LE SENTIMENT AMOUREUX...

 

 Je suis tombé en amour de te trouver bien belle et aussi attirante qu'un plein jour, une nuit étoilée, un vent bruissant dans les herbes, bien plus troublante que tous les rêves que je fais depuis toujours quant à la rencontre amoureuse qui arrêterait ma course.

En venant à ta rencontre je t'ai imaginée, et immanquablement je te comparais à mes histoires passées, celles qui ont compté et tant ces autres ou je me sentais amoureux et dont je revenais avec la gueule de bois, d'être toujours un romantique aux abois.

Je me suis mis à aimer autrement, tellement plus tendre que je ne me reconnaissais que si peu, moi qui me suis toujours senti obligé de tout conquérir j'ai été conquis par l'indicible et l'ineffable charme d'une douceur qui caractérise les femmes de là-bas.

J'ai été surpris et déstabilisé par une fragilité avouée sans complexe, une féminité arborée presqu'avec audace et cette douceur que depuis longtemps je ne rencontrais plus qu'en certaines amitiés, là ou on laisse l'autre prendre l'ascendant plus naturellement.

Je cherchais des failles que tu me découvrais sans gène aucune, tout en m'apportant ce qu'une femme sait offrir de mieux à son homme la faiblesse qui le rend fort, que même si elle n'en est pas une la rend plus désirable, aussi attachante que le plus beau des rêves.

En lâchant prise je me suis senti bien, accueilli d'une heureuse façon tout en restant moi-même, compris comme si j'avais passé ma vie avec toi, aimé tel si j'étais le seul homme au monde, et surtout apaisé comme jamais je ne l'ai été jusqu'à ce jour en amour.

J'ai fini par me retrouver sans mes travers, les sautes d'humeur que je ne comprenais que si peu, tellement je me sentais en phase avec ce que j'ai toujours désiré confier de moi à la femme qui partagerait mes sentiments, le doux compagnonnage au quotidien.

Tu m'as ouvert les yeux sur le monde qui m'entourait, levé mes doutes quant à l'homme que j'étais vraiment, m'émerveillant des qualités que tu me trouvais, que tu savais mettre en lumière, sachant de quelle façon me faire déposer la colère qui encore m'habite.

Parce que tu es femme, tu as su lire en moi pour m'apporter ce qui était ma quête depuis si longtemps, pour faire qu'il ne reste plus à tes côtés qu'un être épanoui qui se veut ton rempart contre les aléas de la vie, autant que la force qui arrive parfois à manquer.

J'ai vu tout cela et plus encore, compris pourquoi mon cœur s'est à ce point tourné vers toi, comme vers une lumière qui sans se dire me pénètre jusqu'à rejoindre mon âme, une aura mystérieuse à laquelle j'ai plaisir à confier mes blessures, autant que l'enfant que je suis resté.

Nos chemins de vie se sont croisés souvent, puis séparés pour mieux se retrouver, tel s'il fallait que nous nous heurtions avant de nous conjuguer, nous éprouver pour mieux nous faire confiance, tels ces orages qui fâchent leur ciel avant que de lui offrir ses plus belles éclaircies.

L'aube venue me porte vers toi comme si tu étais l'aurore de toute vie, celle qui m'importe plus que tout, qui me fait l'esprit léger prompt à offrir le meilleur de moi-même, ce que tu attends de l'homme qui est dans ton cœur et rempli si bien ton âme depuis ce jour ou il est à tes cotés. 



















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