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Affichage des articles du mai, 2020

UNE NUIT DE RÊVE....

 Depuis peu mon horizon se réduit à toi, qui m'a fait quitter la pâleur des jardins perdus, la chaleur des regrets, en ayant juste le coeur à rêver avec moi, puis vouloir emprunter la route qui mène à la tendresse, avec celui dont tu ne savais rien... Une sensation étrange, un long frisson, un vertige qui nous gagne, ont précédé ce désir qui vient de la déraison, cette envie de rester ensemble, pour ébaucher des rêves, nous raconter nos secrets, nos sentiers chiffonnés autant de promesses perdues, que nous cherchions encore. Nos coeurs se sont enthousiasmés sous une lueur nouvelle, remplis de corbeilles de mots, un autre temps des cerises, de longues journées sans fin, des douces soirées exquises, là ou même le silence se fait un soleil de l'espoir, pour nos rêves dispersés. Nous avons peuplé nos solitudes l'un de l'autre, à en oublier le cordage des jours et des nuits sans sommeil, les larmes qui perlaient sous nos paupières, et au reflet moiré de cette

MON FOL AMOUR ...

Tu as des mots Doux et chauds,  Comme un chaton de laine,  Blotti contre ma peau, Des mots tout de tendresse Qui doucement caressent, Des mots réconfortants,  Dans le silence angoissant, Des mots un peu fous,  Qui mettent mon cœur à genoux. Tu as des mots,  Telles ces musiques Qui font rimer mon existence,  Avec  joie de vivre et espérance, Des mots confidences Que nourrit la confiance, Des mots pudiques,  Et autres parfums magiques.  Des mots si bons Qu’à les entendre,  J’en éprouve des frissons. Tu as des mots Qui résonnent en moi,  Comme des prières de foi, Des mots que je n’attendais pas.  Des mots si tendres Que sous les cendres,  La vie reprend ses droits. Tous ces mots,  Qui me viennent de toi Tel un grand souffle d’air pur, Tes mots d’amour Sur mes blessures...

AIMER À S’EN RENDRE FOUS ...

 Je t'ai aperçue dans un rai de lumière, telle une mouvance en volupté, qui viendrait lever le voile sur nos pensées interdites, ré-ouvrir nos coeurs engourdis au feu de leurs envies, une femme qui se plairait à violer les pudeurs camouflées dont s'émeuvent nos âmes...        J'ai posé un regard sur tes folles envies, venant transgresser toutes mes secrets, me bouleverser d'émotions, dans une audace aux brûlantes saveurs, lorsque l'instant se fait fièvre, que la folie jette sa part d'ombre sur nos âmes perverties dans des reflets virtuels. Les mots étant une myriade d'étoiles, nos désirs se sont faits coquins, nos fantasmes libertins, et nos regards aimants des caresses obsessives, qui nous entremêlent dans un désir gourmand, quitte à nous rendre fous et ne plus réfléchir, afin de partager sans penser au devenir. Ton visage est une invite à succomber à un bonheur audacieux, t'aimer d'indécence, m'évader d'un monde insidieux pour succomb

AU MILIEU DE NULLE PART...

J'ai survolé tes mots que j'étais heureux de voir en nombre, comme s'ils revêtaient une importance capitale pour moi, je ne lisais pas, je regardais sans comprendre la gravité d'une vie derrière quelques lignes, avant que de concevoir ta dernière phrase, " parfois je suis tellement fatiguée."         Et j'ai pris le temps, une heure, deux peut-être de lire ce que tu vivais, ce pays de Cèdres, encerclé par le feu, enveloppé par la fumée, ces tristes quartiers qui échappent au regard, entre larmes, pleurs et destructions, et je puis bien te l'avouer, j'ai eu honte tout à coup. J'ignore pourquoi inconsciemment j'occultais que nous n'étions pas dans le même pays, comme si tu te trouvais dans la ville d'à côté, ou l'on ne risque pas de perdre la vie à chaque instant, quelque part ou le temps s'écoule doucement, et que le seul danger qui guette est l'ennui. J'ai pensé à tes chuchotements, tes sanglots entrecoupés, te

UN RÊVE DE PETITE FILLE...

C’est une petite fille qui vivait au loin Caressée de son soleil et emplie d’espoir,  Une femme dont le charme certain, Et les rêves m’ont raconté une histoire... C’est un gamin qui venait aussi de la bas, Délaissant sa montagne pour une ville, Qui n’avait pour elle que le brouhaha, Qui s’est emparé de son âme bien puérile... C’est juste un pays qui tant se lamente, Pour avoir laissé partir tant de ses enfants, Qu’il a jeté sur un chemin de tourmente, Là ou nul sentiment vraiment ne les attend... C’est une région au delà de toute raison Ou se dorent les fruits, se pâment les filles,  Là où des garçons éperdus, sans ambitions Ne leur chantent que la balade de l’ennui...   C’est juste tel un conte des mille et une nuits  Une jeune femme qui lassée du jour finissant,  À écrit à celui devenu depuis plus que son ami,  Dont les vers ne sont que de si tendres tourments ... C’est juste un pays ou je pensais avoir vu le jour,  Avant qu’une fe

L’AUBE D’UN SENTIMENT...

Tendre ami, lève-toi, une âme de coeur t’attend ! Femme-fleur dont le corps exhale ces parfums, Odorants et plus profonds que ceux des jasmins Excitant tant tes sens, te laissant frissonnant.. Femme-fruit dont les lèvres, rouges et veloutées, Attirent par leur goût sauvage, suave et sucré  Les baisers passionnés d’un amant déjà enivré, Tentants comme la pomme, qui s’invite au péché... Femme douceur sachant par une grâce innée Susciter la rêverie d’une tendresse partagée, Avec délicatesse attendrir son amant... Femme-passion pouvant, sans le moindre cri S’éprendre des flammes qu’offre parfois la vie,  Tendre ami, lève-toi, il y a l’amour qui t’attend... Les mots doux ...

L'ANGE AUX AILES BRISÉES...

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  Parce que tes ailes se sont brisées aux lisières de l'enfance, que l'exil forcé loin du soleil t'a davantage meurtri, tu t'es mis en colère... Tu t'es transformé en ce sale gamin, que tout le monde aimait bien quand même, car il ne parlait jamais de lui, mais tellement des autres, qui a d'abord frappé de ses poings sans être entendu, crié son enfance, son pays de coeur, son âme à l'envers, tant il se sentait orphelin de tant. S'arranger avec ses fantômes, juché sur une vie remplie  d'idylles ensevelies dans des drames, c'est choisir de résister à un destin qui ne veut pas de vous, autrement qu'en vous le faisant payer de mille manières, ce devait être difficile d’être toi Guy. Faire rire plutôt que pleurer, livrer tes colères ainsi, qui d'autre que toi aurait pu y parvenir, tu as noyé ta folie en nous faisant applaudir à tout rompre, fais de la scène un hôpital psychiatrique à ciel ouvert, tu soignais tes blessures en cognant sa

J'ENTENDS SOUVENT DES RÊVES DE SOLEIL....

  Le coeur à contrevent, dans un ciel sans bornes aux nuages blafards, me fait un regard perdu dans lequel ne se trouve nulle grâce, quelque femme femme ténébreuse et douce, qui serait les roses de demain... Dans le fil de ma mémoire, les songes sont des cendres, des fonds d'illusions, une mélancolie étouffée pour l'enfant à naître que je suis, un coeur qui garde toujours ses volets ouverts, en pensant  niaisement que derrière l'horizon se cache l'éternité. Malgré le temps qui fuit, je serais toujours le mendiant de ces souvenirs dépassés, de bien des sourires qui gardent la fraîcheur du vent, et de ces amours doucement désespérées que sont les aurores qui blessent nos  espoirs, quand plus rien n’exprime l'amour.. Pour des femmes qui venaient et se retiraient, j'ai tu bien des poèmes, tant les jours semblaient enclos dans mon errance, qui se cachait derrière des mots qui accrochaient le désordre, me laissaient davantage suspendu entre la tendresse et le m

LE BONHEUR FUYANT....

Une amourette désenchantée nous plonge parfois dans le plus grand des désarrois, comme si plus rien d'autre n'avait de l'importance au vu de ce qui s'écroulait, de cette croyance que celle-ci revêtait à notre insu, semblant plus essentielle que jamais à notre bonheur... Embringués dans un rythme de vie effréné, nous fondant dans une humanité grouillante, nous perdons notre temps en frivolités de toutes sortes, qui nous font oublier la misère intérieure dans laquelle nous surnageons continuellement, en nous noyant dans une boulimie de l'avoir. Nous nous laissons entraîner dans un système de valeurs fausses, le culte de l'argent, les apparences futiles, l'illusion des obligations qui nous font nous sentir importants, pour acquérir des biens qui ne sont en fait que des prétextes à nous fuir, de manquer de cohérence avec nous mêmes. Il suffit de contempler nos attachements, et réaliser à quel point être triste et malheureux est devenu banal, combien souri

UNE QUINZAINE DE JOURS....

  Une quinzaine de jours a suffi pour me rendre le sourire, me rappeler à  quel point la vie est délice, comme je suis bien dans ma peau d'homme, celle de tous les jours, que j'ai longtemps si âprement défendue, comme si je m'étais forgé un chemin .. A mes jours il n'a toujours manqué qu'une petite lumière, une compagnie délicate, que j'aime sentir à mes côtés, pour juste lui signifier des mots doux, ceux qui autrefois m'ont fui, afin de me rendre compte à quel point, il eut été facile pour ma mère de me les dire. J'ai toujours aimé donner de moi, de la gentillesse qui m'habite, comme un partage ou je m'empresse de l'autre, d'une femme que je sens entendre une solitude lointaine, le chemin tortueux, l'écho à ma lointaine enfance, quand personne ne semblait me voir. J’avais beau pousser des cris, puis plus tard des silences, pour dire à quel point je me sentais mourir en dedans, j'étais seul les jours autant que les nuits re

LES CRIS DE L’ÂME

Emmène moi dans le creux de tes rêves Que mes tourments s'apaisent en une trêve, Emporte moi bien près de ton regard rieur Afin que sèchent les pleurs en mon cœur  Laisse fondre mon âme dans la tienne Et entraîne moi vers une rive lointaine, Nous partirons vers les dunes de sable,  Vivre les émois  d’un bonheur ineffable.   J’écouterai ton silence habituel  Et je lirai tes mots sans paroles,  Tels les prémices du lien éternel,  Dont mes chairs déjà se consolent.  Nos pas s’effaceront dans l'infini sauvage, Intemporels instants, remplis d’outrages, Qui me verront tomber une armure pérenne,  Et enfin te recevoir en caresses souterraines... Quand une femme brise le silence ... SANGLOTER D'EXTASE... Des refus qui irritent aux douces joies d'une femme qui s’abandonne à ses sens, au plaisir et au libertinage des mots, aux tourments  du désir, il y a un val perdu entre désespérance et jouissance, une fêlure ou une nostalgie l

COMME AU PREMIER MATIN DU MONDE...

       J'irai à ce rendez-vous que la vie permet, j'irai à elle comme on va vers la lumière, tel au premier jour du monde, car j'ai à nouveau envie de conquérir, de bouleverser une femme à l'en faire pleurer, quitte à la sortir de sa routine, l'entraîner dans le sillage si souvent refoulé. Comme pour lui faire éprouver ce que moi-même je ressens, la nette impression d'être enfin ailleurs, d'attendre à nouveau quelqu'un et de ne plus s’appartenir sinon pour tout partager, tous ces moindres détails qui prennent de l’importance, alors que rien n'a changé. Vouloir précipiter le jour qui tarde à venir, voir s'en aller les heures qui séparent, nourrir un peu plus le sentiment de vie qui depuis peu s'est emparé de nous, avoir l’indicible sensation d'exister tout en étant toujours soi, de cette autre qui aime ce qu'elle devine de vous. J'irai ce matin à elle, comme ça sans même réfléchir à ce que nous nous  dirons, juste mu par le

LE MYSTÈRE DE MON ÂME...

 L'ombre du temps s'est rapprochée de moi, faisant ressortir tous les bleus de mon cœur , comme pour me rappeler les méandres de mon âme, me faire voir à quel point les grilles de mon jardin semblent rouillées. Les contours de l'espoir se sont retirés devant les confins de l'ennui, je n'ai plus la force d’espérer les soleils incertains, les suaves senteurs, et les chagrins sans âge qui obligent l'ultime bien-être de la solitude, les quelques larmes versées au ciel. La vie s'est à  nouveau vêtue en mendiante, tel un rivage perdu sur un chemin banal, un jour qui naît avec lenteur, un frisson dans la nuit qui espère le matin pour oublier ses chagrins de sommeil, ceux d'un poète pensif au regard illusoire .       Mais des brins d’espérance ont eu raison des barreaux dans l'âme, ces quelques vers esseulés qui parlent d'une mémoire qui s'endort au miroir du passé, d'un visage éclaboussé de pleurs, tant de rochers ourlés d'écume, qui n

ETRE LA ET AILLEURS...

  Les yeux mouillés, un tremblement de la main, un instant d'éternité qui se change en crépuscule, choisir de rester en étant libre de partir, décider de faire l'amour avec les mots, ces mille éclats d'émail qui ne nous abandonnent jamais. Aimer les primevères et les violettes cachées, nos mains enlacées qui se jurent pour toujours, nos premiers faux pas qui font du sentiment un simple geôlier, toutes les blessures et les ans qui nous font nous sentir si tiraillés, dans une vie aussi courte. Les souvenirs d'antan, les yeux d'autrefois, le ciel étoilé, les ombres du passé, les visages de femmes  que nous avons cru aimer, l'instant ou s'éprouve un plaisir vaporeux d'où émerge un fleuve de mots, pour finir une histoire qui n'avait pas sa fin, et se sentir un homme au feu  du soir. Un paquet d'amertumes, de souvenirs et de déceptions, que le resserrement du temps accentue, nous renvoyant tantôt au clair soleil de la jeunesse, ou à ce pau

PASSE LE TEMPS....

Passe le temps… Le temps nous est bel et bien compté Le balancier de comtoise n'oserait le contredire,  Indompté, fougueux, dans sa course effrénée Il ne sait comment refréner son allure. Si le temps nous était plutôt conté On aurait peut-être appris à ne jamais le perdre, En conflit, en bisbille et autre calamité C'est en terre de quiétude que s'épanouit le cèdre. Pourquoi diable s'obstiner à faire chavirer La seule arche qui abrite la famille humaine, Cet essaim de couleurs et d'humeurs bigarrées, Qui ressasse, hélas, ses dépits en rengaine. Quand les cœurs sciemment sont mis en caveau Et les tendresses, à dessein  enfouies Que de rage on écume, comme moussent les ruisseaux On oublie les vraies valeurs de la vie…

LAISSER S'EXPRIMER NOS CŒURS....

         Je te sens perdue au milieu de nulle part, contre les murs du petit jour, avec tant de rêves froissés, des journées sans fin, mais dans tes yeux armés des premières promesses du soir, je sais que je me vois... Tu es telle les forêts profondes, les îles à rêver, mélancolique comme les princesses d'avant, un lyrisme de nuit, un hymne à l'été, ou l'on sent bruisser la vie qui ploie sous la caresse du désir, qui passe tel un rêve, dans mes pensées combien incertaines. Ta peau calice s'illuminant à l'azur du ciel, et ta taille ceinturée dans un lacis de dentelle, font que mon cœur je crois, s'est brisé en voyant ton sourire s'envoler vers moi, telle une caresse qui embrasse l'âme et distille le charme, dans un nuage d'azur vaporeux. J'ai le cœur qui exulte aux échos tendres de ces autrefois, ou les sentiments ressemblaient à des perles de jasmin, des pétales voilés et pleurs de joie, de ceux qui se retrouvaient pour se révéler leurs â

ÉCLATS DE MIROIR....

  Il y a l'ivresse qui jaillit des mots, semblables aux marées s'en allant, laissant derrière elles un ciel blessant, cruelle procession pour des rêves mal écrits, qui souffrent le chant des secondes... Trop souvent sur le fil des douleurs, les regards chavirés guettent les portes de l'oubli, pour tenter de laisser derrière eux une terre de souvenirs, une simple vie, de modestes joies qui sont à peine des coups d'éclats, juste des entailles sur un coeur peu précieux. L'aube éloigne les rêves, les étoiles s'enfoncent dans l'amer, une paix de sous-bois au parfum de frimas, qui semble vouloir recueillir toutes ces vies éparpillées, ces éclats de miroir aveugles aux tendresses, ces vagues océanes travesties en rêves de satin.       De soupirs indistincts en bras de sable blanc, l’insomnie des étranges lassitudes, fait de nos vies des vieux poèmes inachevés ou sont censés se promener ces fragments de rêves épars, ces vers d'un autre temps, ces nuits

LA DOUCEUR MUETTE DES SENTIMENTS .....

  Tel un voile langoureux couvert d'un drap d'étoiles, des reflets de brume qui ressemblent étrangement à des sentiments portés en bandoulière, se sont abattus sur des regards perdus, des rêves ravagés, la douceur muette d'un amour alangui dans ses silences. Le vent a soufflé un air d'océan venu chercher quelque mélodie dans les vents du printemps, une chanson venue de loin, telle une fontaine de lumière qui annonçait de beaux vertiges, de belles caresses, un souffle qui semblait chuchoté pour  toujours. Mais les yeux aux reflets d'or mouillé de ces deux-là, n'ont pas trouvé la suite à donner aux illusions qui à peine évoquées se transformaient en écume sur des brisants, les abandonnant comme éperdus et éperdument, dans le miroir de ces lendemains ou pleuvent les silences. Sur leurs lèvres en lisière de leurs cœurs, planait un soleil évadé dans un ciel dont l'azur s'était éteint, chacun attendant de l'autre qu'il crie ce que lui même reti

J'AIMERAI TE PARLER DE SENTIMENTS...

       Nous nous sommes promis plus de légèreté, quant à ce sentiment venu nous surprendre, qui se dissimule derrière nos gênes, les valeurs qui nous ont été inculquées, le regard des autres et même d'un Dieu omniprésent dans notre religion... Ce fut dur autant que délicat pour moi de te faire dire ou penser des choses, t'emmener hors des sentiers battus, t’entraîner à être dans d'autres pensées que celles supposées être les tiennes, alors que je te sais profondément croyante, tout autant qu'une bonne épouse. Mais je n'ai pas eu d'autre choix que d'aller au devant de ce qui me trouble, comme à mon habitude, en l’occurrence vers ce mystère féminin, ce voile qu'est la pudeur censée dissimuler des sentiments, une femme écartelée entre deux rives, dont l'une lui a été imposée. Peut-être es-tu froissée, car tout en me devinant pudique tu me vois incapable de faire fi de ce désir qui me pousse à te découvrir alors que tu voudrais demeurer dans l&

UNE VIE D'ILLUSIONS.....

  La vie est une quête éperdue et impulsive à transformer nos vides, combler nos manques, libérer nos non-dits et réparer nos blessures, tout en entretenant un fantasme de complétude sous la forme d'un idéal tenace, alors que le mariage est resté une valeur, qui n'a plus de sens... Il est une sorte de pacte inconscient qui se contente mal de l’épreuve des années, parfois même d'une sexualité incommodante, tant que nous avons la tête dans le guidon quant à nos obligations de toutes sortes, car nous ne nous posons jamais les vraies questions en amont. Puis un jour nous nous sentons en retrait du monde amoureux, dans une relation de couple qui comporte une dimension de contrainte, qui passait au second plan, dés lors que nous œuvrions pour nous faire une place au soleil pour qu'il n'y ait plus aucune sorte d'ombre.  Les désillusions tardives du mariage dans lequel les femmes s’investissent davantage à entretenir le lien conjugal, et pour cette raison vont

MES MOTS D’AMITIÉ...

Dans l'horizon de mes mots d'amitié, Quelques instants bien beaux, Pour rêver, afin d’aimer encore, Déposer ce qui se fait le plus rare, Et qui touchera vos cœurs,  En y mettant l'espoir qui rend fort... Cela ne dure pas toujours, Ce ne sont que quelques mots de poésie Pour vous et aussi pour moi.  J’ai pris un beau matin la poudre d’escampette  De crainte de terminer aux oubliettes,  Tant l’ennui profond qui m’avait pris la tête Faisait que je n’avais point l’esprit à la fête.  Pour ne pas plier sous le joug des habitudes  Non plus que m’étouffer en mes certitudes,  Dans un sursaut soudain que je sais salvateur J’ai repris le chemin dit, du petit bonheur... J’ai recouvré la peine qui m’était étrangère Et l’émerveillement sur chaque étagère A suffi au regard pour retrouver sa fraîcheur. J’ai retrouvé l'inspiration qui déjà me boudait Elle qui d’un rien s’amuse, telle prête à s’envoler   S’emparant de la plume vient

L’ÉTERNITÉ ENFANTINE....

 Nous avons conversé jusque tard dans la nuit, comme pour sentir bruire et frémir le temps qui passe, nous poser pour  recevoir l'autre, nous laisser surprendre sans nier la réalité du monde, et tout voir avec la fraîcheur d'une première fois.      S'offrir un petit temps d'arrêt, de retour en soi, des éclats de vie ou l'on ne sent plus seul, on existe, on est reconnu, s'entendre révéler une tendresse qui donne à l’œil la couleur du jour, c'est se sentir attaché à un autre âme de façon certaine. Je ne savais pas comment te le dire, alors j'ai choisi de te l’écrire, il est si bon de vivre comme si nous n'avions pas de passé, refuser de se laisser piéger par la noirceur du monde, échapper à la lassitude du quotidien, pour retrouver le regard d'une personne qui se sent aimée. Une émotion agréable et passagère, ou l'on se découvre une naïveté seconde, qui prête l'oreille à des soupirs, qui font que l'esprit vagabond guette les inf

UN DÉLICIEUX TOURMENT.....

        Le leurre délicieux qu'est la pensée d'un être aimé qui nous fait nous sentir plus complet, en revêtant le monde d'une sorte d'éclat, ce presque rien qui fait basculer notre vie, est l'amour qui se mue parfois en souffrance, lorsque la réalité de l'un blesse l'imaginaire de l'autre... Nos histoires nous les inventons avant de les rencontrer, chaque femme étant un tremblement de vie, une inconstance de sentiments, qui nous pousse à nous perdre en solitude, et rentrer en renoncement quand un matin il n'est plus là et que le froid nous habite. Avant de préférer être le quittant, il faut avoir été déçu, blessé et meurtri, un renvoi au néant qui fait que certaines femmes apparaissent et disparaissent comme des fantômes, nous faisant presque sourire de notre naïveté passée, une sorte de névrose obsessionnelle. Après avoir été attentif à ce que l'on dit, fait des efforts pour les garder, éprouvé du respect pour les protéger de ce qui a

UN HOMME POUR TE CHERIR...

Tu n'imagines pas à nouveau être transportée, avoir l'impression d'avoir quinze-ans, te consumer tout en t’émerveillant de tomber amoureuse, au point de te hâter de foncer vers le précipice... Non plus que te sentir plus jeune et encore plus naïve que jamais, t'abandonner sans filets, te sentir pousser des ailes, envoyer balader toutes tes belles certitudes, redevenir vulnérable, connaître à nouveau la dépendance, à en perdre le contrôle.     Tellement tu as peur d'aimer trop, de bouleverser ta vie et de souffrir, tu te coupes de tout ressenti, fuis les hasards nécessaires à celle-ci, tu te fais sèche et sans tendresse, comme si tu avais besoin de souffler et de reprendre tes esprits, juste t'appartenir. S'aigrir peu à peu, museler ses émotions pour ne plus s'emmurer dans la douleur, c'est faire face à soi-même, ses doutes, et ses peurs, se protéger en acceptant de se nourrir d'émotions tièdes, par rejet d'un univers masculin synonyme

AIMER LES FEMMES...

  Il m'arrive souvent d'aimer une femme sans ne rien savoir d'elle, de l'idéaliser dés le premier regard, comme si j'avais un besoin viscéral de la rendre belle, autrement que pour qu'elle m'appartienne, ni pour qu'elle s'attache à moi... Je ne sais pas pourquoi je suis ainsi, au risque d'être parfois incompris, je me rassure à trouver en elles les raisons du trouble qu'elles savent mettre en moi, celles de mes faiblesses à leur endroit, ce quelque chose que les mots ne suffisent  pas à expliquer. J'aime me raconter des histoires, m'imaginer à chaque rencontre un monde sans fin, un regard qui envoûte, des mots qui enchantent, des pensées qui emportent vers un univers plus magique que vrai, un continent dont je suis avide, au risque de souvent me faire mal. Je m'attache comme un enfant à un simple sourire, un joli minois, une promesse de fous-rires, des silences qui me font peur, des femmes qui ne comprennent pas toujours q

NOS CŒURS SILENCIEUX...

          Nous craignons tous la visibilité sans laquelle nous ne pourrions pas vivre pleinement, l’indicible, l'inaudible, et la peur d'être incompris étant autant de portes qui s'ouvrent brutalement sur le silence... Un monde nous sépare les uns des autres, car l'essentiel de nos peurs, celles derrière lesquelles nous nous cachons, ces signes de douleur, de refus et même de bien-être semblent de longues respirations que nous aimons taire, incapables que nous sommes de greffer des mots sur nos émotions. Le silence est une sorte de bataille sans trêve susceptible de nous briser en mille morceaux, la cage de la solitude, l'ombre asphyxiante des non-dits n'étant que le reflet de nos douleurs, passés occultes et bouts de mémoire manquants que nous ne pouvons contenir. A force d'inhiber nos sentiments, nos pensées et nos émotions, de ne plus libérer nos vérités, devoir nous cacher derrière des mots "sincères ", nous gardons pour nous notre inte

L'AMOUR SILENCIEUX...

Avec mes mots fragiles et fugaces, sans pudeur ni pudibonderie, qui tentent de soulever la chape de plomb de la morale religieuse, j'ose d'une voix audacieuse t'inviter à t’abandonner, sentir et ressentir, laisser la vie t'envahir, parler librement et sans détour... Le sentiment amoureux se nourrit souvent de l'amour retenu, parce que vécu à distance, il est le fruit de nos ressentis en même temps que de nos frustrations, tellement les normes anciennes viennent avilir les instants de joie, ou l'on voudrait oser être ce que nous sommes. Les derniers siècles ont vu la mise à distance de l'amour, qui lui même cultive le sentiment amoureux, malgré les blocages et les inhibitions, les vieux chaperons qui perdurent, la vielle morale qui culpabilise, il nous faut conquérir notre droit à la vie.      Nous abandonner, laisser la vie nous envahir, nous autoriser la sensualité des mots avec innocence et naturel, ouvrir au champ des possibles la partie de nous q