Articles

Affichage des articles du décembre, 2020

QUAND TOUT DEVIENT TROP...

  Je te sens silencieuse mais proche, comme engloutie dans d'autres émotions, avec le besoin de prendre du temps pour te tourner vers  toi-même, j'entends la plainte profonde qui ne regarde que toi, telle une solitude résignée... Tu devenais un simple murmure, un temps eternel dont je recherchais la cause, alors que tu tentes simplement d'entendre l'indicible et l'inaudible, comme si affronter tes peurs et aussi ton obscurité, était un ressenti difficile à expliquer. La solitude est souvent aussi silencieuse que la lumière, elle permet de donner des réponses à nos incertitudes quant à l' émergence d'une émotion ou face à des mots retenus dés lors que nous trouvons un décor à notre passion ou à notre tendresse. Quand tout devient trop il nous arrive à tous le besoin de fuir, de toucher notre solitude en profondeur et éventuellement de tourner le dos au monde pour ne pas nous perdre en route, quant au reflet souffrant d'une vie qui est loin d'être term

MEILLEURS VOEUX

  En venant ici on pourrait témoigner de nos angoisses et de nos doutes sans que personne ne nous entende, nous avancer avec nos hésitations et nos peurs sans pour autant être compris alors nous décidons de porter un masque. On aimerait parler de nos conflits enfouis et de nos blessures, mais qui n'a pas les siens à dépasser, quitte à faire semblant comme tant d'autres d'ailleurs, pour davantage se dévoyer et être encore plus que jamais loin de soi. Mais combien il est difficile d'enlever les faux semblants et les masques que l'on se sent obligés d'avoir, tout en évitant de blesser et de se blesser, de passer pour quelqu'un d'autre qui correspond si peu à ce que l'on veut faire voir de nous. Sur Twitter il est difficile de communiquer car il y a des rapports de force, des jugements hâtifs et bon nombre de préjugés véhiculés par les uns et les autres, ceux-là même qui ne savent rien d'autre de vous, que ce qu'ils ont entendu dire. A toutes et

MAROUSSIA...

Parce que j'ai sondé ton coeur avant que de me saisir de ton âme, que j'ai fouillé tes pensées autant que j'ai entendu tes silences, je suis devenu l'ami que tu dé sirais. Celui qui aujourd'hui te fait rire de t'avoir fait tant de peine, un gamin facétieux au regard myosotis que tu as mis à nu quitte à le bousculer pour le rendre meilleur. Qui aujourd'hui vient à toi, comme pour s'imprégner de tendresse, celle logée en toi malgré les vents et les tempêtes, tous ses silences qui brisent sans réussir à t'abimer. Je serai là pour te voir vieillir de belle manière, presqu'heureuse d'une mémoire qui te laissera du répit et moi qui te fera si souvent rire, d'avoir compris qui tu étais vraiment. En attendant je formule les voeux les plus allègres qui soient pour l'année qui s'en vient, dans laquelle j'espère tu réaliseras tes rêves si simples, que je les sens plus que tout à ta portée. Mon amitié t'est acquise autant que le coeur

LETTRE A MYRIAM...

    Au plus loin que je me souvienne, au delà de nos joies et de nos peines tu étais là, parfois aux abords de ma vie, mais si empreinte dans ma destinée comme s'il n'était point d'autre chemin de vie possible pour nous deux. Il me semble avoir fermé les yeux tellement longtemps  que je ne sais plus vraiment qui je suis, si ce n'était toi qui me le rappelait de par l'infinie tendresse qui te  caractérise, dont je m'amuse quelquefois sans en ignorer l'importance. Tu as écouté mon errance, entendu mes absences telle une compagne des mauvais instants, me regardant du bord des yeux comme pour partager mes souffrances, plus encore me faire savoir que ta  présence à jamais me serait acquise. Au plus fort de mes doutes tu étais là, me remplissant de regards aimants, les seuls qui me réconfortaient tout en me mettant mal à l'aise, car je ne savais plus ou trouver les mots qui font du bien, me sentant tellement loin de moi-même. Nous avons été de toutes les batai

L' AME ERRANTE...

  J'écris pour oublier les heures, j'écris des mots tels des sanglots, plus vrais que des aveux tellement je frémis au son grave de ton pas incertain... Et j'attends comme ces milliers d'amants que la vie éloigne l'un de l'autre, qui murmurent les paroles du silence, la nuit n'étant que le deuil de leurs envies. Je ne sais plus vivre qu'avec les yeux d'un enfant souriant au ciel, du poète éternellement prisonnier de la clarté pâle des jours, qui préfèrent le sentiment à la raison. Et je ne serais toujours que celui qui t'invite à l'émotion et à la rêverie, en échanges tendres ou forts, tristes mais autrement sensuels car tellement chargés de nos désirs. J'aimerais dire au doux songe qui guide mes journées, que la vie en elle- même ne détruit pas les rêves dés lors que nous osons nous aimer en nous ouvrant à nos fragilités. Et tel un enfant libre, fou, et exalté,  je joue et je m'émerveille de tout, quitte à éprouver les pleurs, les fr

L'OBSESSION AMOUREUSE...

  Lorsque le cœur et l'esprit nous conduisent à elle, quand elle ne devient qu'une obsession qui nous accompagne en permanence, et l'évidence que l'on sent de loin, nous éprouvons la souffrance de la séparation. Le risque de l'amour c'est un cœur  qui trébuche, en croisant un sentiment qui n'est pas qu'une habitude contre la grisaille du quotidien, mais quelque chose de tellement profond que l'on ne peut définir tant il s'obscurcit. Il y a l'incertitude amoureuse quand à ce sentiment qui nous rend vulnérable, dans un monde ou la confusion est partout, ou nous sommes pris dans les secrets et les non-dits, jusqu'à nous sentir vierges de tout souvenir. Dés lors que nous ne sommes plus à l'orgueil de l'expérience, nous nous sentons prêts à toutes les folies comme s'il s'agissait de donner de l'intensité à notre existence, tel de se retrouver dans un inachevé qui se trouve une fin. Pris dans un coup de cœur, un sentiment pl

L'IVRESSE AU COEUR...

  Je  sens une profonde tristesse derrière le plus beau des sourires, celle qui entre dans la chair pour nous faire vivre une solitude qui fait le vague à l'âme, comme si tout n'était qu'illusion, et prétexte pour nous noyer dans la douleur... J'ai beau chercher les mots qui ne blesseront pas ton esprit, tu te mures dans la joie et la tristesse, qui sont deux mêmes chaines tellement tu passes de l'une à l'autre sans prévenir, me laissant désorienté comme si je faisais tout de travers. Tu me sembles t'épuiser dans une douleur qui n'a pas lieu d'être, tel si toutes ces années avaient tracé en toi un sillon aventureux vers la souffrance, une résignation quant à ton chemin de vie auquel tu refuses la lumière d'un bel espoir. Il y a tous ces gens qui te font croire qu'ils sont heureux, qui arborent des masques quant à ce qui leur est  donné de vivre alors qu'il n'en n'est rien, ils n'ont personne pour penser à eux, mais se leurrent

LE SILENCE DE LA MUSE

    Dés lors que la muse est remplacée par le silence, le poète sombre dans le néant des mots, ceux qui demeurent au plus profond de lui jusqu'à n'être que des fantômes en errance...

LE DESIR ET LA TENDRESSE

  Comme nous sommes faits de présences et d'absences, souvent de blessures inguérissables, écrire reste une façon de mettre en avant quelqu'un qui est vous sans l'être tout à fait, car dans l'imaginaire nous pouvons être plus grand que ce que nous sommes vraiment... L'écriture est un paysage qui ondule sous nos yeux, une ode à la vie avec ses silences et ses amitiés, ou nous livrons un peu de notre inconscient, ce qui nous fait mal et nous empêche d'avancer, comme s'il s'agissait de tourner des pages de notre vie sans les déchirer. Plus que l'expression d'un coeur qui bat autrement, quant à nos émotions diffuses, lourdes et imprécises, écrire c'est comme oser prendre la parole pour un temps de survie, et créer un eternel présent qui ne trouve jamais sa fin, sinon celle que vous désirez lui donner. Face à des émotions et des sentiments qui ne demandent qu'à se réveiller, quant à l'identité qui jaillit souvent de notre prénom, mais qui

LES ETOILES EN SUSPENS...

  J'ai toujours cru voir les braises qui emprisonnaient ta flamme, ta raison qui s'égarait dans un monde incertain, alors que tu n'es qu'une louve remplie de tendresse, qui voulait juste s'offrir sans partage à l'homme qui la ferait mourir d'une merveilleuse douleur. Seule au bord du chemin de l'incertitude, tu l'imaginais aller à la chair ferme et lisse qui appelle la morsure, pour que tout s'éloigne et devienne souvenir, comme si tu ne désirais plus posséder quoique se soit d'autre, sinon ce ciel tendre et amoureux qui caresse. Tu étais un ciel droit, un chemin tracé et toutes les étoiles en suspens, et seulement faites de tes silences et de ta solitude,  jusqu'à devenir l'un et l'autre tellement le destin qui fait que l'on court derrière la discrétion, comme pour mieux accueillir la première prière de l'aube. Il est difficile de se recroqueviller à l'intérieur et de se pelotonner en un cœur  débordant de parfums, dé

TISSER UN RÊVE ...

👠Le poème Dans sa trame, il tisse des rêves Tisse des sentiments Verse des couleurs dans le cœur Fait un amalgame de pensées Le poème peut faire de nous un tissu fin Où il te caresse et fait pousser un soupir Ou là où ça te déchire et fait éclater un gémissement. ... Dans ce gouffre où tout se perd, parmi ces filles aux teints flétris, tu es tel un vaporeux murmure revêtu des charmes essentiels qui viennent du ciel.  Et comme un reflet précieux, un rayon d’amour, ou un soupir immortel, d’un mot charmant d’une candide beauté, tu affliges mon coeur de frissons subtils.  Et dans le ciel des yeux qui font ma rêverie, ce corps blanc peut être à jamais solitaire, j’ignore toujours comment aimer l’éternel féminin, ce reflet de lune au rebord d'un nuage.  Je me sens si souvent las de ma destinée, qui ne voit que des attraits là où les époux n’en voient point, comme pour m’assigner à la folie en m’abimant moi-même.  Ces yeux qui me font rêver sont tel un mouvant réseau d’or qui scintille d

ALLONS A DEMAIN...

  Je voudrais avec toi partager ce moment convivial et joyeux, Ce fil des générations qui se moque des arcanes du temps, Comme s'il s'agissait d'aller à ce seul chemin des souvenirs Qui nous oblige à redécouvrir un instant l'enfant intérieur... J'aimerais pouvoir ouvrir mes bras et te sentir encore en moi, Comme si c'était l'endroit que tu désirais le plus ardument,  Fermer les yeux et toujours te voir pour me faire aimer la vie,  Comme s'ils s'ouvraient à l'ailleurs qui ne serait qu’à nous... Et d'un seul de tes sourires crois moi nous nous contenterons,  Les autres suivant amoureusement le sillon qu'il graverait,  En nos coeurs et nos âmes dans le bonheur davantage réunis Pour aller nos mains l'une dans l'autre vers un autre horizon...

LA MÊME IVRESSE...

  Comme je crains de sembler me détourner, du pétale de fleur éclatant de blancheur, je continue de chercher en moi la secrète erreur, ce banc d'autrefois qui toujours je sais nous attend, ce sourire qui à lui seul me désarme... Non plus qu'être ce sot qui se tait en ne cachant que sa nullité, car la vie est tout autant qu'une femme un bonheur qu'il faut savoir courtiser, qui nous fait l'ivresse au coeur, et nous est un aveugle délire quant à l'amour qui nous blesse puis se rit de nos pleurs. Parce que tu as le parfum de l'envie et l'odeur du songe, le doux penchant qui fait qu'en nos coeurs il y a la même ivresse, mais aussi que depuis toi je regarde sans voir, je veux juste que mon coeur amoureux sur toi s'attarde, car il se sent plus aimant qu'il ne le croit. Il est doux de vivre pour attendre ou suivre l'écho d'un sentiment qui veut plus que tout reprendre le cours de ses rêves, tous ces mots qui se mélangent pour en faire naitre

JE VOULAIS T’ECRIRE...

  Je voulais t'écrire mais je ne sais plus ni quoi te dire, ni de quelle façon  parler de toi, car même si le sentiment demeure il a déjà un autre visage, amoureusement il va déjà vers le passé, quelque part entre les plus belles de mes histoires. Je cherchais mes mots, qui semblent se faire autres, empreints de tendresse certes mais plus jamais les mêmes, comme si je me décidais à te reléguer enfin en un endroit de ma mémoire ou le regret se mélangera au bonheur d'une rencontre. Il y a en moi une grande contradiction, quant à te rendre la tienne liberté, en quelques mois ma vie à radicalement changé, car si je perds de manière amoureuse je me sens encore gagnant quant à ce que j'ai retenu un nous deux improvisé. Tu seras toujours là ou je te ferais une place, un coin de mémoire ou la tendresse caresse les âmes, flirte avec le bonheur que l'on n'a pas mais qui se veut peut-être plus grand, de voir à quel point on peut aimer et de tellement de manières à la fois. Je

LES REVES INCERTAINS...

    A nouveau une rêverie vague et douce laisse en moi une tristesse désenchantée, seul face au silence je me sens le monde et le néant et tout ce qui m'échappe, mon désir d'aller vers l'inconnu me menant toujours en des royaumes incertains. Pour faire face à mon exil intérieur,  je vais là ou tout est si contradictoirement musical, la fragilité des élans et des ruptures, les certitudes imprévisibles, un univers de sentiments qui s'épuise sans cesse, comme pour faire naitre une insidieuse mélancolie. Avoir l'impression de retrouver une adolescence craintive et secrète, et surtout d'embrasser l'essentiel et le presque rien, là ou la lèvre s'essayera à nouveau au sourire, pour une seule et même mélodie, qui ne tarde jamais malgré les sentiments à se rompre. Même enfermés dans le silence sans le vouloir on se souvient, de toutes les femmes qui un jour ont accompagné nos pas un moment ou longtemps, et que cela se  termine mal ou pas, vient toujours l'ins

UN AVEU DE DESIR...

Dans toute relation il existe toujours un point de crispation, tellement jouer avec l'idée en sachant qu'il ne se passera jamais rien, ressentir l'attitude ou entendre les réflexions qui désamorcent sans cesse le désir, nous condamnent d'emblée. Je n'ai jamais cru au glissement tranquille de l'un vers l'autre, ni à ces désirs voués à la nuit définitive car l'amitié reste une forme d'amour comme une autre, et personne n'est à l'abri de sentiments changeants, dés lors que l'on ne musèle pas la sensualité. Avoir la sensation d'attendre l'évènement qui ne viendra pas, jusqu'à être dans le besoin compulsif, se sentir l'esclave d'un fantasme, c'est inconsciemment se rendre compte que l'autre n'a pas déposé les armes de la séduction, le désir se nourrissant de différences. L'amitié est bien souvent un préalable à l'amour, et s'il ne faut jamais perdre de vue que les hommes sont plus mytho que les femme

LA TENDRESSE...

Maintes fois nous tombons en amour, A ne plus savoir ou poser nos pas, Revenant sans cesse à la première fois, Jusqu'à nous sentir le coeur lourd... Un sentiment qui saisit étrangement, Sans que l'on ne comprenne pourquoi, Suscite passion amoureuse, tendre émoi Idylle amoureuse ou seul compte l'instant Ou l'on suit le plus beau des tourments... Mais il arrive un jour qu'une femme À mille lieux de vos amours anciennes, Revienne inlassablement telle une trame, On ne peut plus magique et vous aliène Une heure, puis deux jusqu'au manque.   Semant le trouble, défiant orgueil et vanité Semblable au tsunami dont nous nous savons, Indiciblement malgré notre côté saltimbanque, Attiré afin de ne plus jamais être nous même...

SI J’ÉTAIS TOI ...

Si j'étais toi, j’aurais su briser ce qui pèse, Sur ce jour de bonheur si beau à en mourir. Et de notre félicité, je me complaise, Mais je ne suis que moi pendu, à ton sourire. Si j'étais toi, j'aurais fait plus que l'impossible, Pour enfin exister tout contre tes secrets, Ainsi rendre mes propos si joliment crédibles, Mais je ne suis que moi et tu me fais inquiet. Si j'étais toi, j'aurais banni l'éducation, Elle nous contraint à ne pouvoir être nous-mêmes, J'aurais tu le silence où pleure là raison, Quand l’être de l’amour ne sait plus dire je t’aime. Mais je ne suis que moi, empreint de sentiments, Plus profonds que la mer dans laquelle je me noie, Ma vie d'avant, mes souvenirs, et un présent, Devenus peu à peu transparents depuis toi. Mais je ne suis que moi, dans cet égarement, Infinie et longue traversée du désert, Dont je reviendrai un jour, mais si inconstant, D'avoir cueilli en mon cœur le gout de l'amer.

LA LUNE EN PLEURS...

J'ai entendu la nuit , j'ai attendu le sommeil, tenté de fuir les pensées de la veille, les mots qui renvoient à la souffrance, mais les miennes n'étant jamais trop loin j'ai fini  par m'abandonner au pleur silencieux qui s'est couché auprès de moi et que je ne comprends toujours pas. Je me suis serré contre tes pensées, comme si je désirais les étouffer pour n'avoir plus affaire à elles, je les trouvais tellement infondées que j'en rageais intérieurement, avec aucun moyen de te convaincre que tu partais dans une dérive qui t'emportait tellement loin de nous deux. La lune me regardait au travers la baie vitrée de ma chambre, me faisant entendre les pleurs d'une âme qui ne voulait pas s'éloigner, qui se sentait rejetée alors qu'elle ne l'est pas, qui était dans l'accusation qui nous rend tous les deux malheureux sans que rien ne le justifie. C'est comme s'il s'agissait pour toi de perpétuer un vide qui grandit au fil de

UN CŒUR EN EXIL ...

Après des années d'insouciances, sont venues celles des doutes pour celle de l'obscur, qui semble née au plus profond de l'abime, et qui se transforme en madone soucieuse des autres mais tellement plus loin d'elle-même. Elle semble là mais clandestinement dans sa vie, toujours au plus près d'un coeur lourd qui lutte pour ne pas laisser les larmes lui piquer les yeux, dans l'intimité du stress voire d'une détresse, qui la laisse déprimée  et coupable. Il lui arrive de se laisser traverser par ses émotions quant à ces liens familiaux qui se délitent, l'ombre d'un destin qui plante ses griffes pour ne jamais les desserrer, ces choses qui la laissent sans voix, alors qu'elle a tellement à dire. Je lui ai prêté l'oreille et j'ai ouvert mon coeur à sa vie, et depuis un moment en attente d'elle et des mots que cache le sien, désespérément  loin de nos ressentis d'hier, comme si quelque chose s'était brisé en elle, qu'elle n'é

L'IDEAL DE L'AMOUR...

  Il y a eu dans mes premiers "je t'aime" une sincérité qui ressemblait à un coup de foudre avec bien des choses importantes dedans, mais il n'est rien de plus douloureux que l'incompréhension, l'attente du geste tendre qui nous ramènerait à un avant idéalisé. Chacun d'entre nous aspire à une passion sans souffrance qui jamais ne blesse, quitte à devenir un candide qui attend l'amour pour se distraire d'une solitude existentielle, en permettant à un autre l'ultime sentiment pérenne de complétude, qui le met à fleur de peau. Souvent on ne s'aliène pas, on recherche plutôt un allié, pour apprendre de lui, se mettre à voir avec ses yeux qui devraient nous renvoyer une image de nous positive, et pas une personne qui nous couvre d'opprobre quant à ce qu'on lui dit de nous, alors que nous nous en sentions si proches. Comme s'il s'agissait d'une lutte pour le pouvoir, nous avons fini par voir nos dissemblances, alors qu'il

AU PLUS PRES D'UN DESIR...

  Se laisser glisser vers ce lointain qui ne l'est plus vraiment, mener ses pensées vers ce visage familier, qui se tient aux abords de ta vie sans bruit sauf ceux de ces battements de coeur qui nous réunissent, dont on ne sait pas trop à qui de nous deux ils appartiennent... Je pense à elle bien plus souvent qu'il ne le faudrait, comme si je voulais l'attirer à moi encore plus, tel si je jugeait insuffisant ce qu'elle me donne, oubliant qu'elle est mère et épouse à la fois, sur un chemin de vie déjà bien tracé, de ceux dont on ne peut plus sans dommage revenir. D'elle je ne sais rien même s'il me semble tant la connaître, ces mots venant à moi si aisément remplir mon coeur de la tendresse qui lui fait tellement défaut, pourtant je sais combien le sien en manque et à quel point ses yeux se mouillent parfois d'une douceur mélancolique. Je la sens proche malgré la mer qui nous sépare, les tracas du quotidiens, les espoirs et les promesses évanouies de nos

UN BATTEMENT DE COEUR...

Il advient tel un  battement de coeur, un peu plus fort que tous les autres, qui nous oblige à nous poser et nous demander pourquoi ne pas oser croire à la justesse d'un ressenti, un délice insensé qui nous fait le doux rêve d'un baiser audacieux... Qui n'est que les mots déposés sur son coeur et peut-être son âme pour les faire refleurir à nouveau, dans une sorte de déraison passionnelle là ou les corps et les esprits s'égarent en un autre  univers, une passion tendre ancrée dans l'instant. D'aucuns parleront d'un romantisme de pacotille, d'autres d'un sentimentalisme naïf, quant à toutes ces amours heureuses ou malheureuses qui nous tourmentent   toujours, même si nous les percevons telles des fusions improbables qui feront de nous des désirants. Il est des rencontres qui colorent les âmes, font nos nuits longues et balbutiantes, des fureurs battantes aux secrets  murmures, auxquelles nous nous plaisons à succomber, de n'être que quelques  libe

UN COEUR SIMPLE ET MALHEUREUX...

Quand l'un se perd et l'autre cesse d'exister, alors que dans l'air bleu l'éternité chemine, parce que l'un s'est sauvé avec l'amour dans le fond de son coeur d'avoir douté des parfums et de l'iris des couleurs... On se voudrait à nouveau un rêve pur et sans pleurs, le bonheur d'un moment qui a autant éblouit nos pensées, car nos coeurs sont pleins jusqu'au bord, de tous nos aveux d'amour qui se font dans le silence. Malgré le temps ému qui passe entre nos larmes, qui semble ce qui nait et s'efface en un jour, nos coeurs veulent nous offrir l'infini, car entre nous il n'y aura jamais que des montagnes au front d'azur. Errante au ciel telle un étoile qui fuit, dont j'aime la lumière timide, ce chant facile et flatteur qui entre nous viendrait suspendre le temps, sans lequel je te l'avoue je ne sentirai plus jamais mon coeur entier. Depuis nos aveux pleins de charmes qui mènent au désespoir, quant à l'amour d

QUELQUES MOTS...

  Se lever avec l'envie de vivre chevillée au corps, de pouvoir aller ou bon te semble, indiffèrent au temps qu'il fait et à l'heure qui tourne, juste toi et les désirs que tu nourris pour chaque instant d'une journée qui de ce fait ne peut-être qu'heureuse à en pâlir de bonheur. Etre debout à la première heure sans contrainte aucune, léger comme un matin dont tu ne sais encore rien, sinon qu'il t'emportera au gré de ton coeur, en des pensées futiles ou profondes, nostalgiques ou joyeuses, et peut-être romantiques pour ressembler à ce que tu es au fond de toi. Pour venir offrir l'esquisse d'un sourire au premier visage familier qui te vient, quelque regard dont tu te souviens, un écrit de la veille qui t'a rappelé une personne chère à ton coeur et par là même une vie qui ne cesse pas de t'étonner, car elle vient de là ou tu ne l'attendais pas pour faire le présent. Tu te sens heureux d'être libre, libéré de bien des contraintes inhére

L'EVIDENCE DE TOI...

  Je te regardais te préparer un thé au jasmin dans l'espoir d'échapper au chagrin, pour apaiser l'ange grincheuse que tu te sentais être, tombée sous le charme d'un démon tout en te demandant si nous étions arrivés au bout de l'histoire, et si effectivement nous nous étions trompés... Et j'étais là à me répéter qu'il me fallait accepter la nostalgie d'un amour naissant, mais aussi à tant détester l'écriture qui ouvre des chemins et fait éclore de ces  histoires qui semblent nous habiter depuis toujours, qui nous font sentir vivants en attisant en nous les passions les plus profondes.  Mais j'ai entendu ton âme tel un murmure, puis appris les ténèbres en ton absence, jusqu'à ressentir la sensation étrange et inconnue qui émeut, un flot intérieur amoureux qui va au delà du désir, tel une sensation précieuse et unique, je me mettais simplement à ressentir nos deux coeurs abimés. Je me suis senti incertain et certain à la fois, d'être celui

LA TRISTESSE EFFACEE...

 J'ai connu tant tes jours gris, ceux qui faisaient la pluie en des yeux beaux à mourir, et j'ai aimé un sourire effacé qui ne ressemblait qu'à un soleil que quelques nuages cachent, mais dont on ne peut que deviner la présence, l'aura lumineuse qui inconsciemment se met à nous manquer... Douloureusement j'ai entendu tes silences, tes appels qui n'en n'étaient pas, un regard qui prolongeait la  souffrance contenue depuis trop longtemps, que personne ne semblait comprendre, car il est des peines qui ne font pas de bruit, celles qui remontent du plus profond de nos  âmes. Tu étais une ombre légère, passagère de sa vie, qui m'est devenue en quelques temps si familière, que mon coeur n'a pu que s'emballer d'une rencontre fortuite, un regard poli, un tout simple échange de banalités, de ceux qui ne manquent pas dans ce milieu, que tous les deux arpentions. Chacun d'entre nous trainait un coeur en bandoulière, exprimait une singulière absence,

UNE RUELLE SOMBRE...

  Entre fuite et déni tu as erré plus de quarante ans, plus mort que vivant, avec une amie qui prenait le pas sur le reste de la vie, te choisissant un sombre destin, chaque jour devenant une guerre intérieure contre tes propres démons, et surtout la perte du contrôle de soi... Il se peut que tu sois la victime inconsciente d'une vie qu'on ne se choisit pas, dont tu voudrais par ce biais te libérer, mais comme naitre, grandir et vivre est  dangereux, il  faut apprendre à composer avec les écueils et les frustrations inévitables de la vie plutôt qu'un fond de ruelle. Quand tout devient souffrance, et qu'il ne te reste qu'à réagir face au risque de mourir, il faut faire le choix d'un autre idéal de vie, plutôt que de continuer dans ce comportement  infantile que tu ne sais plus raisonner, qui devient de moins en moins un usage récréatif mais un chemin errant. Depuis longtemps tu es aussi écœuré par la souffrance subie que celle que tu infliges aux autres, les tien

JE VOUDRAIS LA CONNAÎTRE...

Image
Je voudrais la connaître Savoir comment elle est Est-elle ou non bien faite Est-elle jolie, je voudrais Oh j'voudrais la voir Longtemps, la regarder Connaître son histoire Et son décor et son passé C'est étrange peut-être Cette curiosité Voir enfin pour admettre et Pour ne plus imaginer Oh j'voudrais comprendre Même si ça me casse Puisqu'elle a su te prendre Puisqu'elle a pris ma place J'sais déjà son parfum Aussi son écriture Ce mot doux chiffonné Oublié dans notre voiture J'veux voir aussi l'hôtel Si tu y as mis le prix Si la chambre était belle Et si c'était un grand lit C'est peut-êt' pas normal C'est fou comme ça m'attire Cette envie d'avoir mal Oh jusqu'au bout, jusqu'à mourir Oh je voudrais tout savoir Et son âge et sa peau Tout ce qui nous sépare Et nous ressemble, c'est idiot Et te surprendre avec elle Quand t'es drôle quand t'es doux T'écouter lui promettre Et quand tu lui parles de nous Je veux t