UN COEUR DE FEMME...


l'amour est difficile, compliqué, il nous rend heureux mais fou de chagrin quand on se perd sur le chemin du désir, il ne fait que grandir avec un manque, une espèce de vide qui nous rattache à quelqu'un, avec l'appel au baiser qui devient un supplice.

Le féminin à une façon espiègle de sourire qui t'enivre de tendresse, à laquelle on s'abandonne sans peur ni pudeur, pour se sentir sur l'océan d'un cœur, un nuage aux ailes d'argent près du charme discret d'un rayon de lune qui laisse se deviner l'envie.

Il y a ces brides d'amour à fleur de peau, l'émotion si vive, gracile et tendre et ces mots qui nous dévoilent, nous font nous évader d'un temps qui jamais ne s'arrête comme un chemin de luxure ou l'on se chuchote nos secrets en semblants d'amour.

J'ai l'âme qui se sent fragilisée et tant déstabilisée de tendresse, une vague au corps qui fait rentrer mon cœur dans sa vulnérabilité, quant à la fleur de lune qui vit entre ombre et lumière, ces hommes qui épuisent en ne comprenant que si peu leurs épouses.

Elle est comme un fruit désirable que nous pouvons gouter sans fin mais qui passe sa vie à regarder devant, derrière et sur les côtés avec les yeux des autres, comme quelque âme qui se cherche et tombe d'avoir tellement pleuré ses blessures de l'âme.

Elle rêve de gouter à l'ivresse d'un baiser, des chairs fiévreuses qui s'enlacent, tout autant qu'elle aime ces milliers de mots suprêmes qui sont des caresses au corps, un baiser d'âme qui éveille bien des frissons, qui semblent des apparences de vie.

Aller à un ailleurs inconnu, qui me ressemble, qui est moi, pour avoir le cœur qui subit, qui encaisse et qui survit sans cesse, d'en avoir assez d'attendre et d'espérer, tout en sentant une brèche ouverte au vent de la vie, ce chuchotement de l'âme qui te dit d'aimer.

Tu es encore loin mais je sais que c'est toi, ce bout de moi, la flamme qui brule, car quoi de plus normal qu'espérer des désirs semblables quand il y a une intelligence au corps et au cœur qui tend à rendre moins obscur ce qui est de l'ordre de la vie.

Tomber amoureux de l'interdit, de l'impossible, comme hier des nuits de plaisir, tendres ou sauvages, des mots cris et des câlins c'est juste renversant mais qu'il est bon de rencontrer l'élégance féminine, la contemplation d'un cœur de femme.


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