L’’OCEAN DE LA COLÈRE …
jusqu'à ne plus savoir me réinventer ...
Mais en lui il demeure bien des mystères, et de choses enfouies qui ne se découvrent qu'à l'aune des années, et en l'indicible des partages qui en me le dévoilant, me rattache à lui plus qu'à moi-même !
J'ai aimé me perdre par amour et surtout subit son écume, bien souvent j'ai été emporté par ses vagues de colère, tels des ressacs incessants qui me brisaient, et surtout me faisaient sans discontinuer culpabiliser.
Je me suis contenté quelques temps de l'observer de loin en une ligne d'horizon
qui renvoyait ses côtés attirants, car j'étais toujours dans l'opiacé du désir, et
tellement amoureux, moi qui ne subissais jamais.
J'ai maintes fois mis un genou à terre, plié sous le joug nouveau de l'amitié amoureuse comme s'il s'agissait de nourrir l'espoir d'être un jour le bienvenu, et seulement traité comme tout un chacun !
" On ne peut ne plus aimer l'océan, quand on le quitte c'est toujours avec l'âme qui se serre."
Je l'ai vue élire dans son firmament de toutes petites étoiles, et combler de sa présence des parfaits inconnus, puis aller chercher la beauté là ou je n'en voyais presque pas me faisant davantage sentir son indifférence.
J'ai louvoyé de mille et une manières au point de ne plus savoir qui j'étais vraiment, et j'ai perdu bien du temps et tant de ma superbe à l'approcher mais rien n'y faisait tout en ignorant jusqu’à ce jour pourquoi !
Je m'étais promis de ne jamais partir, et ne point le quitter était le défi que je m'étais lancé mais j'avais comme oublié que la houle écumante d'un océan
réduisait même les roches à l'état de sable...
" Il plongea dans les vagues bleues des mots, des lettres, des lignes comme on plonge en apnée dans un océan de doutes. "Michel BUSSI
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