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Affichage des articles du avril, 2021

UN AN APRES, NOTRE 01 MAI...

Quelques brins de muguet, autant de pensées douces pour ceux atteints au plus profond de leur chair par la maladie, le manque ou l’absence, l'éloignement, le fait de se sentir encore plus isolés que d'habitude, comme retirés du monde. Des averses de lumière pour nous tous, qui nourrissons tant d'espoirs, pour ceux que nous avons, ceux que nous craignons de perdre, peut-être ceux qui sont déjà partis très loin de nous, vers une aventure dont nous ne serons pas, que nous n’avons pas pu retenir. Des cloches naïves auxquelles nous voudrions attacher tant de sentiments diffus qui nous traversent, nous heurtent, tant tout s'est fait bouleversant, comme si nous étions détachés d'un avant auquel nous tenions, mais qui se doit de changer, pour se réinventer en tous points. Un brin de muguet de ceux que tout un chacun destinait à autrui, même s'il n'en n'avait que si peu les moyens, pour lui rappeler qu'il compte, et ainsi lui arracher un sourire si peu éviden

LE BAISER D'UN ANGE...

" Les fleurs du printemps sont les rêves de l’hiver racontés, le  matin, à la table des anges." Khalil GIBRAN.             Tu es mon plus beau printemps venu au sortir d'un hiver que tu as tout le temps adouci de ta présence, comme une tendresse silencieuse.  Tel un joli rêve tu te tenais là ni trop proche ni trop lointaine tel ce qui est à notre portée mais réclame malgré tout une certaine patience.  Puis un jour tu es devenue mes matins fleuris, une grâce juvénile, un arôme de jasmin, un horizon qui m’embrassaient quotidiennement.  Je me suis fait ange pour nourrir ton esprit, mais surtout apaiser ton âme mais je n’ai pas pu m’empêcher de bouleverser ton coeur qui détenait les clés de l'amour.  Nous avons su défier les rigueurs de la destinée, celles de nos chemins de vie parallèles jusqu'à nous mettre à regarder dans la même direction pour nous réinventer une vie à deux... Il arrive parfois qu'une personne qui était pourtant là depuis un certain temps s'

LE SENTIMENT AMOUREUX...

   Je suis tombé en amour de te trouver bien belle et aussi attirante qu'un plein jour, une nuit étoilée, un vent bruissant  dans les herbes, bien plus troublante que tous les rêves que je fais depuis toujours quant à la rencontre  amoureuse qui arrêterait ma course... En venant à ta rencontre je t'ai imaginée, et immanquablement je te comparais à mes histoires passées, celles qui ont compté et tant ces autres ou je me sentais amoureux et dont je revenais avec la gueule de bois, d'être toujours un romantique aux abois. Je me suis mis à aimer autrement, tellement plus tendre que je ne me reconnaissais  que si peu, moi qui me suis toujours senti obligé de tout conquérir j'ai été conquis par l'indicible et l'ineffable charme d'une douceur qui caractérise les femmes de là-bas. J'ai été surpris et déstabilisé  par une fragilité avouée sans complexe, une féminité arborée presqu'avec audace et cette douceur que depuis longtemps je ne  rencontrais  plus qu&#

LES AMOURS...

Il est des amours vaines Qui nous malmènent, Un désir presque futile, Qui semblait bien  puéril... Qui va, qui vient en nous,  Jusqu'à se faire un tout Qui accapare la pensée, Tel nous mettant à aimer... Et doucement nous errons,  Aux abords d'une passion, D'une déraison qui frustre, Faisant de l'amour un rustre... Il est tant ces mots qui en vain, S'engouffrent en des coeurs,  Qui ont peut-être trop vécus, Ou souvent été tellement déçus... Et un temps qui suit son cours, Autant insouciant que nous, Souriant de tant de ces fous, Qui s'oublient dans un amour... Mais je veux vivre et aimer Quitte à être en pleurs,  Et aussi faire des frayeurs, A ce coeur si souvent  blessé... Me remplir de jolis visages, Des plus tendres outrages, Des lumières d'une mémoire,  Riche de toutes ces histoires...  Je veux mourir d'avoir vécu De la tendresse des femmes,  Celle qui laisse l'âme émue,  A moins d'être dans l'infâme.

MON PLUS BEL AMOUR...

  Il nous a été donné de vivre des amours, les unes bien plus singulières que les autres, jusqu'à éprouver des émotions qui nous mettaient à l'envers, et ainsi nous rencontrons des personnes qui nous blessent sans trop s'en rendre compte et d'aucunes qui nous remettent debout...  Et il arrive que nous n'ayons plus envie de rien, comme fatigués de désenchanter   quant à une quête improbable, celle qui ferait du bien au coeur autant qu'à l'âme, consolerait un enfant vieillissant qui n'a jamais lâché  son rêve, celui d'être aimé par celle qui le verrait enfin comme il est. Nous vagabondons longtemps mais sans vraiment trop y croire, parfois pour faire comme les copains, nous nous leurrons aussi de façon bien éphémère, car il arrive que nous nous remettions à  espérer le temps de quelque déception qui laissera en nous le gout amer de la tromperie. Mais tout en continuant à flâner en l'errance infinie qu'est la vie, nous ne manquons pas de regarde

AIMER L'AUBE NAISSANTE...

  Il suffit parfois juste d'aimer pour attendre l'aube avec ferveur, guetter l'aurore le coeur rempli de bonheur, comme si en nous se précipitaient mille soleils, un horizon aux lueurs brillantes et rosées, le point du jour auquel s'éveillera l'amour... Celui qui fait fleurir notre âme, lui fait oublier la vie remplie de contradictions qui laisse le coeur suspendu entre l'envie de rire et de pleurer à la fois, quand tout semble difficile, que tout se pourpre des indélicatesses qui appellent notre colère. On va et on vient, on se surprend à sourire le coeur accroché à une larme latente qui se sent surveillée, mais on voudrait aussi crier notre  joie d'aimer qui nous tient le coeur à vouloir nous laisser envahir par le torrent de  joliesses, que sont les mots aux parfums de roses. Quand on est une femme, il est bon de se sentir embellie, caressée par la courtoisie et tant la délicate mélodie des battements de coeur d'un tendre troubadour qui dés les premiè

POUR NOUS TOUS ...

Très beau texte de Jacques Prévert À peine la journée commencée et ... il est déjà six heures du soir. A peine arrivé le lundi et c'est déjà vendredi. ... et le mois est déjà fini... et l'année est presque écoulée. ... et déjà 40, 50 ou 60 ans de nos vies sont passés. ... et on se rend compte qu’on a perdu nos parents, des amis. ... et on se rend compte qu'il est trop tard pour revenir en arrière ... Alors... Essayons malgré tout, de profiter à fond du temps qui nous reste... N'arrêtons pas de chercher à avoir des activités qui nous plaisent... Mettons de la couleur dans notre grisaille... Sourions aux petites choses de la vie qui mettent du baume dans nos cœurs. Et malgré tout, il nous faut continuer de profiter avec sérénité de ce temps qui nous reste. Essayons d'éliminer les "après" ... Je le fais après ...  Je dirai après ...  J'y penserai après ... On laisse tout pour plus tard comme si "après" était à nous. Car ce qu'on ne comprend

UNE GRANDE SOLITUDE...

Il suffit à une famille  pour se briser   de la dérive d'un enfant qui se poursuit de façon de plus en plus contraignant e, et d'une jeune fille plongée dans la marginalité à cause d'une erreur qu'il lui faut payer très cher, un chemin de croix jalonné de rechutes bordées d'épines. Et derrière celle-ci une femme épuisée par une vie tumultueuse  autant que chaotique à qui il  semble  remonter le fil d'un très long  cauchemar, une descente aux enfers ou elle a à peine l'illusion d'une existence, entre moments d'abattements et d'emportements. Une spirale infernale dans laquelle le couple se sent aussi coupable qu'impuissant, et ou la famille devient une grande solitude chacun des membres se résignant à voir l'échec avant même d'essayer, tel s'il s'agissait juste de tenir et de rester debout un peu plus. Une mère avec au coeur une pointe de terreur toujours présente, l'estomac noué, pétrifiée à l'idée que son enfant puisse

LE COEUR AU BORD DES YEUX...

  Depuis toi j'ai comme le coeur au bord des yeux de voir que malgré tes larmes et tes douleurs, ton coeur se préoccupe de moi, celui là même que je sentais si frêle qu'il me faisait redouter les mots que je choisissais avec soin, avant que de venir te les offrir.  Tu es une baignée de lumière dont je ne fais que murmurer le prénom pour la sentir encore plus en moi, depuis celle-ci toi et moi juste avec des sourires et des mots sans importance nous offrons à nos coeurs la tendre musique qu'ils rêvent depuis toujours d'entendre. Parce que tu as une richesse du coeur qui s’accommode de l'esprit, celle que la tendresse, la générosité, la joie et la tristesse se disputent, tu as su nous inventer un sentiment tellement beau qu'il en devient douloureux de nous voir si tendres et comme jamais heureux. Au début je me suis senti comme l'idiot qui va chercher l'amour au loin, tel ce rêve d'enfant qu'il s'agissait de trouver car nous n'avons que le

J'AI ENVIE D'AMOUR...

  Hier il faisait une moiteur enivrante, qui te brouillait l'esprit dans un pays de sensations ou l'on s'égare sur le chemin du désir, l'amour doux et tremblant qui dévore les corps, qui fait peur mais nous déshabille de toute pudeur... Pour tous les deux il s'agirait de n'être plus qu'au creux du plaisir, jusqu'à ce que les lueurs de l'aurore ne soient venues sublimer ton corps, les pointes de tes attraits, tes chairs fiévreuses, l'écarlate rose dans laquelle je me sens autant perdu. Sous le charme discret d'un rayon de lune, ton sourire viendrait effleurer mon corps, le menant sur l'océan de ton coeur, une peau que le désir satine, le chemin de luxure qui fait que sur mes yeux se dessineraient mes envies. Comme un refrain je crie souvent ton prénom, et je sème sur un grand lit des pétales de fleurs et des rêves d'amour, j'écris des mots de tentation pour capturer ton coeur, dévoiler le corps qui colore les nuits ou je me sens se

UN AUTRE PETIT MATIN...

J'ouvre les yeux et je trouve le monde plus beau, pourtant rien n'a vraiment changé , tout est égal à tant c es autres matins, ou le ciel semblait  tellement bas qu'il m'écrasait, que mes pas semblaient comme incertains d'une terre qui paraissait les fuir... C'est la petite lueur qui n'éclaire que moi, un océan tendre, une jolie lumière dans laquelle baignent mes  pensées, une petite voix qui a traversé la méditerranée, tellement suave qu'elle éloigne mes peurs, faisant de mes doutes des senteurs amoureuses. Elle m'entoure et m'enveloppe, me drape de beauté, plonge dans mes yeux clairs pour plus les magnifier et aussi s'y voir à l'aube de l'amour sans cesse naissant, qui ne cesse de faire de nous des enfants d'hier, ceux qui savaient si bien rire de petits riens. Je vais, je viens dans ta vie comme si elle était la  mienne, je m'y promène, j'en ai les pleurs quelques fois, comme s'il me prenait l'envie de me fondre

POUR TOUTES LES MERES...

Il s'agit là d'un simple  regard que j'offre en partage à ceux ou celles qui voudront bien me lire, sur la  condition de  mère, cette sorte de  fragilité  qui la fait ressembler à un oiseau qui traine  une aile cassée, dés lors que son enfant semble parfois si désolé sous la pluie... Souvent  il n'y a plus de dialogue possible car plus rien n'exprime l'amour, il n'y a rien que des mots mutilés qui se déclinent  tels  les maitres du silence, d'autant plus que mère et fille se contredisent autant qu'elles se complètent en des songes QUI   semblent  de  cendres.   Deux femmes toutes deux vieillissantes et porteuses de la même mémoire, ne quittant jamais ce qu'il y a de blessé  en elles, la peur sans cesse refoulée, que seuls bercent les tremblements de deux destins féminins si souvent abimés  et ballottés entre force et tendresse. Elles sont comme deux ombres qui boivent la lumière entre éloignements et réconciliations, accords et désaccords, mêlant

LE CHEMIN DES DEUILS...

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J'étais vaguement là à attendre un printemps frêle, charmant et fleuri, ailleurs que dans ces deuils insoutenables presqu' irréels, ces ruptures brutales ou il nous faut composer avec la douleur et l'incertitude brutale de tous ces adieux empêchés... J'ai toujours aimé mettre des mots sur mes émotions afin de n'être pas que dans quelque absolue solitude, mais plutôt aller à une sorte de résilience pour sortir toute ma tristesse, continuer de vivre malgré mes nombreuses et douloureuses cicatrices. Lâcher mes peurs et mes souffrances, juguler une infinie tristesse et bien des frustrations en des mots, c'est tel pour moi avoir à nouveau en mémoire mes histoires affectives, et me remémorer mes souvenirs et me répéter des  anecdotes qui sans cela se perdraient. Jeudi au cimetière de Tremblay j'accompagnais la dépouille d'un cousin cher à mon passé, il était de ceux qui provoquaient une compétition sans les aléas de celle-ci, une concurrence qui nous a grandis