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Affichage des articles du février, 2020

QUASIMODO...

Je suis Quasimodo en sa cathédrale Enfermé et tellement loin de la vie, Que commence à effleurer l'ennui, Qui lui remue jusqu'aux entrailles. Le vide depuis longtemps l'attire Il se sent triste, ne veut plus vivre, Une femme drapée de son sourire Dont jamais plus rien ne le délivre. Il a erré un temps entre quatre murs Jusqu'à s'y plaire tel un petit enfant, A la fin il les a senti bien trop durs, Pour son cœur devenu trop grand. Le bonheur qu'était une cathédrale S'est avéré un jour bien trop odieux; Ne s’arrêtant qu’a un moindre détail Qui rappelait qu'il était malheureux. La vertu est de se couper du monde, Lorsqu'on le sent bien trop immonde Avant que davantage il ne vous pèse, En vous mettant plus en parenthèse. Quand vous vous sentez si enfermé Et que le besoin de vivre autre chose, Vient de jour en jour vous interpeller, Laissez vous épouser par cette cause.

LA SENSUALITÉ... UNE SIGNATURE DE SOI

 Le voyage vers la sensualité se fait en conscience, il procure un charme qui distingue de l'ordinaire, il se veut un attribut à la séduction, une véritable signature de soi. Une voie ou la femme s'écoute pour se libérer des injonctions de toutes sortes imposées par les héritiers d'un système puritain qui l'empêche de sentir, de ressentir et surtout de s’abandonner. Nos origines sont essentiellement sensorielles et la nature invite à jouir d'être sensuels sans être pervers, de faire de notre sensualité une affaire personnelle. Tout en nourrissant notre joie de vivre et surtout le plaisir d'être soi, elle imprime le style d'une présence et s'avère un antidote au tragique de la vie, même si cela semble parfois difficile tant nous sommes bloqués. La sensualité aiguise les sens et fait naître le désir, elle naît au cœur de l'être et à travers elle, la volupté, le plaisir et l’abandon tellement elle laisse la vie nous envahir pour oser être ce qu

LA NUIT NE VENANT PAS...

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La nuit ne venant pas m’apporter le sommeil j’ai été à mes souvenirs qui ont déferlé telle une avalanche. J’ai tout mélangé, feuilletant le livre de ma vie, retrouvant la grâce de quelques sourires, des émotions à n’en plus finir, tantôt à la cime des montagnes, d’autres en quelques ravins qui n’en finissaient pas de me happer La vie est faite de tous les instants que tu ranges dans ta mémoire comme des photographies qui jauniront malgré tout, t’assurant une quelconque sérénité ou une mélancolie de ce que tu n’as pas su retenir. Les choses ne sont jamais figées, elles revêtent toute leur importance du temps qui passe, te faisant voir différemment la teneur de tes vécus. Tu peux autant sourire à un chagrin d’amour, qu’être hanté par un visage dont tu ignores tout à présent, qui hier t'était une bien douce présence.  Les premières amours teintées de nos seuls regards effacés, de nos silences qui n’en finissaient pas alors qu’ils nous marqueront pour toujours. Des situa

TU SAIS...ET POURTANT

J'ai souri au jour qui se levait emportant les dernières strates de la veille, la nuit ne fut pas agitée comme si aucun rêve n'était venu la perturber. Les vacances se terminent et j'en suis fort aise comme si les bienfaits de celles-ci, s'estompaient en regard de tout ce je vais retrouver à Paris. Le ciel est brumeux comme mon esprit d'ailleurs sans trop savoir de quelle façon ils pourraient évoluer. Les premières pensées s'alignent,, d'aucunes les plus sombres semblent bousculer les autres pour sortir du rang, ce que je leur refuse fermement. Je leur oppose des visages aimés, de ceux qui m'apaisent de leur seule présence et aussi de la constance qui les caractérisent. Mais il est certain qu'au devant de ce qu'ils m'apportent il y a eu des rapports généreux entretenus de part et d'autre, personne n'étant un marchepied qui permette d'exister. Je donne beaucoup, je permets énormément, rien n'est feint en moi, sans que j

QUAND ELLES COMMENCENT A AIMER...

Lorsqu'une femme commence à aimer elle prend peur et ceci de mille manières, de cet amour déjà même s'il est beau et fort, de celui qu'elle va découvrir mais surtout d'elle même. Elle va vers celui en reculant pour ne rien gâcher de savoir qu'elle va être sollicitée, contrainte d'accepter une relation qui la fragilisera, de savoir que les avances sont tellement plus en sa faveur, l'avant est prévenance, patience, douceur et attention, de la séduction.  Que sitôt après les choses changent, l'homme ayant obtenu ce qu'il désirait révèle un autre visage, sa véritable intention quant à la suite des événements, cela malgré lui. Les femmes savent que le désir est un ogre, que la réalité est autre que son travail à elle pour conserver à ses côtés l'homme qu'elle voudrait ne fait que commencer. Nous n'aimons pas de la même manière, non plus que pour des raisons identiques et la valeur que nous attribuons à l'acte d'amour n'a pa

A LA TABLE DE MON PÈRE...

A la table de mon père, nous n'avions rien Que des rêves d'enfant pour nous rassasier, Nous nous inventions des vies pour oublier, Le présent qui était la veille et le lendemain. Je me devais d'être le plus doux des enfants Car je ne voulais pas cacher toute ma peine Je vivais dans le royaume qu'était un champ, Jusqu'au coucher du soleil, c'était mon règne. A la table de mon père je ne trouvais jamais, Les réponses aux questions bien pertinentes Qui à cet âge nous viennent et nous effraient, En moi elles sont demeurées trop innocentes. J'ai souvenir des cris hystériques de ma mère Que toujours je crois bien je devais déranger, J'ignorais à quel point sa vie lui était un enfer Ne voyant que le fait par elle d'être tant rejeté. A la table de mon père, il n'y avait personne A qui m'identifier et pouvoir affronter la vie Le visage si rempli de peurs en moi résonne Tel l'ombre de ce père qui davantage me fuit. Je me souvien

MON PÈRE...

II me vient parfois l'envie de sourire en me souvenant de ce père dont à présent je mesure l'absence, qui n'a que si petitement vécu.  Il était dur autant que la vie l'a été avec lui, ne pouvant se reposer sur personne d'autre que lui même. Il criait après moi, mais il est vrai que j'étais autrement dissipé ce qui avait le donc d'exaspérer ma mère. Ces hurlements sont encore dans un coin de mémoire d'une enfance qui a ignoré la douceur. J'ai grandi et vécu, j'ai réussi le tour de magie qu'est une famille et il me manque de les avoir en face de moi comme pour leur dire que ...c'était possible.  Il est si doux ce souvenir d'eux qui ne m'étouffe aucunement et me fonde dans le bonheur d'être un papa chou comme disent mes filles. ..

J'AI PEINE A ME SOUVENIR...

J'ai peine à me souvenir de certains visages, que pourtant j'ai aimé comme s'ils devaient me quitter, ne plus faire le voyage à mes côtés. Parfois à regret d'autres fois non comme de savoir que pour être en paix avec moi-même je ne devais pas nourrir de rancœur à leur égard, ne plus penser à eux. Ceux qui doivent s en aller, ne jamais les garder en soi car ils deviennent une blessure en ton esprit jusqu'à prendre beaucoup plus d'espace que ceux qui en valent la peine. J'ai toujours pratiqué de la sorte faisant du fardeau de la vie quelque chose de moins conséquent, autrement pénible. J'aime aimer, pleinement, entièrement pour donner le meilleur, presque m'offrir sans ambages, en toute bienveillance, énormément de sincérité. L'amertume est une île déserte où le cœur se dessèche en occultant tant de choses belles à mourir dont il cesse d'avoir conscience sous l'effet d'une colère rentrée. À l'ombre de ses pensées on rumine sa

L'ESPRIT EST SA PROPRE DEMEURE...

        L’esprit est sa propre demeure son paradis ou son enfer. Tel un ami avec lequel tu fais la route et qui se veut inquiet du chemin à suivre, mais que tu te dois de rassurer. Un compagnon de route qui était de toutes les batailles qui pliait mais jamais ne rompait, et dont parfois tu étouffais les moindres murmures. Celui que tu n’écoutais que lorsque sa voix se confondait avec la tienne, même si cela arrivait bien rarement. Très souvent il se faisait oublier tel ce printemps magnifique qui te baigne de sa douceur, occultant le sentiment de lassitude qui envahit tout homme. Tu étais tout autre alors, de tes pensées tel un petit cours d’eau qui dévale comme une musique, tu te fais authentique, plaisant, laissant paraître cet être magnifique qui te ressemble mais qui ne se laisse pas adopter.. Mais trop souvent malgré toi il échappe à ta vigilance et t’entraîne sur un sentier empli de laideur, qui voit ressortir du dégoût, de la colère et même parfois de la haine. Et tu

SI J’ÉTAIS UN CLOCHARD...

Si j'étais un clochard, je serais si heureux Car je ne connaîtrais  pas l'état amoureux, Il me suffirait d'avoir une bouteille remplie Pour que s'envolent mes moindres soucis. J'ignorerais qu'une femme peut-être belle Jusqu'à susciter, en vous tant de querelle Que la vie, n'arrive plus à vous  intéresser Autrement que si elle se met à vous aimer. Mais je ne suis pas un clochard, de t'avoir Qui doucement me permet cette aventure Où je devrais constamment tenir l'histoire A bout de bras, pour n'être pas un parjure. J'ai croisé tes yeux, et j'ai su que j'aimais Pour la première fois de ma vie aussi fort Qu'il me faudrait aller inventer le mot  vrai, Qui lui rappellerait combien elle a eu tort.                          

DIEU QUE LA VIE EST DOUCE....

                                                                       Le jour ou tu retrouves ta vie. A l’aube tes yeux s’ouvrent délicatement, de la veille ou à la télévision tu t’es abandonné, tu te lèves sans aucunement te presser tu n’as plus besoin de voir les choses en grand. Tu verses deux cafés pour ton épouse et toi, t’assieds à côté d’elle pour guetter un propos, t’amuses de ne plus ressentir son désarroi, tellement pour elle tu en faisais de trop. Tu la trouves encore plus belle qu’auparavant, te demandant pourquoi elle n’a pas changé, elle n’a vécu que parce qu’il y avait les enfants, même si elle n’a jamais cessé de t’aimer. Tu lui souris sans même prononcer un mot, seulement pour ainsi savoir la remercier, d’être encore là tel un toit qui voudrait abriter des pensées et des souvenirs qui te tiennent chaud.       Un retraité

NOS PARENTS D'HIER ET D'AUJOURD'HUI...

Quelle leçon de vie que celle qui nous oblige à subir des parents qui ont été si mal intentionnés à notre égard lorsque nous étions tributaires d'eux. Lorsque l'on se doit de fermer nos mémoires aux souvenirs que rien ne peut contenir, des bruits, des cris, des coups souvent et une angoisse qui nous poursuit jusque tard dans la nuit. Enfant on ne sait pas distinguer les choses, on se sent toujours et tellement coupable, on voudrait mourir, ou du moins disparaître, d'ailleurs on n'en revient jamais tout à fait. Quelle leçon de vie que d'arriver à vaincre les démons de l'enfance quant on a que l'innocence à offrir en pâture à ces monstres que parfois et malgré eux ils sont. Et pourtant nos parents d hier et d'aujourd'hui ne sont plus tout à fait les mêmes, il nous faut les réinventer pour notre propre bien être, dépendre c'est haïr, il nous faut nous protéger de cette fatalité à présent que nous en avons les moyens.  Il nous faut être gr

IL EST DES CHOSES DE L'AMOUR...

Il est des choses de l'amour comme des sillons qui se font chemins avant que de devenir des routes que l'on peut emprunter. Il faut débroussailler, élaguer, en découvrir les aspérités, retirer quelques roches et parfois niveler le sol pour remplir les crevasses. Il s'agit d'un travail de longue haleine que l'on abandonne parfois par dépit, désespérance ou manque de temps. L'être humain est complexe, fait de milliers de jours qui constituent là charpente qui le soutient. L'amour attire, construit et blesse encore plus souvent. Il faut frôler avant que d'effleurer, laisser faire les regards rapporteurs de sentiments, laisser faire les mots et les écrits qui n'ont pas le même impact selon l'histoire de chacun. Nous allons aux choses de l'amour avec nos cœurs que nous égarons ou perdons en route, de devoir changer pour plaire ou faire perdre à l'autre pour ce faire.  La vie tout seul est un fardeau constant, qu'il nous faut n

LA ROSE ET LE VAGABOND...

Il y a sept ans. Une rose s’en allait sur le chemin, le fardeau des ans la précédant, sans même en vouloir à son destin, elle se défiait du moindre coup de vent. Elle regardait autour d’elle sans trop bien comprendre, pourquoi à rien elle ne pouvait prétendre, au fond d’elle elle se sentait très belle, tout autant que le sort qui se voulait bien cruel. Elle tournait et retournait sans cesse à sa haine d’une vie qui ne lui avait offert que tant de peines, mais elle gardait la tête bien haute car rien n’était vraiment de sa faute.  D'autres qu’elle encore et encore se pavanaient, flirtant avec leur simple vanité, elles étaient nées pour être aimées, se disait notre rose qui toute petite se faisait . Elle avait beau faire personne ne la voyait, là laissant vivoter avec ses angoisses, pour être acceptée toujours elle se pliait, mais le monde entier semblait l’ignorer. Un jour d’avril passa un vagabond, qui n’avait de lumière que son regard, il la cueilli du plus gran

FILENT LES ANS....

Filent les ans auxquels je n'ai que si peu pensé, que je n'ai point tenté de retenir comme si cela n'avait que peu d'importance, file la vie et sa nébuleuse d'ennuis J'ai eu le beau et l'autre celui qui persiste en vous, comme gravé dans le marbre, le compagnon d'infortune qui ne vous quitte jamais. Ne se laisse distancer que pour mieux vous dépasser, vous faire un pied-de nez, vous narguer et se moquer de vous. Celui qui détache le wagon des sourires, des rires et des fous rires, des jolies demoiselles, des copains, de tout ce qui vous ressemble. Filent les ans dans une cacophonie innommable, qu'est cette société de reproches en tous genres au quotidien. J'ai oublié de tant les aimer, de leur dire merci d'avoir charrié avec eux le charme de la jeunesse, du regard serein et de toutes ces choses qui font la joie de vivre. Quand je pouvais dire maman, papa comme des remparts contre ce qui n'allait pas, lorsque j'avais

LE TEMPS EST PASSE ...

Le temps est passé sur tant de rêves fleuris, bien des femmes belles comme le jour, des années à ne plus savoir qu'en faire que j'en ai le tournis.  J'étais tel sur un manège enchanté plein de couleurs et de bruits chantants, de réussites et d'échecs, de nouveautés, de sourires et de larmes.  Je courais la vie, après les filles et la réussite, j'étudiais curieux de ce qui m'entourait, j'étais fou de tout et toujours dans le mouvement. Aucune peur ne m'effleurait j'étais batailleur autant qu'inconscient, de toutes les aventures, un petit va t-en guerre. Mais le temps est passé par la, la tendresse s'est emparée de moi et je suis devenu fleur bleue, je prends le temps pour une chose futile comme prendre des nouvelles du chat du voisin. Je puis me consacrer à quelqu'un sans arrière pensée, l'aider à aller mieux sans rien en attendre en retour, lui offrir le meilleur de moi même tout en me disant parfois que ce je fais ne le cha

J'AI RAVI TON CŒUR...

À cette femme dont je ravis le cœur le rendant plus écarlate encore, je ne promets rien de plus qu'une présence, une écoute de chaque instant pour lui faire oublier ce qu'elle n'a pas. Je n'ai rien à offrir sinon des mots et du rêve, des histoires telles celles d'autrefois qui n'aboutissaient presque jamais. Nous étions heureux lorsque nos amours restaient à l'état de rêves qui ne se confrontaient pas à la réalité, plus oniriques que statiques. Je ferai auprès d'elle le voyage de douceur qui éloignera les laideurs passées mais tellement présentes encore, jusqu'à un nous voir en rire. J'apaiserai son âme restée enfant, consolerai sa vie de femme inachevée, permettrait à son esprit de sortir de là où il demeure cloîtré depuis trop longtemps. Je lui donnerai les clefs pour reculer son horizon, occulter la vie présente, faire fi de celui avec lequel elle est censée tout partager. Je serai ce qui lui manque, elle me rangera dans le compartimen

CELLES QUI RAVISSENT MON CŒUR...

À toutes celles qui ravissent mon cœur  un instant ou longtemps, qui font mes pensées plus légères j'aimerai dire merci. Leur signifier à quel point la vie sans elles, ne serait qu'un vacarme assourdissant fait de cette réalité que l'on se refuse.  À celles- là et d'autres dont je capte seulement le regard qui évadent mon esprit vers ce vertueux qu'est le rêve j'aimerai exprimer ma reconnaissance. J'ai vite compris et ce depuis toujours que mon chemin de vie serait trop dépouillé s'il n'était pas embelli, distrait de vos sourires,  vos rires et d'un charme qui vous sied si bien. Celles qui ravissent nos cœurs sont des anges venus sur terre nous aider à supporter le fardeau de notre condition d'homme. Tantôt quelques unes vont se profiler ici pour égayer ma journée, inconsciemment du fait qu'elles veulent ou pas me faire du bien, d'être seulement des femmes. Celles qui ravissent mon cœur  auront toujours pour moi une considér

LA FEMME QUE J'AIME...

Celle que j'aime est italienne et à la féminité en elle comme une seconde peau, elle ne cherche plus à me séduire de trop savoir que je lui appartiens. Je me sens comme un oiseau dont elle est là branche, que je retrouve aussitôt que j'ai besoin de me poser, ne demandant jamais rien. Elle tient à moi sans vouloir me posséder, de ce que depuis nombre d'années nous avons su tisser, elle m'aime de savoir que je suis là. Elle est italienne, femme à l'ancienne qui fait de moi son homme, tout en veillant sur moi comme une mère, d'être tout cela à la fois. Lorsque je la retrouve et que j'enlace son corps, je la sens étreindre mon âme pour en extirper les tracas, me faire plus léger, me remettre à l'endroit.  Elle parle si peu et se contente de ce que je lui dit pour se raconter les silences que je n'exprime que rarement, elle est moi et on se comprend avec le regard. Lorsque je vais à elle, c'est son regard qui court à ma rencontre, décelan

LES FEMMES NOUS AIMENT EN SILENCE...

    Étrangeté d'une vie ou les femmes faites pour aimer ne le peuvent que dans le silence de leurs cœurs, au risque d'être jugées, traitées de vile manière par une orthodoxie hypocrite qui nous dicte ce qui est bien ou mal, un regard masculin qui les soumet autant qu'il les redoute. Au delà de ce qui se dit ou se fait, elles demeurent parfois silencieuses pour notre plus grand désarroi, comme si elles avaient retenu les leçons de trois millénaires d'enclaves, pour retourner contre nous la dictature patriarcale qui rendait la vie tellement aisée aux hommes. Les femmes continuent de nous aimer malgré tout en silence, en nous obligeant très souvent à faire de terribles détours qui en lassent plus d'un et tant d'autres sur le bord du chemin, de n'avoir d'autre choix même si au fond d'elles mêmes elles le regrettent profondément. D'aucuns aiment à leur attribuer tous les torts, d'un manque de perspicacité qui leur sied bien, car il ne supp

AVANT QUE TU NE ME DISES....

 BONJOUR   le 27 février 2020 Avant même que tu ne me dises ce que renferme ton cœur  quant à la décision que tu  devais prendre pour nous deux, que tes yeux ne s'ouvrent sur le jour qui l'accompagnera, j'ai fouillé ton âme autant que nos échanges l'ont permis, j'ai lu ce que je voulais y trouver, un amour que tu ne peux dévoiler. Car le temps n'est plus à ces écarts, le moment n'est pas propice à la prise de risque au sacrifice d'un confort que tu as mis longtemps à mettre en place et à défaut d'avoir la mesure de tes rêves tu as choisi la réalité tant la raison toujours prédomine, tu as peut-être totalement raison. Ce n'est pas moi qui suis en cause, mais mon côté bouleversant quant à une façon d'aimer qui bien sur te plait par la manière hardie qu'elle revêt, une cavalière  singularité plus que surprenante, qui rappelle des temps lointains, quand toi et moi étions bien plus jeunes. Tu aimerais sauter le pas, avoir l'audac

UN OISEAU SANS AILES...

                   Je me sens un oiseau sans son aile Sans avoir choisi, la vie étant ainsi,         Je cours, je m'amuse et j'en souris                   Mais les nuits me sont cruelles..      Je l'aime, ne vivant qu'à côté d'elle                 Plein d'amour que je ne puis garder,         Je flirte, je drague je voudrai oublier,                   Faire celui dont la vie est si belle.              Je l'ai épousée et je m'en émerveille,                        Comme si elle n'était pas ma moitié             Je ne suis pas frivole à vouloir aimer                      L'oiseau a besoin de deux ailes..              Je m'en vais faire le fou et lui revient Sachant combien elle a déjà compris,                    Nous faisons semblant, tels des amis           L'oiseau n'ayant qu'un vil destin..              Je la caresse encore plus que si j'étais                   Celui qui pour vivre, avait besoin d'elle  

J'AI MIS A NU...

                   J'ai mis à nu un bien beau sentiment Dépourvu de laideur ou de noirceur,                                    Je l'ai revêtu des pierres d'un cœur ,                 Revivant sans cesse ses tourments.                               j'ai pensé voir autre chose que le vil               En découvrant un ressenti aussi joli,                       Je me rends compte de l'être puéril                                   Que les désamours n'ont pas guéri.                       J'ai compris le silence en mon âme                 En logeant le vacarme de cette nuit,                                     Il est des sentiments qui désarment                      De ressembler toujours à ce qui fuit.                                      J'ai oublié la vie si souvent ennemie,                            Pour me faire le chantre d'un amour                     Laissant mon cœur  bien plus lourd                                    Alors qu'

J'IGNORAIS QUE....

J'ignorais que les étoiles sortaient de leur nuit, comme si elles avaient besoin d'amour, qu'elles excellaient à ce point dans ce rôle de jour, qu'on voudrait juste les retenir. Aujourd'hui j'en ai rencontré une habillée d'une lumière diffuse qui semblait se cacher comme pour protéger quelque histoire naissante malgré elle. Mon regard était drapé d'espoir, de la folle envie de la revoir, de la forcer à croire à mon rêve, le seul qui ne redoutait pas le noir. Il est des rêves que seule l'illusion permet, mais ils demeurent ancrés en nous comme à une rive lointaine que l'on a l'impression de déjà connaître.  J'ignorais que les étoiles étaient des amours, des amoureuses, qui prêtent à la rêverie, aujourd'hui je le sais et plus encore elles mettent dans mes yeux de petites étoles comme nées de ce moment de bonheur intense et du désir d'être deux. Je ne visiterai plus jamais le ciel tel à mon habitude de trop savoir ce qui s y

MON HORIZON...

Mon horizon est une femme de sa superbe vêtue, elle va elle vient je ne sais faire que l'attendre, de n'avoir de plus beau rêve que celui que j'ai d'elle. Je me suis surpris il y a un temps à rechercher mes pensées évaporées dans la langueur de quelque silence qui m'oblige au chagrin qu'est la tristesse. Elle le sait je le lui ai souvent dit d'ailleurs depuis quand devrait on dire à une femme ce qu'elle devine d'emblée dés la première approche. Mon horizon porte bien son nom dés lors que je m'en rapproche il s'éloigne comme mue par le besoin de tenir à distance le sentiment amoureux qui peut être lui fait peur. Mon horizon est une femme aimante malgré les efforts qu'elle déploient pour me tenir loin d'elle, je sais qu'elle m'aime mais ne me l'avouera pas, de ne pas se l avouer a elle même.  Mais j'ai la force de la maturité qui m'apprend à attendre ce qui doit arriver, comme si je connaissais la route qui

QUAND TA COUCHE...

Quand ta couche n'est plus, peut être de n'avoir jamais été, qu'un lit froid dénué de ce qui fait la candeur de nos vies et que tu n'as d'autre choix. Lorsque ton esprit est ailleurs que là où tu l'as posé un jour il y a bien longtemps et que tu sais qu il n'y a rien à y faire.  Que les sourires se font de circonstance pour ne point blesser outre mesure, comme ces échanges qui se rapportent à la poubelle des voisins restée sur le trottoir, tu te sais triste en dedans. Tu ne te presses plus de rentrer même s'il y a tellement à faire, ta vie de femme comporte tellement d'obligations que bien malgré toi ton pas te porte vers là où tu n'as plus rien qui te retient. Depuis des années dans ce véhicule tu te refais le film sans davantage le comprendre,, de n'avoir rien de spécifique à reprocher à cet homme qui partage ta vie devenu tellement invisible.  Quelque chose s'est cassé, tu ignores vraiment quand, la lassitude s'est invitée à

UNE AMIE M'A DIT...

Que j'aimais trop la gente féminine que je décrivais toujours de manière idyllique, comme si je n'avais pas assez vécu, et si je n'avais pas été dupé à un moment donné.  Les femmes sont le ricochet des hommes, elles apprennent à éviter, tricher, mentir de n'avoir pas le choix. Ce sont les hommes qui sont en demande, elles ne font que répondre à celle ci,  à force de leur poser les mêmes questions elles devinent ce que l'on attend d'elles et s'y prêtent. Il suffit de regarder nos questions tu aimes, tu as aimé, tu m'aimes, tu as joui, tu es heureuse avec moi... Il est désarmant de ne pas comprendre que nous les avons juste dénaturées et que d'instinct elles s'adaptent, imaginez qu'à toutes ces questions elles répondent selon leurs ressentis, la planète s'arrêterait de tourner. Et si d'aventure cette femme n'est pas convaincue j'aimerai juste lui dire ceci, il est certain que faire l’amour peut plaire à une femme, à conditi

JE LUI DIRAI ADIEU...

  Je lui dirai adieu parce que je l'aime et que j'ai fini par comprendre que nos blessures n'étant jamais totalement refermées, et nous ne pouvons que nous faire mal malgré que nous en ayons conscience. Ce qui nous a attiré l'un vers l'autre hier, sera ce qui fera nous heurter parce que c'est nous, car les choses sont ainsi et qu'il vaut mieux avant que la colère ne nous abîme davantage faire de la sorte que la distance permette d'oublier nos distorsions afin d'entretenir un tendre souvenir. Je ne saurai nier l'attrait qu'elle représentait pour moi, tel si toutes les autres n'avaient jamais existé, que c'était la toute première fois que je chaussais les montures du sentiment amoureux, celui qui vous galvanise en même temps qu'il se veut une hantise qui ne vous lâche que si peu. Je lui dirai adieu car semblable à l'horizon qui s'éloigne dés lors que l'on s'en rapproche, elle s'arrange constamment pour pren

AIMER EST UNE SINGULIERE SOUFFRANCE...

   Tout être humain tend toujours vers plus d'autonomie, il veut être aimé et sécurisé, tout en ayant peur de ne plus l'être, l'amour bouleverse car il est en nous une ambivalence foncière, due à nos blessures narcissiques et à notre histoire avec nos parents. Nous éprouvons le besoin de nous soumettre à personne, en même temps que la tentation de sortir de la pesanteur de la liberté en  nous fondant dans l'autre, nous voudrions être libres et paradoxalement nous ne le voulons pas. L'amour peut être une anesthésie, ou une forme d'esclavage qui nous pousse à être tendre puis aussitôt tyrannique, selon que l'on se sente menacé dans ses habitudes ou que l'on n'ait peur de perdre le contrôle, une identité mal assurée souvent. Une personne désireuse d'être bouleversée dans sa tranquillité et ravie de l'être  peut aussi s'avérer changeante et capricieuse, une intensité destructrice qui n'est que le signe de l'amour, le sentiment

MA COLÈRE....

 Ma colère, celle de mes hier, des poings serrés jusqu'à m'en faire mal je pensais l'avoir remisée loin derrière moi, d'une petite vie sympathique, presque bourgeoise à laquelle je me suis habitué trop vite malgré moi sans la moindre déférence. Je me pensais aguerri quant aux brutalités des choses de l'amour, celui qui vous promène et vous malmène, qui vous fait vous sentir moindre, incapable de discerner la réalité de manière objective, tellement vous vous sentez quelqu'un d'autre. J'ai remisé celui qui m'est devenu un étranger au fil des ans, pour le remplacer par un autre, une sorte de compagnon qui m'aidait à oublier un passé chagrin ou tout n’était que violence, jusqu'à la haine de soi quant au mal qui vous habite au quotidien.  Le verbe était brutal, le seul que je connaisse, il était les coups reçus et donnés, le bruit intérieur qui ne cessait jamais, les nuits qui se traînaient devant les jours que je redoutais, les rendez-vous q

IL M'ARRIVE D'AIMER ...

 Il m’arrive d'aimer et de tendre mon âme vers un écho qui ne vient jamais, malgré que je veuille lui imposer ma présence, que je crie aussi fort ma désespérance comme depuis toujours. Parfois l'horizon m'appelle pour me pousser vers ce lointain ou rien ne m'atteindrait, ces silences qui se veulent présences, les voix d'un enfant, depuis trop longtemps solitaire malgré lui. Il me vient souvent le souvenir de toutes celles qui ont partagé mon cœur et que je n'ai point su entendre, pas voulu comprendre et qui sont parties, lassées de m'attendre. Je suis souvent là, ou les chemins de vie sont tracés, les sentiers ne mènent plus à rien, les espoirs encore plus vains, tel si c'était seulement eux qui m'attiraient inexorablement. Il me suffit d'écouter ce cœur enfant qui retourne toujours vers un endroit de sa vie ou il se sentait rejeté, tel s'il se sentait mieux armé à présent pour faire que les choses s'inversent.  J'ai très lo

LES FEMMES D'AUJOURD'HUI ...

Les femmes d'aujourd'hui, les jeunes filles d'hier dont les rêves sont passés sans s'arrêter trop souvent, sont livrées à une toute autre réalité faite de banalités si loin de ceux-ci.  Lorsque qu'elles sont adolescentes toutes murées dans un horizon rempli de paillettes, se confiant parfois à un cahier intime, elles imaginent la vie à la manière des romans à l'eau de rose, un amoureux plus beau que le ciel, avec juste une meilleure amie. Mais voilà que le temps passe par la n’apportant sur son sillage que des choses somme toute ordinaires dans lesquelles elles devront puiser pour ne pas finir vieille fille, dans les familles il y a toujours une qui fait peine. Elle se soumet à la dictature de la normalité, en épousant quelque garçon gentil mais de ceux que l'on oublie sitôt les présentations faites, qu'elles ne mettrons pas en avant au hasard de retrouvailles entre copines. Les années passent, la famille s'agrandit vibrant à son tour au mira

ELLE EST LA, TOUT PRES

Il suffirait d'un rien, de l'audace d'un mot qui s'échapperait pour faire que nous deux, nous nous tournions vers quelque destination autre. Je te sens troublée sans être convaincue, la vie étant passée par là, charriant ces horreurs dont l'odeur âcre ne nous lâche jamais. Tu es tout près, mais ne te manifeste jamais, non pas de n'avoir rien à dire, mais de n'avoir pas trouvé l'homme auquel tu pourrais confier ton fardeau. Si cela pouvait te rassurer de l'autre côté de ce miroir, il y a l'être magnifique que tu devines qui voudrait jeter l'ancre, arriver à bon port, se découvrir l'amitié de toute une vie. Nous écrivons de la même manière, nos blessures galvanisant les mots, les meurtrissures étant la ponctuation qui donne du souffle à nos dires. Quand je te lis, il me semble deviner une femme entière autant que vulnérable, tout simplement tournée vers un silence qui ne lui fait pas écho. Tu es la tout près à écouter mes écrit

J'AIME VOTRE AGE...

J'aime ces femmes que le temps a caressé, rangeant leurs charmes tout au fond de leurs regards. Ceux là même qui vous parlent d'une façon si sensuelle, qu'il vous semble réaliser le plus beau des voyages. J'aime votre âge Mesdames, qui vous rend bien plus sages, aguerries mais davantage courtoises, plus généreuses de vos sourires. Comme si avec le temps nous n'avions plus de secrets pour vous, que nous redevenions des enfants à vos yeux. J'aime ce clair de vos âmes, qui se reflète avec une grâce qui n'a nul besoin d'´artifices, comme s'il se suffisait à lui même. Je vous regarde et je me demande pourquoi, j'ai mis autant de temps à comprendre en quoi réside cette beauté que j'ai longtemps ignorée. J'aime ces rides qui me racontent ces amants passés sans espoir de retour, ce mari tant invisible mais que vous regardez encore car vous êtes loyales. Ces clins d'œil auxquels vous n'avez pas succombé et dont au contraire de nous,

IL EST DES ÊTRES DE PEU...

Il est des êtres de peu tellement limités que seule la critique leur sied, personne ne trouvant grâce à leurs yeux.  Ils sont légion et malheureusement en plus grand nombre chaque jour, ne faisant nullement avancer les choses.  Ils se pavanent comme des paons dépourvus de grâce, noyant quelques mots qu'eux seuls applaudissent parmi d'autres qui ne leur demandent rien. Ils sont médiocres mais surtout à plaindre de ne trouver jouissance qu'en créant du mal-être, ils sont des pervers monstrueux qui prennent leur plaisir en faisant du mal. Ils sont de ceux qui se pensent assis sur un trône, ignorant que celui-ci est mineur et sans chaleur dont les vassaux sont l'orgueil et la vanité, qui ne se montrent point en plein jour. Il des êtres moindres qui ne savent qu’abîmer, ne construisent jamais rien d'autre qu'une ignominie que nous devrions supporter. Et le pire ils aiment leur reflet, se gaussent en se relisant, se prenant pour des génies de savoir aligne

REVENIR A LA VIE.....

Vivre dans la violence familiale a un âge ou l'on ne peut la fuir, rien y faire et juste subir avec des yeux d'enfant est terriblement destructeur. Voir sa mère rouée de coups, supporter les vociférations de cet époux qui s'avère être le mari, le père , le chef de famille censé protéger celle-ci est une épreuve au quotidien. Elle génère mille traumatismes quant à l'homme, au couple, à la société en général, mais surtout à son corps de femme. L'enfant rentre dans une bulle auto protectrice dont il ne sortira pas même à l'âge adulte, du moins jamais totalement, il fera semblant d'être toute une vie durant. Certaines femmes sont abîmées, s'avérant ainsi incapables de fonder un couple, tant la promiscuité avec un homme leur est insupportable. Elles les  subissent, perpétuant ainsi cette même violence moins visible mais psychologiquement étouffante.  Le moindre fait de froncer le sourcil, d'élever la voix, de formuler une remarque, ou de faire montr

JE NE SAIS PAS DIRE PAPA....

Aussi loin que je me souvienne, pour autant que je veuille me rappeler, j'ai eu peur d'être dans tes bras et de simplement t'appeler papa. Ton regard assombrissait la maison, dans laquelle nous ne vivions que si peu de la redouter, de ressembler à la sombritude dans tes yeux. Je m'écorchais à ta présence, maman ne pouvant rien pour moi longeait un  huis clos  qu'elle subissait, sans jamais lui échapper totalement. Je n'étais que trop habituée à ses chagrins, nos peines et nos blessures, qui me faisaient je crois, plus mal qu'à elle. Je n'ai jamais eu de réponses à ce passé défaisant mon avenir, étouffant mon présent à perte de vue. Je suis tel ce vase brisé que nous ramassions après ton passage, mais lui finissait sa vie au fond d'une poubelle. Mais moi que suis devenue, sinon ce sourire de circonstance pour ne pas déranger, pour ne pas m'apitoyer davantage sur mon sort. Tu as abîmé tous les bleus de ma vie pour d'autres moins

UN REGARD...

Il arrive qu'un regard que l'on croise vous emmène si loin que vous n'avez de cesse de le retrouver, de faire en sorte de n'être plus un inconnu au hasard. Dés qu'il survient quelque part votre attention est obnubilée par lui, jusqu'à en être dérangeante, plus rien n'est alors pareil les choses se précipitant. Vous êtes irrésistiblement attiré, comme envoûté par celle auquel il appartient, qui devient ainsi votre centre d'intérêt  Il nous arrive à tous d'avoir cédé à l'impulsion d'un regard qui devient notre tout, nous faisant oublier  notre vie et ce qui va avec. Les histoires les plus belles demeureront toujours de ce fait, le simple fait d'avoir croisé la route de quelqu'un, un étrangère qui va occuper toutes vos pensées, jusqu'à la nuit tombée. Quelles aboutissent ou pas celles ci restent gravées quelque part, jusqu'à vous faire haïr ou juste supporter la personne qui partage votre vie.  Car les yeux ont un réel

UNE JOLIE ILLUSION....

  Censés offrir un boulevard aux femmes, les réseaux sociaux permettent une culture du silence qui appartient au passé, reflets des ornières d'une féminité traditionnelle et passéiste, sous une apparente modernité, ils ne sont en fait qu'une jolie illusion. Si nous nous interrogeons sur l'envers du décor, la vitrine alléchante n'est en apparence, que la résignation de celles-ci à une acceptation collective, qui les oblige à endosser un masque social, ou le travestissement de la vérité expose davantage. En enjolivant leurs vies, elles subissent une influence normative qui les obligent à occuper les recoins, la personne virtuelle étant plus appréciée la vision de soi se trouve faussée, les images léchées des réseaux sociaux provoquant une certaine surenchère du paraître. Ces amplificateurs de complexes, du fait de la validation extérieure, poussent à l'obsession de la personnalité pour satisfaire un amour propre, qui les poussent à préférer rester dans les ca

LES AVENUES SOLITAIRES DE LA MATURITÉ...

 Jour après jour nous vieillissons, changeons malgré nous, préférant de la sorte une forme de solitude qui nous ressemble pour emprunter les avenues solitaires de la maturité. Après les moments pleins et intenses viennent les périodes rugueuses de nos vies, plus dans l'espace clos de la maladie des nôtres que dans des rêves qui n'ont fait que passer. Les chemins sublimés de l'enfance sont bien trop loin pour que nous nous en souvenions, quitte à nous demander parfois s'ils ont réellement existé, si nous avons eu une enfance. Les enfants quittent la maison, nous laissant là dans l'inutilité de nos vies, comme pour nous libérer au moment ou nos propres parents sont incapables de s’assumer et point besoin de nous solliciter. Nos jours sont ponctués de va et vient autrement monotones, à laisser fuir les heures, guettant patiemment, lorsque nous le pouvons, le moment salvateur ou quelqu'un prendra la relève. Comme si toujours nous devions être emprisonnés, c