FILENT LES ANS....

Filent les ans auxquels je n'ai que si peu pensés, que je n'ai point tenté de retenir comme si cela n'avait que peu d'importance, file la vie et sa nébuleuse d'ennuis

J'ai eu le beau et l'autre celui qui persiste en vous, comme gravé dans le marbre, le compagnon d'infortune qui ne vous quitte jamais.

Ne se laisse distancer que pour mieux vous dépasser, vous faire un pied-de nez, vous narguer et se moquer de vous.

Celui qui détache le wagon des sourires, des rires et des fous rires, des jolies demoiselles, des copains, et de tout ce qui vous ressemble.

Filent les ans dans la cacophonie innommable, que se voudrait une société de reproches en tous genres et au quotidien.

J'ai oublié de tant les aimer, de leur dire merci d'avoir charrié avec eux le charme de la jeunesse, du regard serein et de toutes ces choses qui font la joie de vivre.

Quand je pouvais dire maman, papa comme des remparts contre ce qui n'allait pas, lorsque j'avais les grands pour me protéger à l'extérieur, lorsque je me sentais fort de tout cela.

File la vie, je t'aimais bien tu sais, même si tantôt je râlais dés que le jour pointait son nez, que j'en voulais à l'état et au monde entier.

Je m'arrête pour regarder et voir devant moi toutes ces personnes qui ne vont pas bien, dont les problématiques ne sont pas celles des riches et je me rends compte à quel point j'ai été ingrat .

Il est malaisé de se remettre en question, d'être pertinent avec soi-même mais la sérénité oblige à en passer par la. Je veux être heureux de ce que j'ai et non de ce que je n'ai pas.

je veux vivre un présent qui m'appartient, oublier un passé que je ne pourrai pas changer et cesser de m'en faire pour ce qui n'est pas là.