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Affichage des articles du octobre, 2023

L'AME LA PLUS BELLE QUI SOIT...

 J'aime tendre l'oreille à l' âme  la plus belle qui soit,   une femme   dont les yeux se brouillent trop souvent de larmes, blessée et dévorée par l'amour des siens, et dont le ciel semble avoir toujours été traversé de nuages. Elle se trouve une existence qui n'est qu'une apparente oppression, juste un chemin de résilience  ou le ressenti est trouble et troublant, de n'avoir jamais su tolérer l'incertitude, jusqu'à ne plus être que ses constantes inquiétudes. Et un esprit qui semble flotter sans trouver ou s'ancrer d'un propre mal-être insaisissable tellement elle a eu un destin de vie lumineux et difficile à la fois, et que trop souvent le sien passé se veut un ennemi autrement cruel. Je la sens confrontée à l'inquiétante étrangeté de l'amour qu'elle porte au fils dont les yeux sourient, un garçon silencieux et discret jusqu'à l'effacement qui lui rappelle certainement, celle qu'elle n'a point eu le loisir d'

EN PROIE A L'AMOUR...

  Lorsque de l'amour on s'imagine tout  connaître, il advient qu'un simple regard me heurte dans un fracas qui semble celui d'une mer déchainée, qui je sais me brisera, et me laissera échoué au loin... Mais elle est tellement belle, entre ciel et terre, une houle si langoureuse que je ne laisse happer pour la vivre, découvrir ses profondeurs, les secrets qu'elle ne dévoile qu'à ceux qu'elle désire posséder. Même si elle a mille et une facettes, elle me laisse entrevoir celle qui ravit mon âme, et fait que mon cœur s'emballe jusqu'à briser d'extase un corps si désireux d'elle, qu'il s'invite presque avec une même violence. Et je m'y jetterai corps et âme comme s'il me fallait mourir en son sein, là ou plus rien d'autre ne comptera, un abime des sens ou je me perdrais avec une volupté certaine et juste l'envie de n'en revenir jamais. Il est de la femme qu'elle m'émerveillera toujours, une passerelle heureuse

UN SENTIMENT...

 La hardiesse et l'impudeur de mes mots, tout autant que leur intimité et leur sincérité viennent te dire tout le désir que tu m'inspires, quelquefois avec une insistance  dérangeante car nous ne sommes point libres de nous aimer... Je te reviens car la fausse timidité qui te rend encore plus désirable a fait que mon imagination divague et chemine vers des pensées qui regorgent de voluptés, tellement tu m'enflammes tout autant que tu me troubles. C'est une conjonction de toutes petites choses qui ont décidé pour nous, des chemins qui se séparent mais que le destin d'une ironie mordante réunit à nouveau, nous n'ignorons pas tous les deux que les plaisirs différés sont les meilleurs. Tu savais que je te trouvais belle et te désirais, même si tu es inaccessible et interdite, mais concède moi que c'est beau, si plein de délicatesse et d'optimisme que de sentir mon désir, et plus encore le besoin de toi qui s'attardent. Je grave en toi des mots pour ne pa

UNE SYLPHIDE...

   J'aime ce regard qui voudrait défier l'azur du ciel, et qui dés les premières lueurs du jour, certainement pour mieux appréhender le chemin à prendre se met avec ferveur hors du temps, en se drapant de l'horizon du silence. Il s'envole vers une région couverte de champs et de vergers, ces mosquées aux dômes chatoyants, ces cités d'argile aux reflets mordorés qui semblent tel un défi au temps tout en évoquant la droiture qui conduit au bonheur. Les portes du désert, les montagnes et tant les dunes arides aux doucereux parfums, tel un espace d'audace et de libertés qui lui ressemble et l'apaise,  là ou les nuages ne sont plus que des délicates écharpes  cotonneuses. Il vient trouver la fraicheur du paisible enchantement, les tours de silence, le décor lunaire, les dunes de pierres et de sable qui permettent de voyager au plus près de ses envies, là ou les nuits seront d'un noir profond. En retournant à ses fondamentaux, aux rites ancestraux qui sont un

ECOUTER NOS SENS...

 Tu es un rêve qui tranche singulièrement avec les abords du monde, et élève de manière indéfinissable  mon âme et mon esprit, d'avoir un je ne sais quoi de délicatesse , de bienveillance et de discrétion. Il s'agissait comme dans les usages anciens d'écouter nos sens, par le biais du seul flirt qui s'invite dans des mots qui se cherchent entre réciprocité et sincérité mais avec la beauté de ce qui est  imprévisible. En me choisissant tu m'as dévoilé un peu de toi même, tes désirs, peut-être aussi de tes déchirures tellement le désir d'aimer est partagé et que l'amour est unique pour celui qui le vit dans l'inattendu et la surprise. Mais savoir que je pouvais te perdre m'a fait t'aimer davantage, même si je suis sincère et respectueux, tout en n'ignorant pas à quel point l'incertitude donne un côté romantique au hasard qui nous happe sans prévenir. Tu me dis que je lis en toi comme dans un livre ouvert, mais c'est juste cette partie d

UNE CRUELLE ABERRATION

   j'ai un dégout profond, confus et ombrageux, et une honte coupable devant le spectacle que je peine à imaginer, ce cœur  de souffrance  ou l'humanité  semble perdre la raison  en des jours combien interminables. Comme s'il pouvait se concevoir des êtres à part, des lambeaux de chagrin et des éclairs de douleur, sans que nous ne détournions le regard écrasés de honte devant toutes ces mères des deux camps brisées de  désespoir. Nous fermons presque les yeux sur ce qui devrait ravager nos consciences, ce concert de hurlements, et ce vacarme qui décuplent la douleur de ceux qui sont enfermés dans une serre étouffante et cela depuis bien trop longtemps. Et là ou même le silence est menaçant, on peine à regarder tous ceux qui les poings serrés de colère devant ce déferlement de violence, entrevoient à peine le ciel auquel ils ne feront malgré tout qu'adresser des prières. D'aucuns demeurent silencieux,  les yeux comme à leur habitude  rivés dans le vague oubli  des vi

JE NE VEUX PAS TE PERDRE.

   Comment puis-je m'en aller sans même me retourner alors que je me dois de te présenter  des excuses quant à l'impétuosité avec laquelle j'ai été au devant d'un amour impossible, mais qui m'a de manière étrange aveuglé. Je ne voudrais en aucun cas que tu aies mauvaise conscience, et non plus que tu éprouves un certain mal-être vis à vis de moi, tu me permets de voir un autre trait de ta beauté que je ne voyais que bien peu même si tu le suggérais. J'aimerais retenir de ce nous deux hasardeux mais indiciblement sincère, la réelle complicité qui nous a réunis, et qui m'a rendu tellement heureux même si quelque chose d'ancré en moi m'en rappelait le côté bien aléatoire. Je conçois à quel point j'ai pu te mettre si mal à l'aise, ce que j'ai remué en toi de bien des façons, ce trouble qui t'écartelait entre la loyauté et le fait de t'entendre dire la fragilité et tant l'extase que tu avais suscitées en mon cœur d'homme. Je m&

AU PLUS PRES DE VOUS

   C'est l'image de celle que je suis devenue que je désire vous transmettre, le témoignage d'une femme qui en devenant son propre médecin,   parle de soi pour arriver jusqu'à vous, afin de vous parler du voyage vers la santé. Une matière passionnante, une discipline attachante, de vastes horizons et surtout de nombreuses pistes tant les maux, et les soins du corps sont aussi ceux de l'âme quant à l' inquiétude  qui se communique et tourmente. La maladie  et les bobos font partie de notre quotidien telle une normalité, nos enfants sont plus malades que nous à leur âge, et la santé est le sujet par excellence de toute une société qui ne cherche plus à comprendre. Du fait des inégalités  sociales qui ne font toujours que croître tout en étant les plus grandes injustices, et d'une médecine qui traite les symptômes  sans modifier la cause des maladies, on fait  de la  détresse l'autre souffrance. Pourquoi autant de pudeur et de retenue quant à l'ineffica

PEUR D'AIMER...

Elle ne veut point se laisser aller et moi je fais mine de ne pas comprendre, car l'amour n'est pas un calcul mais le sentiment qui nous rend vulnérable, bouleverse notre vie à un point tel qu'on ne sait plus comment souffrir. Je conçois  qu'un couple,  c'est un équilibre,  un partage qui fait  que l'on est heureux ensemble,  parce qu'on reconnaît   en l'autre les mêmes failles,  un immense besoin  d'amour insatisfait,  et  parfois une projection amoureuse. Et qu'il y a le poids des normes, surtout des habitudes et des engagements, qui font que c'est presque toujours tel un saut dans le vide, quant au désir auquel il ne faut pas  obéir alors qu'il nous envahit, nous retourne et nous ravage. Les plis de l'amour  sont tapissés de peurs  selon qu'il s'agit de s'infliger  une trahison à soi-même,  ou aux loyautés  qui nous ligotent,  et nous empêchent  d'infliger des souffrances  à d'autres malgré  une passion qui nous

L'AME PASSIONNEE

 Au gré des vagues du hasard nous nous  retrouvons  dans une passion qui contre toute attente est  réciproque, dans un sentiment que nous n'osons pas encore nommer malgré les frémissements de nos consciences. Elle est cette femme ambitieuse, volontaire et réservée qui aime à penser qu'elle contrôle sa vie, des yeux canailles qui rêvent du bonheur ineffable de l'amour absolu, et prisonnière d'une vie qui ne la satisfait plus. Lui n'est plus que son désir, qui se fait de plus en plus pressant jusqu'à ne plus pouvoir se taire, entre des ténèbres et une lumière qui définissent les interdits, les infortunes de la passion qui le troublent et l'obligent. Ils voguent tous deux sur ce sentiment qu'ils ne parviennent pas à définir, un merveilleux qui affleure de l'ordinaire comme une étincelle sans cesse ravivée, et depuis un temps livrés au désir et à son étrange pouvoir. Il aura su trouver les mots qui lui révèlent le plus profond d'elle même, son combat

UN AMANT COURTOIS...

+  Il m'a fallu mêler hardiesse et impudeur, ainsi qu'une insistance presque dérangeante pour évoquer l'allure voluptueuse  à l'extrême, tout autant qu'une fausse timidité qui te rend encore plus désirable  ... Je n'avais pas la moindre légitimité pour t'écrire le désir que tu m'inspires, et tant des interrogations qui me hantent à présent, mais déjà je me sens tel un amant courtois qui attend avec impatience ton bon vouloir. Il a suffi que tu me regardes et que ton regard s'illumine pour que je désire prolonger indéfiniment le moment ou tu es encore un mystère, une beauté altière, un sourire candide mais ravageur qui me fait le souffle court. D'ailleurs je ne connais même pas ton nom et je rêve de découvrir celle que tu es, à partir d'une simple ombre frisée au contour  des yeux imaginer une beauté morale, une modestie qui se veulent l'altitude et la profondeur. Avec une infinité de mots, tous plus sincères les uns que les autres je vien

DANS UN SOUPIR S'ABONDONNER

 J'entends ton besoin  de perdre pied et d'oublier tes peurs, ton désir d'être une autre, et partir à la découverte de ce que l'on peut offrir plutôt que de rester dans les sous-entendus sans se l'avouer en effleurant les choses. Et moi je me sens monter en tension, débrider les mots  que tu ne veux pas que je retienne, quant à ta bouche, tes démons, tes soupirs et tous les gouts de toi, jusqu'à avoir envie de plus et de te fantasmer davantage. C'est tel un incendie délicieux  et voluptueux que de déshabiller ton âme et parcourir ton intime, voir ou rêver de te connaître  sans tabous et de parcourir ton impudeur, alors que tu es si partagée entre confiance et abandon . Il y a eu quelque chose dans ta simplicité qui m'a intrigué, tes mots rares et des silences  fréquents qui me conduisent à me perdre dans le fantasme et une détermination tranquille face au tien regard mêlant désir et  réticence. Mais tu es dans le contradictoire et même l'impossible,

NOMADE DE L'AMOUR...

    Il arrive qu'un mirage ondoyant en horizon lointain me surprenne et fasse que mes pensées se mélangent, s'embrouillent et s' emmêlent à m'en rendre fou de désir jusqu'à  l'engouement  pour un sentiment heureux et cruel … Mais il s'agirait de vivre l'autre  sans les angoisses,  car il y aura toujours  un côté hors la loi  qui vous fait planer  et culpabiliser en même temps,  et l'emprise du corps sur l'esprit  quant à l'envie de vivre quelque chose d'extrêmement fort. Je voudrais être sans passé ni avenir, et dans une joie enfantine, un éternel présent  sans les affres du doute   pour l'exquise souffrance  qui fait le cœur aux aguets,  le fantasme obsédant  si loin de l'aspect fermé du mariage. J'ai entrevu le lien  insensé  mais plus important encore  pour le passionné entier  et généreux que je suis, qui n'ignore pas  que le beau est  transgressif,  et l'amour frustré  bien douloureux  tant je sais avoir tellement

LA MEMOIRE DE LA DOULEUR

Des temps lugubres                         Des temps sanglants… Entre ma naïveté d’enfant ou une confiance aveugle  je me blesse à un mal qui n’en finit pas, et qui se voudrait  le pire reflet de nous mêmes, quant à la voie douteuse et autant imprudente qu’est le désir  de suprématie à n’importe quel prix ! Entre haine et détresse on prend les esprits en otages, on cultive la défiance, on pousse les hommes  jusqu’à l’égarement car qui n’a jamais connu l’expérience de la douleur  pour pouvoir ainsi faire du mal  à ceux dont il ne sait rien et oublie qu’ils sont  comme lui des êtres humains. Les peuples n'ont pas la mémoire des douleurs qui leurs sont infligées au point de les faire subir à d'autres lorsqu'ils ont le pouvoir de le faire et ce sans état d'âme. " Les arméniens sous l'empire Ottoman, les Juifs d'Europe, la Shoah sous le régime Nazi, les Tziganes, les Tutsis du Rwanda."

CHANSON D'ACTUALITE

La petite Kurde. Chanson de Pierre Perret Petite, si tu es Kurde, écoute-moi Il faut partir et quitter ton chez toi Moi, j'ai connu ton sort, j'ai tutoyé la mort On n'a jamais raison contre un soldat Ils étaient 100 autour de ma maison Aux murs, y avait de l'ail et des poivrons Le vent était si doux, le ciel était si clair Et mon père est tombé dans un éclair C'était un matin calme de septembre Ils ont amené ma mère dans la chambre Grand-père, dans ses mains, pleurait comme un enfant Dehors, on entendait hurler Maman Grand-mère faisait du pain dans la cuisine Elle s'effondra, le nez dans sa farine Et sur son cœur éclot la fleur d'un géranium Dernier hommage qu'elle ait reçu d'un homme Grand-père, à coups de crosse dans le dos Implorait la pitié de ses bourreaux J'entendais les soldats qui riaient tant et plus Et Maman sur son lit ne criait plus Puis soudain, le soleil s'est endeuillé Les obus éclataient comme des œillets La mort faisait ripai

LE COEUR GROS...

 Il arrive que nous  nous sentions le cœur  gros  d'une histoire  qui ne va pas à son terme,  sans que nous ayons failli  de quelque façon  que se soit, juste que la personne sur laquelle on a porté son dévolu est trop proche. Et dans ces cas là la raison ne peut que primer au vu des désordres qui ne sauraient ne pas survenir pour  gâcher  l'élan qui nous a poussé vers elle, nourrissant l'un et l'autre de l'impression d'un gâchis  sans nom. Et c'est la femme  la plupart du temps  qui met le doigt sur une réalité    qui même douloureuse  est davantage à considérer    que des instants volés  à un quotidien,  l'illusion de bonheur  qui va de soi n'est qu'un leurre.

L'ENCHANTERESSE...

 De sa seule présence,  elle enchante petits et grands et pourtant en ses yeux on croirait voir les relents d'une tristesse diffuse, celle dont on ignore tout sinon qu'elle parvient  à peine à voiler quelque indicible beauté. J'aimerais qu'elle permette le temps de la découvrir vraiment, quitte à noyer mes yeux dans les siens au risque de ne plus en revenir, ou tellement changé que la vie me semblera combien  fade sans toute la lumière qui émane d'elle. Je n'ignore rien de la barrière que sont les années qui nous séparent,  elle si jeune  et moi au  crépuscule de mes ans, souriant niaisement au rêve que je me permets  et qui je le sais trop bien est bien loin d'être le sien. Mais je puis lui offrir  une amitié  qui j'espère  ne la troublera  aucunement,  un père de substitution  peut-être,  mais qui nourrit pour elle  un amour profond  et protecteur  tant elle a su me charmer  au delà de toutes les convenances.

UN BOUQUET D'AMOUR...

Si je pouvais avoir quelques années de moins,  une déchirure légère  en lieu et place  de mes amours, je n’étoufferais plus  d’émotions et de désirs  mais je n’ai plus vingt ans  et cela depuis fort longtemps ! Il y a encore ce cœur  fragile  que tu sais mettre à nu,  qui a pour pays la femme  celle qui trouble  et couvre des blessures,  que l’on oublie rarement  car elle sera toujours  ravissante en porteuse d’ivresse ! Sans toi qui se veut belle  tel un horizon nouveau,  J’ai l’impression d’avoir  raté un peu tout en ma vie, et d’être entre deux rives  à vouloir voler au temps  une simple part d’oubli  de t’avoir je sais bien trop tôt  livré et mon âme et mon cœur  ! Tu es ce bouquet d’amour  un soleil combien éblouissant. Un hommage à la délicatesse d’une femme !