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Affichage des articles du mai, 2023

UN REGARD NEUF...

 Il y a cette poésie qui se veut un rempart contre l'oubli et les souvenirs chéris, davantage un paysage érotique  et merveilleux qui était là bien avant que je te connaisse, tout autant une force de vie qu'un bref abandon ... Je me surprends à rougir à la magie d'une insinuation, plus qu'à une playmate sur papier glacé, le bref frisson qui fait se raccourcir le souffle car via les mots tu nous fais éprouver la vague de désir, qui se mue en une ode aux sens entre aube et nuit. Une évasion vers ton monde intime, un élan  érotique qui appelle le corps à vivre et à ressentir, mais aussi des mots qui en plus de toucher le coeur de l'être ayant le feu divin avoué et silencieux, semblent vouloir faire l'amour à l'amour. Dans un tourbillon de vulnérabilité tu n'es plus qu'un toucher dans sa caresse la plus intime, une évidence tout autant qu'une étrangeté qui font que tu laisses la place aux vers pour éloigner tes doutes et tes peurs, donner libre cours

CHERIR UN RÊVE...

           Ce soir j'ai l'imagination qui vagabonde et je lâche  la bride à tout mon  désir, ce rêve caché que j'aimerais tant te voir accueillir en toi, tel si tu osais la caresse qui hante mon esprit et que je ne sais plus réduire au silence... Je te vis par le prisme de la poésie, réalise ainsi un appel insensé pour œuvrer   à te chérir sans t'obliger à fuir, plutôt faire que ton œil amusé s'essaye à sourire de mes pensées débridées que tu ne fais qu'éconduire gentiment. J'ai une manière bien à moi de magnifier et sublimer la réalité, puis de m'ouvrir l'inconnu du rêve si lointain par les mots que je couche et parfois permettent des rencontres fortuites mais qui se plaisent à se sentir  désirées. Au gré des mots que d'aucuns écrivent et d'autres lisent, on accède à une étrange sensation, on se sent à la fois mystérieux, étrange et libre de chérir l'inaccessible, qui lui même peu à peu se dévoile de n'y trouver que ce qu'il perm

L'ILLUSION DU BONHEUR...

 J'ai le vague à l'âme de tout ce que je ne vivrai jamais par manque de temps ou d'opportunités, tant la vie n'est qu'un filet d'eau qui se jette inexorablement dans l'océan du néant... Et une  tristesse  diffuse de ce qu'il m'a été donné d'apercevoir sans point l'enlacer, ces étreintes qui me manqueront de n'avoir pas été assouvies, et bien des tendres visages approchés de trop loin. Car nous   avons  été enfermés dans des horizons que d'aucuns ont dessinés pour nous, des cultures, et bien des dogmes, des sortes de croyances qui ont fini par s' ériger  en religions, qui nous éloignent les uns des autres. Comment échapper à ce seul chemin qu'est le destin, qui ne fait que se rétrécir alors qu'on aspire à des horizons autres que ceux qui ont été ceux des générations avant nous, qui n'ont eu pour seul sourire parfois que celui de l'enfance. J'ai regardé autour de moi, pour ne voir en toute chose que de l'éphé