LA MÊME IVRESSE...

 


Comme je crains de sembler me détourner, du pétale de fleur éclatant de blancheur, je continue de chercher en moi la secrète erreur, ce banc d'autrefois qui toujours je sais nous attend, ce sourire qui à lui seul me désarme...

Non plus qu'être ce sot qui se tait en ne cachant que sa nullité, car la vie est tout autant qu'une femme un bonheur qu'il faut savoir courtiser, qui nous fait l'ivresse au coeur, et nous est un aveugle délire quant à l'amour qui nous blesse puis se rit de nos pleurs.

Parce que tu as le parfum de l'envie et l'odeur du songe, le doux penchant qui fait qu'en nos coeurs il y a la même ivresse, mais aussi que depuis toi je regarde sans voir, je veux juste que mon coeur amoureux sur toi s'attarde, car il se sent plus aimant qu'il ne le croit.

Il est doux de vivre pour attendre ou suivre l'écho d'un sentiment qui veut plus que tout reprendre le cours de ses rêves, tous ces mots qui se mélangent pour en faire naitre d'autres, comme s'il leur fallait nous faire retrouver la sensation, l'espoir autant que le désir qui tourmente.

Je ne veux pas être ta blessure imprévue, mais juste retrouver le charme heureux de l'espérance, car dans ton silence j'ai vu des pleurs briller doucement, comme si tout se devait de rester plus vague que tendre, alors que je nourris le rêve d'être un soleil dans ton destin.

L'orage ouvre souvent le livre du coeur, j'ai conscience que je vivais plus en toi qu'en moi-même, tel si l'amour était un songe dont il ne faut absolument pas s'éveiller, près d'une femme qui se conjugue tellement bien à l'amour, la pudeur et le désir que nous avons l'un pour l'autre.

Elle, dont la douceur est secrète et les mots promettaient son âme, devenue en si peu de temps le doute et l'espoir qui se partagent mon coeur, me plonge dans un temps qui n'est plus qu'une poignante étreinte, un souffle d'orage, faisant d'un amour un songe à la lueur trompeuse.

D'un seul adieu suspendu elle nous brise du même désespoir, comme si elle voulait nous pousser tels deux anges mélancoliques dans les bras du néant, un obscur chemin aux sombres détours, dans les griffes d'un vent frileux qui palpite et pleure dés le vol tremblant de l'aube.

Je pleure d'une douleur étouffée, celle dont le sentiment caressait ma tristesse en ce temps des matins silencieux, quand je me me sentais  triste et seul en ma mélancolie, au premier éveil des transports de l'âme, comme lorsqu'on va sans cesse plus loin que n'iront jamais nos yeux.

J'ai si souvent dit adieu à  l'espérance, me contentant d'ultimes souvenirs au lieu d'un frisson qui veut naitre, la triste pensée d'amours repoussées alors qu'il fallait si peu de choses pour rire et aimer les printemps qui donnent des roses pour parfumer le chemin du bonheur.

J'ai le coeur qui devient tout douloureux, quant à l'espoir faible mais consolant que nous puissions oublier le monde et nous-mêmes, ces coeurs dont nous entendons les sanglots, la douleur qui saigne en dedans mais ne se montre pas, en allant aux pensées qui attendent qu'on les cueille.

Le temps ne détruit pas le souvenir qui se veut fidèle, la fleur éclatante de beauté que l'on ne doit pas laisser faner, non plus que je ne puis oublier la passagère de mon âme, la sève de mon coeur, celle qui m'a ébloui et troublé en venant un jour à la rencontre de mes mots.

Mon coeur est toujours ivre d'une espérance chère, même si j'ai du mal à mettre un sourire sur mes yeux, je redoute plus que tout que tu redeviennes fidèle à ta solitude en ne trouvant plus dans mes écrits ce que ton coeur tremblant attend pour me tendre à nouveau la main...














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