te pense, peut-être même que je me mets debout pour être au plus près de toi, par les mots qui sont ce complément d'âme et d'amour pour murmurer ou crier le désir que je ressens pour toi et que tu as si bien su entendre. J'aime écouter mes pensées venir, les voir se glisser vers ce que nous élaborons depuis des jours, ce nid douillet qu'est une relation qui sans se dire se précise,  qui nous amène à rire de tout et de chacun comme si plus rien n'avait de l'importance. Car tout est candeur entre nous, on laisse juste filer nos coeurs vers ces endroits que nous nous permettons, ces vies que nous acceptons de partager, ces mise à nu qui ne nous font pas sentir fragiles, mais donnent davantage envie d'aller vers l'autre. Il y a une saine curiosité dans le fait de tout vouloir savoir de la personne aimée, quand elle éprouve le besoin de se dire, se raconter ou se livrer au détour d'une rencontre qui semble si évidente, qu'elle se re

L'IVRESSE CHARNELLE...

  La vie passe à travers le temps, les amours sauvages aux yeux chargés d'ivresse, les gestes délicats qui nous enveloppent de volupté d'avoir su réveiller la clameur des coeurs, qui se sentent libres de s'aimer et de se gouter dans la nuit de leurs sourires osés... Ils sont comme éblouis, émus et béats, avec des lèvres douces, gourmandes, avides d'encore qui joignent les baisers aux caresses, et des yeux malicieux avides de plaisir qui se perdent à trouver dans l'obscurité d'une tendre nuit, le sentier qui héberge le soir. Dans des yeux à l' abandon ces vies un moment oubliées, aller à ces jeux sensuels empreints de liberté, et se perdre au bal des senteurs, nus dans le clair obscur d'un lieu fabuleux, en ce désir qui nous hante et que l'on fréquente en rêve pour aimer jusqu'à l'indécence. Il y a  tel un frisson de mystères, ce désir insatiable et inconnu qui fait les regards timides et presqu'en  désespoir, dés lors que les mains se che

UNE JOIE EN CASCADE...

  L'esprit qui divague et  chemine trahit les coupables envies d'un nid douillet tapissé de secrets, d'un baiser du désir qui donne la fièvre, de quelque amante de coeur aux seins blancs, qui se laisserait deviner avec des gestes muets et chauds. En nous noyant dans les noces que sont les nuits nous ressentons l'impression d'avoir parcouru en vain le monde, tant il s'agit d'autre chose que des mots ou des instants anodins qui vous viennent, mais surtout un désir impérieux et douloureux. Un coeur qui bat, une émotion, l'amant tant voulu tant cherché, qui va à des sentiments cachés mais prononcés sans regret, prendre ton corps en otage dans ses rêves, te faisant rougir de mots  susurrés, lui même hésitant devant ces désirs gourmands. Il y a des lèvres qui caressent l'âme d'un ultime rayon de soleil perlé d'un désir chatoyant, et la tentation divine enlacée au souffle d'amour d'une envie grandissante, quant à un féminin profond, une palp

CE QUE J’AIMERAIS ...

j'aimerais être là, embrasser tes yeux, enlacer ton corps et faire frémir ton âme. autant que voler tes pensées pour les échanger par d'autres, tellement plus légères. En un regard te faire autre, amoureuse et sensuelle comme au premier matin du monde, pour me faire vivre la magie des sens, l'extase magnifique des amants..  Te caresser des mots qui vont et viennent sans ne jamais se lasser de l'attention que tu leur prêtes comme si à leur tour ils tombaient en amour devant autant de féminité et de gracieuse magnificence... J'aimerais être celui auquel tu penses, au détour des instants que tu te permets, tant il est vrai que tu ne t'accordes que si peu, comme si tu n'en avais pas le droit, que les choses de l'amour n'étaient plus vraiment pour toi.  Je voudrais être celui qui t'éveille à nouveau à la vie, ce troubadour des mots, ce pilleur de non-dits, ce vagabond qui fait son nid dans le coeur des autres, et surtout l'homme que ton coeur te c

LE TEMPS DES PROMESSES...

Parce que l'amour nait de la tendresse, il s'entretient avec douceur, il se doit de renaitre chaque jour de façon nouvelle, pour autant que je me montre tendre et galant, même si j'ignore tout de la manière dont je pourrais t'accompagner  en ces instants. L'amour n'est pas difficile mais il prend longtemps, le temps de comprendre le pourquoi du comment des choses, les mots et surtout les silences qui sont l'écho de ce qui n'a pas été dit, la crainte de  te perdre, mais aussi l'ombre d'un destin qui ne fait que peser. Je suis encore rendu à un sentiment ou tout n'est que promesses et fleurs, quand il s'agit de faire preuve d'humilité, de percevoir les choses avec l'âme, tant mon ressenti est l'évidence qui peut se passer de mots, mais doit se porter au quotidien au fond de soi.  Tout autant que l'amour s'inquiète, il se veut un ange qui vient partager ta vie, l'espoir des heures de troubles et de peines, que même s&

UNE FLEUR DE CERISIER...

   La nuit est une étrange absence de toi, quelque part dans un autre temps, ou vont et viennent par flots, les pensées qui se mêlent et s'emmêlent, s'assemblent pour mieux s'embrasser, dans le silence et la pudeur tue... Il faut aux peuples des âmes se mêler, pour avoir la chance de nous deviner, de nous effleurer et de nous imaginer ensemble, en un jardin étrange et solitaire, sur les chemins d'où vente le hasard, ou l'on s'attend au rythme d'un coeur battant. Ube fille blanche, fleur de cerisier qui se sent sur le lieu d'un regard, se découvrir en vie plus que jamais, en retrouvant des traces de ses pas sur un rivage, et ce temps qui fait qu'en nous connaissons mieux, nous osons nos frissons. Je ne suis pas de ceux qui regardent leurs pensées passer, sachant que les éblouissements comme les désespérances nous apprennent, mais j'ai surtout compris que je pouvais oser demander si je prenais le risque de la réponse de l'autre, aller à un nauf

AMOUREUSEMENT ...

  j'ignore comment venir à toi sans faire le moindre faux pas, tellement je suis à mille lieux de me projeter dans le contexte qui est le tien, ton quotidien ou les besoins rudimentaires, sont une réalité vertigineuse et surréaliste... Comment te dire des mots doux alors que tu es plongée dans une ambiance ou l'on ne se voit plus d'avenir, un pays vidé de sa vie d'avant, là ou les commerces demeurent les seules lumières qui font que la vie ne s'éteint pas complètement. Confrontée à un vécu appartenant désormais au passé, ce moment ou tout te dépasse et que tu continues de vivre, mais de vivre au jour le jour dans une souffrance silencieuse, que te dire, qui ne soit que si petitement entendu. Prise au piège dans ton propre pays tu te soumets à l'apprentissage de la survie, et surtout que t'occuper à ces petits gestes qui donnent une force au présent, pour permettre un tant soit peu d'espoir et de légèreté dans un quotidien lourd. Mes mots ne seraient-ils

LA FEMME ET LE DESIR...

  Lorsqu'une femme est supposée n'être là que pour le bonheur de son conjoint, dans un pays ou l'attitude et les interdits, les croyances, les mythes et les peurs contribuent à l'altération de l'image de soi, elle a le désir qui oscille entre excitation et inhibition. Dés les débuts le fait de se sentir enfermée ou dire adieu à sa liberté, est souvent une source d'incompréhension et de frustration, les prémices d'un décalage de désir qui malgré tout laisse place aux non-dits sources de rancœur et de rancune. L'entente et la complicité s'étiolant, le mari tend à perdre le rôle d'amant pour celui d'ami, laissant les écarts de libido créer un gouffre entre eux, tant le désir n'est pas si naturel, s'il n'est pas stimulé il finit pas s'éteindre, banaliser l'amour c'est le tuer. Les femmes doivent se sentir désirables pour désirer, désirer le désir, d'abord passer par le sentiment, apprivoiser la sensualité et la tendres

LES MOTS QUI AIMENT...

  Il y a dans le hasard une certaine magie, il m'a suffi de retourner à une page tournée pour retrouver l'impression d'être moi à nouveau, davantage peut-être de la lumière que met en moi ce visage à la beauté mystérieuse qui met en moi un sentiment indéfinissable... Comme s'il me fallait m'abandonner enfin à une femme qui disposerait de moi comme bon lui semble, tant je devine que mon coeur en elle ne sera pas éprouvé, elle est désarmante de sincérité, surprenante de douceur, elle sait aimer et tellement le dire d'un sourire. Elle dit les choses de manière authentique, avec la malice qui sied  aux femmes qui savent qu'elles nous ont renversé, atteint dans notre plus profond, au point de nous faire sentir si vivant que plus rien n'a vraiment d'importance, sinon ces instants de confidences. Il est de la vie comme d'un miracle permanent qui  nous entraine toujours plus loin, vers ce que nous n'attendons pas vraiment, et qui en quelques temps se

LETTRE A MA MERE...

  Pour l'œil elle n'est qu'un tendre ravissement, une ode à la vie, de ces senteurs idylliques qui ne demandent qu'à s'exprimer, elle est jeune et si belle que nos yeux ne sauraient se détacher, sinon à regret le coeur au bord de lui-même et si près de pleurer... Mais un jour  elle a voulu se réinventer à sa guise, se lâcher  le temps d'une soirée tout en gardant les pieds sur terre, retrouver les sensations propres à l'adolescence, d'ailleurs elle était célibataire et libre, quel meilleur moment pour pénétrer dans une autre réalité.  Pour essayer, pour rigoler ou peut-être fuir  sa vie présente, ce terrible sentiment de n'être pas à sa place, pas assez aimée ou  considérée, ou seulement d'une faible estime de soi qui remonte à elle ne sait quand, pourtant elle sait qu'elle avait tout et les siens à ses cotés. C'était juste quelque chose pour se sentir bien, se détendre et assurer davantage, une envie d'évasion, jusqu'à ne plus sa

COMME JE TE VOIS...

  il n'est pas aisé de te définir en quelques mots, non plus qu'en si peu de temps sans même avoir rencontré ton regard autrement que sur de très jolies photos, lesquelles je te l'avoue d'ailleurs m'ont si bien envouté que je sais t'appartenir. Je te découvre  optimiste malgré que le destin ne t'épargne jamais, tu tombes et tu te relèves sans cesse, constamment à flancs de montagnes, sans même te plaindre, peut-être de trop savoir que d'ailleurs peut-être personne ne t'écoutera. Vêtue d'une sincérité qui est si désarmante qu'elle surprend, tu es là ou on ne t'attend pas, tu sais dire les choses mais sans blesser autant que tu te montres fidèle dans tes amitiés, tes amours qui se doivent aussi respecter ton indépendance. Tu aimes et tu crois en la vie, elle est toi et tu es elle quoiqu'elle te réserve, ou qu'elle puisse te mener  comme si ton naturel optimisme se conjuguait avec elle, que les choses ne peuvent malgré tout ce qu'

UN REVE D'AILLEURS ...

Tu m'as dévoilé ton âme et je l'ai accueillie, même si j'ai été gauche et mal à l'aise car tu semblais sortir de mes rêveries comme une ombre charmante, que j'ai senti frissonner sur mes lèvres  muettes, celles du vieux voyageur qui se retrouve sur une route fleurie... Mon coeur est devenu  un frêle esquif, devant ton regard singulier et charmant, mais si décidé à t'offrir ce qu'il renferme de tendresse, car sans toi il se sait un exilé sans patrie, qui hier encore tendait le regard vers un ciel obscurci, l'ivresse de l'amour. Je voudrais nous inventer la folie qui nous perdra corps et âme, et susciter la fièvre d'un désir qui chavire le coeur, pour rêver auprès de toi d'un baiser long comme l'éternité, en un calme obscur ou l'âme s'ouvre et  trésaille à l'amour que je voudrais inspirer. J'ai l'émoi de quelque pilleur, un fauve gémissant et si fier devant toi qui n'est qu'un cri d'amour, avec juste la fièvr