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Affichage des articles du janvier, 2024

UN MORCEAU D'ETOFFE

+    Depuis que je suis à la retraite ma vision des choses change à u rythme   effréné, faisant de moi un être bien plus serein quant aux choses qui hier m'interpellaient, tout autant qu'elles me dérangeaient sans que je sache ni comment ni pourquoi d'ailleurs Pourquoi le voile dérange t-il autant alors qu'il embellit les femmes qui en font le choix…  Pour certaines ce morceau d'étoffe coule de source, elles désireraient  le porter sans se sentir différentes, un peu comme pour d'autres un rouge à lèvres sans lequel elles seraient nues, il n'est nullement un repli sur soi non plus qu'un manque d'ouverture d'esprit. Et même s'il s'agit d'une pratique religieuse propre aux croyantes, que ne définirait certes pas un simple voile recouvrant les cheveux, il s'agit d'une pratique qui de tous temps a été sans entièrement disparaitre pour quiconque est amené à parcourir le monde. Que ce soit un tchador ou un simple voile  léger pourquo

CELLE DE TOUJOURS

  Amour et remords, J'ai la souffrance teintée de la grandeur de t'avoir connue et d'être allé à toi par la seule acceptation du hasard, et je ne sais que trop bien que je ne pourrais me résoudre  à ne voir en toi qu'un bouleversant battement d'ailes. Peut-être que le silence est une autre façon d'aimer car je nous sens liés  par d'invisibles cordages,  l'illusion qui moi ne me quittera jamais  d'être dés l'aube ouvert à ton souvenir,  un enfermé volontaire  à la lueur qui m'a un temps réchauffé l'âme. Tu ne saurais être ma sombre lumière, celle qui disparait dont l'absence me hante, même si nous deux ensemble n'étions que deux papillons éphémères, car tout était d'une infinie douceur, une voûte azurée autant qu'un sanctuaire inviolable. Le naufrage de mes espérances était aussi bien une humble fleur des champs que la violente beauté d'une orgueilleuse  orchidée qui porteraient en elles l'extase, la fougue et l'

L'HISTOIRE DE NOTRE VILLAGE...

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  L'EGRENZKA de nos parents. Un village pittoresque niché entre les montagnes d'où l'on ne devinait pas le monde, il était le seul univers concevable pour nos grands parents qui avaient suivi le fil de la vie des leurs, des bergers robustes et courageux, des femmes corvéables pour suppléer les hommes. Les  garçons se devaient d'assurer la protection du troupeau, avec pour seuls échanges les autres bergers du village, un monde reclus sur lui même qui ne permettait rien avant que la grande aventure du mariage qui mettait soudainement fin à l'innocence de l'enfance. Les filles espiègles et joyeuses adoraient les histoires au coin du feu, et les pères qui étaient des remparts contre l'adversité, en imaginant au delà de leurs montagnes un monde plein de mystères, celui secret que se chuchotaient leurs mères à l'occasion des grandes lessives. La vie y était simple mais remplie de défis, tant les saisons rythmaient  grandement la vie du village, entre les hiver

LES FEMMES D'AUJOURD'UI

   Parfois je les observe et je me dis que la plupart des femmes vivent des vies inconnues et en un élan de vérité j'éprouve le désir de jeter une lumière forcée sur le mal, et les maux qui les font chavirer, perdre pied et douter des hommes qui leur rendent le bonheur si difficile. Elles qui rêvent de celui qui tuerait leurs peurs, mais à l'épreuve du réel voient vaciller leurs convictions, tout en continuant à regarder le monde avec espoir et bienveillance, ancrées et nourries dans l'illusion quant à bien des erreurs qu'elles voudraient les voir dépasser. Discrètes et effacées elles s'entêtent à sauver les apparences, malgré le mépris si ancré et le désamour profond d'elles mêmes suite aux échecs  répétés, ces histoires qui les mènent à des errances, ces fuites sans fin qui les confrontent à l'evidence de la difficulté  d'être femme. Elles passent d'une infinie et émouvante solitude à une profonde  détresse avec une infinie douceur, elles se perden

EN QUÊTE DE VERITE

    Fleurir dans une religion où s'épanouir dans une croyance en un monde fugace et combien empli d'illusions, nous permet de mettre en lumière la vraie vie, lâcher prise et laisser passer nos émotions, accepter l'impermanence et la superficialité de toute forme de beauté. Confrontés à l'amour nous ne sommes plus que dévotion et vénération, au point de nourrir des désirs et des sentiments qui sont loin d'être essentiels mais davantage suggestifs, il suffit de s'arrêter pour regarder des êtres qui prétendent s'aimer, puis se mettent à souffrir. Il faut passer par soi pour atteindre les autres, comprendre le monde qui nous entoure afin de vivre la réalité quelle qu'elle soit, même s'il faut pour ne pas nourrir de regrets ne jamais renoncer alors qu'il s'agirait de vaincre les illusions qui nous dissimulent la vérité. Nous ne sommes plus que des esprits subtils dans des corps grossiers, prompts à subir le mal que nous font nos émotions subies, d

MON CHEMINEMENT

    Il suffit d'un fruit et d'une poignée de graines Pour nous tisser une toute autre destinée,  D'avoir la compréhension juste de qui on est,  De nous éloigner du  tourbillon qui nous peine. Dans ma quête de sens, j'ai rencontré un appel Un voyage vers l'harmonie et l'illumination, Qui consiste à jeuner pour ressentir l'essentiel D'une plenitude intérieure devenue ma passion. Et chaque jour je tente d'aller plus loin qu'hier Car aujourd'hui j'ai le sentiment au  cœur, Que le corps en ses habitudes aime se complaire Jusqu'à assombrir l'horizon d'un mien bonheur. Quand les doutes et les regrets débordent l'esprit, Il faut se reconnecter avec soi, cesser de glisser Pour avec raison éclairer et enrichir la sienne vie, Espérer en s'efforçant d'aller en l'océan de clarté. il suffit d'emprunter un cheminement de bon sens, D'aller là ou le corps se vide et l'esprit se remplit, La mer de tranquillité dont m

AU COEUR DE SOI

Le jeûne est le choix de vivre autrement Et l'opportunité d'un  ressourcement  Afin de se sentir seulement super bien, le sourire aux lèvres et pleine d'entrain. En ouvrant la porte si rarement ouverte Et qui pousse à mieux me connaitre, Tant le choix d'être au monde à mon insu Ou selon ma propre volonté m'est apparu. J'ai dérivé entre croyances et convictions Pour ressentir les miennes sensations, Vivre une  vérité  que j'ai touché du doigt Avant d'entamer ce voyage au cœur  de soi. L'accomplissement passe par un bien-être Qui vers l' intérieur  ouvre une fenêtre,  Pour me remplir d'une foi toute nouvelle Qui me rend heureuse, me fait sentir belle. Intégrer  mes faiblesses, dépasser mes limites M'ouvrir en grand à l'aube qui s'invite,  Faire que l'obscur me semble plus lointain Et dés lors attendre avec impatience  demain. Se savoir un jeûneur c'est écouter les jours Confronter la peur, faire tout avec amour,  Sans aucune

IL EST UN SOUVENIR QUE J'AIME

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Mon  cœur est tout ému des souvenirs anciens mais il se souvient de la femme qu'il gardera longtemps dans la prison de sa tendresse, qui un jour de juin joli comme tout   s'en  est allée sans retour me laissant dans un abime entrouvert, en des jours lointains. Je suis retourné là ou tout est comme jadis mais avec une âme davantage meurtrie quant à celle dont les yeux raillaient la misère, ce bleu très clair et  transparent qui nous promettait du bonheur à défaut de taire la faim de ses enfants à l'humeur vagabonde. Que reste t-il de nos promesses et de la tendresse d'autrefois, sinon des ombres qu'emporte la brise, ou un village de jadis triste ainsi qu'un cimetière, encore tout plein d'elle quoique le morne silence et les ronces l'aient envahi, tel quelque printemps finissant. Mes parents n'avaient pas le cœur gai, la vie a marché sur eux d'un pas rapide, une mère qui étouffait ses pleurs, un père qui tentait vainement de cacher ses peurs, il ét

RÉFLEXION

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RÉFLEXION  L’Occident nous apprend à distinguer le corps de l’âme, nous incitant à vivre dans la servitude ou la dévotion mais bien loin d’une certaine droiture quant à elle rebutée par l’abondance de nos passions et de nos désirs.  L’Orient nous enseigne le sacrifice quant à la vie ici bas, nous privant de ce qui mène à la joie et au plaisir, alors qu’il faut profiter de ce monde pour nourrir le cœur, qui lui même renforce l’âme dans un but de conciliation ! Les deux sont intimement liés, les vides du cœur suscitent les inquiétudes de l’âme, les souffrances étant imbriquées dans l’un comme dans l’autre, il nous faut savoir composer avec nous même, et trouver un sens à toutes ces interrogations. Le monde est devenu perplexe et nous nous sentons enfermés dans des espaces qui ne nous permettent pas d’être nous mêmes, préférant nous fier quant à tout ce  qui nous dépasse, à ces personnes qui ont la prétention de savoir l’inexplicable.  Nous confions nos vies à des religieux, des politicie

SINGULIERES ET LIBRES

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 NOS FILLES  Singulières et libres elles se réinventent et font fi du mille feuilles d'injonctions  réservé à la femme, nous les voyons prêtes à reculer leurs limites dans des identités plurielles afin de se défendre face à un monde incertain car elles ont moins d'illusions que leurs ainées. Elles ont de la personnalité et surtout de la rage à vaincre, tellement une determination à ne plus rien laisser passer à un système prédateur et agressif qui impose à leurs mères de vivre sous le poids des  diktats, constamment entre confrontation et insécurité croissantes. Je les sens des guerrières intolérantes à l' injustice, qui fait de la femme "un mal supposé" même si elle est dans l'acquiescement de sa propre servitude, des infatigables touche à tout bien loin des éternelles mineures à vie que se devaient être leurs congénères d'hier. Entre désirs et nécessités, espoirs et  détresses elles réfutent l'absolu, refusent les règles sans rechercher le crépuscule

DES FLEURS TRISTES

   Sensuelles ou courtoises, sublimes ou enjouées les femmes traversent le temps sans point se départir de leur fraicheur originelle, elles se veulent l'amour absolu, parfait ou impossible qui nous aliène à nos maux,  tisse  nos vies dans l' omniprésence  des leurs. On les aime, on les rêve et aux abords d'elles on dérive, bien trop souvent dans une extrême solitude, avec des états d'âme les plus contradictoires quant à une rencontre, une histoire ou une  séparation de corps qui s'éprouvent et se construisent dans des palais ou des mirages. Aimées ou désirantes mais impérativement sensuelles et libres tel s'il leur fallait se décliner en horizon d'attente, et en caresse de nuages, à tout jamais un ciel de poésie, et le seul tapis de prière qui vaille pour des yeux en pleurs qui incitent les cœurs  à la tristesse. Les femmes sont des fleurs tristes domptées par l'amour et les hommes comme toujours en perpétuelle partance pour faire d'elles d'étern

TU ES AU COEUR DE MES MOTS...

    Au cœur  de mes mots il y a toi et tant ces années là, vers lesquelles j'ai vogué comme à une  espérance, une lumière d'étoiles qui contenait toutes les promesses que le jour venu je te ferai, car tes yeux auront toujours la couleur de l'amour. Je sais bien que je ne remercierai jamais assez le vent de connivence qui nous a réunis, autant que les poèmes trébuchants dont je t'abreuvais mais qui à présent ,  ressemblent au regret de me sentir orphelin  des souvenirs tièdes et doux,  imprégnés d'un sourire immuable. Et je crains de ne plus savoir me souvenir, des cheveux bruns et d'une bouche muscade pour laquelle j'ai eu l'audace de la patience, tellement elle était à elle seule une aventure poétique et délicate  qui a fait  que nous deux ne soyons plus désormais que deux âmes capturées. Aujourd'hui j'ai la quiétude de ceux qui ont vieilli prématurément  tout en ayant pleinement vécu ce à quoi mon corps, mon cœur et mon âme aspiraient quand je

UNE BLESSURE D'AME

  J'aime toucher ton  cœur  et ton esprit par l'éphémère douceur des mots, t'offrir un instant  suspendu, une parenthèse fugace et volatile car depuis longtemps tu te sais sur un chemin ardu, prise dans un vent trop fort et surtout depuis peu un abime d'incertitudes. Entre insouciance et ambitions il y aura  toujours  la vérité propre à chacun, cachée par les apparences dans la vie, un faux semblant qui nous tend vers la rupture à défaut d'inventer un chemin de traverse, un chaos qui nous pousse à aller loin de notre prison intérieure. Nous nous construisons souvent au travers de souffrances du fait que nous serons tout pour les autres en ne nous autorisons rien pour ne jamais être perçus  tels des  égoïstes, le cœur et le corps nus et vulnérables, entre angoisses, joies et désillusions se succédant sans cesse. Nous voudrions tous pouvoir claquer la porte du passé, ces étaux invisibles qui enserrent et étouffent notre essence, ces souvenirs qui persistent comme des