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Affichage des articles du juillet, 2022

MES ADIEUX TENDRES ...

  Je suis redevenu moi, j'ai eu du mal mais j'y suis parvenu, et j'ai ouvert les yeux sur ces bonheurs du quotidien que d'aucuns seraient en droit de m'envier, ainsi que ces petits bouts dont les cris me submergent de joie, en des instants que je n'ai plus le droit de  gâcher ... J'ai envie de te dire à quel point j'ai été ravi de faire ta connaissance, et même si les faits laissent à penser qu'il n'en n'est rien, je puis t'assurer que ne subsiste en moi que de la tendresse, du simple fait de m'être retrouvé loin du chaos d'un lieu empli des mensonges et de la fausseté qui le caractérisent si bien ! Ma main n'a pas lâché la tienne, elle a seulement cessé de la serrer trop fort, car j'ai compris à quel point je t'ai étouffée trois années durant, j'ai tout simplement laissé le temps défaire toutes les  rancœurs, la jalousie et un aveuglement qui me livraient à mes colères. Tu m'es apparue en illusion de bonheur,

DES NATTES BLONDES...

Entre la douleur et le chagrin tu te réinventes autrement qu'en pleurs versés et larmes qui effondrent, faisant d'une existence engloutie, un écrin pour la richesse des sentiments ... Tu sais faire de l' ambivalence   de certains de tes vécus, une force sans cesse renouvelée, quitte à être semblable à une étoile détachée du ciel, qui œuvre  à illuminer ceux qui viennent à graviter auprès d'elle. Telle une enfant  sacrificielle tu as eu à raviver une flamme et sans même t'en rendre compte, assuré ton désir de vivre sur un chemin responsable, quitte à parfois être juste un bâton de vieillesse, l' écho  d'une humanité amoindrie. Il est temps d'accueillir ces instants de libération, et les légèretés de la vie, car entre aimer et craindre tu n'as jamais pu rouvrir les yeux après une nuit de sommeil, sans le vif sentiment d'être détachée de ton existence ! Je crois qu'il s'agissait pour vous deux de la meilleure des issues, lui a eu le temps de

UN OCEAN BLEU ET GRIS...

En moi il y a une légèreté  d'une insoutenable profondeur, quelque chose d’intensément grand qui me pousse à écrire car j'ai peur de  moi-même, et la peur est toujours terrifiante... C'est tel inventer un océan bleu et gris à une vie d'orages, mêler le quotidien à l'écriture, se refugier dans l' imaginaire de rencontres fortuites, intenses et parfois justes légères ! J'ai ma façon poétique d'être au monde, et j'aime ce rêve que viole la réalité, ces jolies femmes qui me bousculent, créant parfois un lien qui s'approfondit et me change. Chacune d'elles m'apporte  une belle vague d' émotions,  qui me plait et me nourrit,  suffit à combler la fêlure  de la douleur que laisse le mal être,  la solitude et le chagrin qui pressent le pas. Comme je n'aime pas vivre avec un coeur au fond de moi tout en regardant la vie, je me plais à rechercher d es liens  d'âmes, en des instants suspendus pour n'être pas juste l'homme dont le

AU COEUR DES SECRETS D'UNE FEMME...

Parce que tu as envie  d'être seule et non de te sentir seule, tellement le silence n'en dit pas assez, et que la peur et l'indicible envahissent ton esprit, tu te voies comme une baie sur une branche...   Tu as les yeux discrètement   cernés, et l'air complètement épuisée à force de vouloir  te débrouiller avec ce qui ne va pas, ces histoires vouées à ne pas durer mais qui nous  accompagnent toujours. Et une vie qui ressemble à une bruine imperceptible dans laquelle on se promène, avec des yeux ouverts sur un ciel sans nuage sans avoir l'air trop  désespérée, quand on pourrait crier je suis trop seule ! Si tu n'es pas du genre à estimer ta valeur en fonction du regard des autres et que tu restes toujours en accord avec tes principes, il n'en demeure pas moins que tu restes un coeur pris ou à prendre ! Lorsqu'un conte de fées  devient addiction,  et que l'on se contente  de petits riens  qui sont des pleins,  on a envie d'être écoutée  et compris

LA PRECIOSITE DE TON REGARD...

On connaît  tous un bonheur qui semble  vouloir nous échapper, et la préciosité d'un regard qui se veut un baiser à la vie, l'esquisse d'une folie ou l'ivresse d'une passion, qui se veulent douloureuses... Il suffit de lever le voile sur ses sentiments, les souffrances que sait si mal cacher le coeur, et à défaut de pouvoir les dire, écrire les instants délicats que nous rêvons, en embrassant l'amour dérobé au destin ! Car il faut sans cesse aller à la rencontre d'un vermeil sublime aux lèvres, au rêve qui sans raison se  dessine, ce tant d'attirance qui se fait l'horizon d'un rêve, et le présent d'un amour en évidence. On s'imagine trop souvent que nos regards vont nous revenir, on se sent loin du rivage, et on écrit l'écume des chagrins à l'encre des blessures et des nuits d'insomnie chassées par l'aube... Le coeur accolé au passé  et le regard au loin,  avec juste des valeurs en héritage, tu te suffis des embruns de l&#

UNE REVERIE TENDRE...

J'aimerais qu'un jour elle s' éveille   Amoureuse de moi ou du jour, Juste sur son visage glamour   un sentiment joli et moins rebelle ! Elle est l'attente qui un jour sera Ou simplement la belle illusion A laquelle j'ai emboité  le pas,  Afin de ne point perdre la raison ! Je voudrais seulement de ces mots Evoquer un soubresaut délicat, Ces sentiments qui sont nos maux, Quand les amours ne se croisent pas ! Et lui dire il emporte peu qu’elle soit En d'autres horizons que le mien, L'essentiel étant de te tenir sa main Au gré de ma  rêverie  et de mon émoi !  A ma plus tendre rêverie...  

QUAND ILS S'EN VONT...

    Lorsque le vent mauvais du destin s'engouffre en notre automne, après avoir fait du printemps un clair  obscur, et ravagé un bel été on voudrait pouvoir crier une colère qui restera pourtant muette. Quand à tant de ces années enfouies sous le  désespoir, ces nuits et ces jours à broyer du noir, à ne voir de la vie que l'envers et un horizon qui semble pétrifié, presqu'à bout de souffle sans rien y pouvoir ! Et il y a le monde qui continue sans nous, ignorant de la petite vie de rien foulée aux pieds par le hasard d'une naissance, à laquelle nous ne demandions rien et à laquelle on s'imagine devoir tout. On avance de n'avoir nul autre choix,  hanté par de tristes souvenirs,  sans cesse précédés  par les fantômes  qui ont fait de nous des ombres,  et que nous n'imaginons  même pas pouvoir abandonner. Car le pire serait fait, ils auraient réussi à nous entrainer à la haine qui les a eux mêmes nourris le temps d'une vie tristement passée à nuire sans rep

UN LIVRE A LA MAIN...

La femme que j'aime a un côté espiègle qui charme et interroge à la fois, une allure pleine et entière qui attire irrésistiblement,  se veut à la fois une surprise, une émotion et pourquoi pas une histoire ! Elle change mon regard par sa vivacité et son sens de la repartie, elle est d'une beauté charmante qui  trouble mes certitudes, car je la sens habillée de dignité,tellement mystérieuse et  inaccessible ! Je devine un feu qui s'entretient et l'identité originelle en clair obscur, l'amie qui peut passer du mutisme au bavardage dés l'instant ou elle se sent en confiance, d'être autant courtoise que conciliante. La  femme qui interpelle mon coeur est réservée et discrète tel le cheminement d'une pensée, mais aussi un brin comédienne, qui laisse à deviner la fillette joviale et enjouée, que devaient adorer les siens. Elle a une langueur irrépréhensible  qui semble épouser la vie,  laisse facilement imaginer une voix  qui susurre davantage  qu'elle ne

AU FIL DE TES ECRITS...

  Emmène moi vers la forêt au bout des collines,  et au dessus de la beauté, là ou les amoureux aiment s'embrasser, et ou les filles du vent nous laissent constamment entre le voyage et ...l'errance ! Traces moi les contours du pays que j'ai oublié, et rends moi nostalgique et douloureux de te voir dans la couleur rouge des fleurs de grenadiers, une douce brise marine et un soleil éclatant. Peut-être  verrais je enfin la beauté de ces paysages  qui n'a d'égal que les corps de femmes,  lesquels entre heurts et malheurs   tant les mots silencieux et rares  sont d'une  impérissable  musicalité. Je t'aime toi dont les écrits semblent voués à la voltige  des vents, tant le dire poétique est fragile et ténu pour ceux qui n'y voient que des paysages tourmentés, et un  sanctuaire  de minces  souvenirs. Tu as la vertu du bien dire, une si étrange indifférence  quant à toutes les vies d'avant, ces déchirures vives et ancrées en nous, et les fragments de vécus

LE NACRE DU SILENCE...

  L' algérienne  des rives de la méditerranée en croisant le chemin de vie d'un enfant des  montagnes de Kabylie, fait que reviennent des parfums de là bas, la glèbe de souvenirs qu'on croirait oubliée. J'ai toujours l'œil un peu humide d'une éternelle nostalgie, pour mon pays que j'aime tant, devenu un arc en ciel entre le passé et l'avenir, et la femme qui veut me ramener en terre d'Islam. Il nous a suffit de marcher sur ses rivages et évoquer des fécondes divergences, le secret de nos non-dits, et au sortir du murmure ou d'un silence faire que s'accouplent nos pensées les plus secrètes ! Sur les ailes du temps mon âme est restée peines et joies  mêlées, la mer et le ciel algériens m'ayant manqué inconsciemment, je pense avoir toujours écrit avec les yeux d'un enfant triste. Depuis ce petit village de  Kabylie ou les hivers sont rudes et les étés arides, je sais que dans la vie le cœur  ne suffit pas, et qu'il ne faut jamais arr

SUIVRE UN SOURIRE...

  Je me sens un homme qui va vers une autre aurore, et qui osera la rencontre qui sera la caresse qui s'inscrirait en  évidence, l'autre vie qu'il me semble reconnaître sans savoir l'exprimer... Il a suffi que tu m'effleures pour laisser ton empreinte, pour être les "si " d'un destin que je perds de vue, l'amitié qui peut être l'amour d'une vie, mais tant une poussière d'étoiles qui séduit et attache. Dans l'océan des rencontres entre harmonie et désaccord, on tente d'aimer sans abimer, et de mélanger deux mondes intimes dans des rencontres fugitives supposées nous mener quelque part. On suit un sourire qui se contente de barrer un visage, et un regard qui nous fait nous envoler, qui s'invitent à nous et qu'il ne nous est plus possible d'ignorer, tel pour nous savoir encore vivants !  Car à force de vivre on ne sait plus ni ou l'on va, non plus que d'où l'on vient, on avance en perdant les choses jolies d

JE SUIS SI BIEN AVEC TOI ...

 Depuis elle me revient le pays cher à mon coeur, les paysages aux flancs rongés et déchirés par les flots, tout autant que l'immensité d'un ruban de collines et montagnes confuses... La sorte de crépuscule  souriant ou l'aube heureuse qui annoncent le rêve, tel s'il s'agissait de la femme qui va et vient dans mes pensées, et que je me sais aimer d'amitié, d'avoir toujours été là au gré de ma mémoire. Je vais à elle avec empressement tel à un bonheur qui m'aurait  fortement manqué, et même si je ne la connais que depuis peu, elle me donne l'envie, ou le vibrant désir de renouer avec mes origines.   Elle a la beauté des femmes de là bas, si féminines de l'intérieur, ces soeurs, ces compagnes, et aussi ces amies auxquelles  nous nous confions volontiers, tant le précieux de  leurs yeux illumine nos vies. Depuis quelques jours je me retrouve beau, aimant et si prévenant tel que j'ai toujours rêvé  être, sa  présence étant l'infinie quiétude

L’’OCEAN DE LA COLÈRE …

Je me suis laissé surprendre  par la beauté d'un océan,  en un jour de bleu plus tendre  que tous ceux dans le ciel,  et j'ai rêvé mon Dieu  j'ai rêvé à perte de vue,  jusqu'à ne plus savoir me réinventer ... Mais en lui il demeure bien des mystères, e t de choses enfouies  qui ne se découvrent  qu'à l'aune des années,  et en l'indicible des partages  qui en me le dévoilant,  me rattache à lui  plus qu'à moi-même ! J'ai aimé me perdre par amour et surtout subit son écume,  bien souvent j'ai été emporté  par ses vagues de colère,  tels des ressacs incessants  qui me brisaient,  et surtout me faisaient  sans discontinuer culpabiliser. Je me suis contenté quelques temps  de l'observer de loin  en une ligne d'horizon  qui renvoyait ses côtés attirants,  car j'étais toujours  dans l'opiacé du désir, et tellement amoureux, moi qui ne subissais jamais. J'ai maintes fois mis un genou à terre,  plié sous le joug nouveau  de l'amiti

UNE BELLE RENCONTRE...

Parfois j'ai le regard qui se porte au delà de la méditerranée,  vers les jeunes filles  que j'aurais pu rencontrer,  belles comme des clairs de lune  mais dont les destins  semblent figés dans les étoiles. Et je songe à ce qu'eut été ma vie si d'aventure c'était l'une d'elles qui avait capturé mes yeux, fait de moi son idéal et très simplement épousé pour me garder là ou ma vie a pris naissance ! Je l'imagine belle tel le ravissement qu'est l'été, et joyeuse comme celles qui n'ont rien que le sourire  et un joli cœur  amoureux  pour poser les jalons d'une vie  dont la simplicité fait office de bonheur. Souvent je croise le chemin  d'une de ces belles,  nos deux chemins parallèles  semblent si bien faits pour se fondre l'un dans l'autre,  que le regret se fait plus amer encore,  ma vie aurait été et je le sais si différente. Et je m'attarde là ou il est déjà trop tard,  comme pour m'imaginer la vivre,  nourrir une foli

UN DESIR DES PLUS DELICATS...

Il fait beau le soleil est au rendez vous et toi tu sembles de plus en plus belle,  féminine  au point de me faire oublier qu'à toi je ne dois pas aspirer, et mes yeux ne point flirter en l'indécence des tiens ! J'ai été élevé dans le respect de notre culture que je comprends à peine, tant elle interdit tout, tel pour nous obliger à sans cesse la braver ou la rejeter  passant parfois bien loin de nos aspirations profondes. Je te sens femme dans le moindre de tes regards, et te devine autre que celle que tu laisses  ap paraître  sans pour autant être effrontée, juste un langage des yeux qui permet et s' offre  à la folie des sens. L'attirance que tu exerces  sur moi je l'ai combattue, et  si mes yeux te devinent dans chaque brune qui passe je tente en vain d'en fuir l'idée, ne voulant pas t'emmener avec moi en l'abime qui nourrit le désir. Je lève si rarement les yeux d'habitude de savoir les sujets tabous et entendu bien des romances folles c

LES EMBRUNS DU PASSE...

  Toutes les brisures de la vie et ce qui fait terriblement mal étaient dans la salle et bien au delà des traits des uns et des autres, tous ceux marqués par le destin et des chemins de vie injustes...   Il y avait en nous une indicible mélancolie et le sourire des éclats de souvenirs et tellement de rêves passés, les rives d'une nostalgie heureuse qui nous a réunis pour une soirée. Et tant d'enfants dans l' allégresse  de vies en devenir, les espoirs des uns et des autres si souvent, les lumières qui s' efforcent  de briller à l'aune des décennies qui se sont enfuies en rictus de regrets ! Et pourtant nous étions tous là heureux de nous retrouver, tel si l'instant figeait la pensée et ramenait les mémoires à des moments heureux, qui font oublier les relents de l'amertume... Les heures ont eu raison des sourires rentrés, et nous nous sommes mélangés dans un brouhaha  de conversations diffuses, la tendresse et les émotions en prenant le pas sur le silence no