LA MEMOIRE DE LA DOULEUR
Des temps lugubres
Des temps sanglants…
Entre ma naïveté d’enfant ou une confiance aveugle
je me blesse à un mal qui n’en finit pas,
et qui se voudrait le pire reflet de nous mêmes,
et qui se voudrait le pire reflet de nous mêmes,
quant à la voie douteuse et autant imprudente
qu’est le désir de suprématie à n’importe quel prix !
qu’est le désir de suprématie à n’importe quel prix !
Entre haine et détresse on prend les esprits en otages,
on cultive la défiance, on pousse les hommes
on cultive la défiance, on pousse les hommes
jusqu’à l’égarement car qui n’a jamais connu
l’expérience de la douleur pour pouvoir
l’expérience de la douleur pour pouvoir
ainsi faire du mal à ceux dont il ne sait rien
et oublie qu’ils sont comme lui des êtres humains.
Les peuples n'ont pas la mémoire des douleurs qui leurs sont infligées au point de les faire subir à d'autres lorsqu'ils ont le pouvoir de le faire et ce sans état d'âme.
" Les arméniens sous l'empire Ottoman, les Juifs d'Europe, la Shoah sous le régime Nazi, les Tziganes, les Tutsis du Rwanda."
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