UN AN APRES, NOTRE 01 MAI...
Quelques brins de muguet, autant de pensées douces pour ceux atteints au plus profond de leur chair par la maladie, le manque ou l’absence, l'éloignement, le fait de se sentir encore plus isolés que d'habitude, comme retirés du monde. Des averses de lumière pour nous tous, qui nourrissons tant d'espoirs, pour ceux que nous avons, ceux que nous craignons de perdre, peut-être ceux qui sont déjà partis très loin de nous, vers une aventure dont nous ne serons pas, que nous n’avons pas pu retenir. Des cloches naïves auxquelles nous voudrions attacher tant de sentiments diffus qui nous traversent, nous heurtent, tant tout s'est fait bouleversant, comme si nous étions détachés d'un avant auquel nous tenions, mais qui se doit de changer, pour se réinventer en tous points. Un brin de muguet de ceux que tout un chacun destinait à autrui, même s'il n'en n'avait que si peu les moyens, pour lui rappeler qu'il compte, et ainsi lui arracher un sourire si peu éviden