DES FLEURS TRISTES
Sensuelles ou courtoises, sublimes ou enjouées les femmes traversent le temps sans point se départir de leur fraicheur originelle, elles se veulent l'amour absolu, parfait ou impossible qui nous aliène à nos maux, tisse nos vies dans l'omniprésence des leurs.
On les aime, on les rêve et aux abords d'elles on dérive, bien trop souvent dans une extrême solitude, avec des états d'âme les plus contradictoires quant à une rencontre, une histoire ou une séparation de corps qui s'éprouvent et se construisent dans des palais ou des mirages.
Aimées ou désirantes mais impérativement sensuelles et libres tel s'il leur fallait se décliner en horizon d'attente, et en caresse de nuages, à tout jamais un ciel de poésie, et le seul tapis de prière qui vaille pour des yeux en pleurs qui incitent les cœurs à la tristesse.
Les femmes sont des fleurs tristes domptées par l'amour et les hommes comme toujours en perpétuelle partance pour faire d'elles d'éternelles enfants, juste belles au travers des nuées de secrets et d'excuses afin que le monde demeure celui qui nous fait rire et pleurer.
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