AIMER À S’EN RENDRE FOUS ...


 Je t'ai aperçue dans un rai de lumière, telle une mouvance en volupté, qui viendrait lever le voile sur nos pensées interdites, ré-ouvrir nos coeurs engourdis au feu de leurs envies, une femme qui se plairait à violer les pudeurs camouflées dont s'émeuvent nos âmes...
      
J'ai posé un regard sur tes folles envies, venant transgresser toutes mes secrets, me bouleverser d'émotions, dans une audace aux brûlantes saveurs, lorsque l'instant se fait fièvre, que la folie jette sa part d'ombre sur nos âmes perverties dans des reflets virtuels.

Les mots étant une myriade d'étoiles, nos désirs se sont faits coquins, nos fantasmes libertins, et nos regards aimants des caresses obsessives, qui nous entremêlent dans un désir gourmand, quitte à nous rendre fous et ne plus réfléchir, afin de partager sans penser au devenir.

Ton visage est une invite à succomber à un bonheur audacieux, t'aimer d'indécence, m'évader d'un monde insidieux pour succomber au velours de ton coeur, ce regard étoilé et malicieux au sourire angelot et délicieux, devenu l'ultime pensée d'un désir convoité.

Je veux juste t'aimer en silence, libérer mon coeur et mon âme, mes désirs enfouis, mes peines et mes regrets, faire que le temps et la distance n'existent plus, suivre les plus torrides de tes pensées, et aller au coeur de tes lèvres, pour davantage deviner des chairs voilées d'indécence.
       
Et toi tu  priserai des caresses qui te combleraient sans cesse, des émois fougueux qui te mettraient le feu au corps, te feraient oublier le silence cruel des nuits silencieuses, ces brumes de plaisir dont tu étais la proie, et tant tes soupirs étouffés de fantasmes inavoués.

Telle une âme en folle errance, une amante qui frissonne de volupté, le regard au bord du tourment, à qui mes baisers aux frontières du réel offriront un voyage déroutant, les sensuelles déviances, que sont les corps enchaînés par le désir de l'autre, le charnel envoûtant des instants de dérive.

Quand tout n'est plus que vertige et érotique ingérence, qu'un baiser vagabond empourpre tes lèvres d'émotion, réunit tes envies éparpillées et dévore tes doutes, dés lors que celui-ci ose se dévoiler à tes yeux chantants, tu ne te sens déjà plus seule à l'autre bout du monde, tapie dans un coin.

Après avoir semé le trouble avec des mots affûtés, brûlé de fièvre ton coeur chagrin, lié mes regards aux tiens, mués les silences assassins en bien tendres émotions, et soulevé des frissons de désirs d'un infini plaisir, j'ai fini par me rendre à l'évidence, que j'aimais savoir que tu étais là.
      
Je crois qu'il n'est pas de plus bel amour que celui en souffrance, ces vécus clandestins auxquels seule la subtilité des sens permet de rester debout et croyant, le parfum d’interdit soyeux et délicat qui mène les corps vibrants à leurs délices, et aux flux brûlants dans les poitrines.

Le bonheur est violent, fugace, enivrant, l'amour est une plaie, une blessure qui réclame autre chose que des mots, des instants anodins, ou l'on s'endort entre les bras d'un rêve, pour seulement effleurer nos frissons de gestes tendres, pour ma part je ne saurai plus faire comme si tu n'existais pas. 


     


UN INSTANT DE FOLIE...






















 

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