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Affichage des articles du décembre, 2019

TU M’AS DONNÉ TON ÂME ..

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J’ai le silence joyeux dans la naissante lumière de tes yeux qui reflètent un cœur d’enfant, un cœur sans tache, un cœur qui souffre depuis qu’il est né.  Je suis triste d’errer en cherchant ton âme alors que je me pensais capable de faire reculer toute ombre et toute nuit, je porte en moi le deuil de tes vingt-ans.  Je me ferai plus ardent mais plus tendre pour être à la hauteur de tes jolis mots naïfs et familiers et de tes yeux qui laissent voir ton âme pour qu’a nouveau tu soies assurée de la présence de mon cœur.  Tes songes de jeune fille se sont dissipés, mais ton amour constant semble une fleur de soleil comme s’il vivait encore avec un cœur ancien dont tu n’ignores plus rien.  Lorsque je te regarde je me dis que le temps ne peut rien délier même si je suis ton tourment et ton plaisir, tellement ma vie à la tienne est tressée.  Chaque jour je re regarde comme mon plus grand trésor d’une mémoire pleine de nous deux, d’un amour sacrificiel, car tu es le cœur de mon coeur, un mur

UNE BIEN DOUCE OBLIGATION...

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Puisque la vie est une étoile fugitive et toujours poursuivie, je nous souhaite d’aller toujours plus loin mais de regarder autrement comme si nous déposions un arc en ciel au dessus de nos têtes.    Afin que viennent les roses que l’hiver a préparé en secret, les feuilles mortes ayant fait un voile de deuil pour le vieil an, traçant la route à cet autre triomphant qui ne nous oubliera pas.  Au rendez vous de nos cœurs, autres que les coupes de sourires et les éclats de rires, il y aura une année qui nous mènera là où nous ne attendons pas, un chemin parsemé de pétales de bonheur.  Avec de la poésie, de l’amour et de la douceur, des étoiles au coin des yeux, des silences et des frissons nos mots feront échos, nos mains se trouveront à l’aube de ce nouvel horizon.  L’amertume des uns fera place à une vive affection pour que chaque jour soit une page de lumière, des rêves au goût d'éternité ou nous saurons nous sourire et nous dire oui.  Je formule des rêves en paga

LES INSTANTS DE CONTEMPLATION ....

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J’aimerai lui dire, peut être me lira-t-elle,  que la réalité  de  l’amour à une singularité cruelle et profonde qui le prouve et l’éprouve mais aussi que la jalousie est non un jeu mais  un feu révélateur.  Sans amour nous sommes isolés et malheureux, car aimer c'est tenter de combler un manque, une expérience de plénitude et de contingence ou l’on pense pouvoir retrouver les ressentis de l’enfance.  C’est telle une régression salvatrice dans laquelle l’inconscient choisit avec qui il va trouver un épanouissement au travers une voix, un visage, ou une gestuelle.  Dans un sentiment naissant, il faut accepter de ne pas avoir la maîtrise de celui ci car on n’entre pas dans un univers volontariste ou méthodique, juste une suite d’épisodes contrastés, des instants extatiques ou défaitistes.  Il ne s’agit pas non plus d’exiger une satisfaction immédiate, plutôt d’accepter l’inconnu et être patient, envelopper l’autre, le porter, en faire un idéal incarné, qui nous fait

NE RESTE PAS AU SEUIL DE MON CŒUR....

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Le vent, la brume et le mystère ont tapissé de regrets mon vieux cœur mélancolique, il laisse traîner derrière lui un long regard songeur, et semble toujours attristé.  Sous son air fantasque et moqueur, il est plein de délices et de fièvres, ces petites choses qui mettent toujours la tête à l’envers de n’avoir pas eu le loisir de sourire à mes tendres années., Je ne serais jamais un cœur calme et glacé que toute ivresse étonne, tant je brûle et me consume, tant il n’est rien de plus beau que l’amour, sinon le fait d’être amoureux ou amoureuse.  Aimer est un voyage qui fait renaître les rêves et les espoirs, quitte souvent à faire de ne nous quelque naufragé, s'aliénant au trouble précurseur qui se mêle à l’attente,  Une femme est telle une musique qui se veut les battements de ton cœur, son rythme devenant le tien tellement elle a définitivement pris possession de toi.  Elle est celle qui d’un cœur éveille le poème, fait que la nuit s’épand en pures voluptés, ma

UNE ROSE TRIOMPHALE ET CLAIRE...

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La femme est tout ce qu’on voit, tout ce qu’on veut et tout ce qu’on aime, on ne saurait faire la beauté avec des mots car le destin a fait qu’elle se cache et s’estompe comme si son corps était tabou et péché.  Tels des papillons blessants les femmes courent derrière la discrétion, revêtues de mots hésitants, de se sentir pleines d’interdits d’un masculin qui interdit la lumière, ne leur laissant que le gémissement du désir et la larme séduisante. Elles tarissent les braises de la douleur en recouvrant une féminité interdite et confisquée, en révélant les non dits, en se noyant dans le sens du mot sans donner à celui-ci son vrai sens, le laissant ouvert à toutes les interprétations.  la femme est la lune qui ne brise que les lanternes fragiles, ces hommes qui sont le silence et la solitude même, enchâssés dans des  contradictions qui plongent l’espace social dans l amertume.et l’incompréhension.  Qu’elles viennent pardonner à notre tendresse le caprice et le soupçon, l’imp

LES NUITS DE LA TERRE...

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Noel vêtu de lin, nuit bleue givrée de sucre fin, prêtez l’oreille, ouvrez vos cœurs avant que l’austère hiver ne nous fasse oublier le temps d’avent, les vieux et les chemins mystérieux. Le chœur des anges triomphants semblaient annoncer des temps nouveaux, un frais rameau jaillissant, les joyeux moments ou les  enfants guettent et restent éveillés pour le face à face avec ce qui est caché.  Sous les lumières de Noël et ses poussières d’infini, ses étoiles à écorce blanche ils sentent vibrer leurs moindres paroles auprès des adultes enclins aux retrouvailles et festins arrosés.  Il y aura bien sûr la bûche en France et dans des régions reculées la fougasse, le gâteau au miel et pistaches entourés de fruits secs, le tout sous les cris heureux des chers petits.  Mais la maison et le feu de Noel ne sont pas tous semblables, divers et variés ils symbolisent l’étrangeté d’un monde qui n’en finit pas de se transformer.  En Italie les enfants trop peu sages trouvent des morceaux de charbon a

SI DE M’AIMER TU DÉCIDAIS ....

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 J’aime errer en marge des mondes que je tatoue de mes détresses, j’aime l’insolence des amours chimères ou les bonheurs sont bafoués.  J’ai l’humeur badine à cueillir des mots et des songes, faire des souffles des égarements, tenter les noirceurs arc en ciel des cœurs bleu outre-mer, peindre des songes en horizons.  En bord de jour je vis dans le nid des impostures, au confluent des temps, dans le reflet des vies manquées pour paysager mes souffrances de cantates.   Du ton badin des amoureux qui survivent à tout néant, qui savent lire la vie je te rêve amoureuse et cambrée aimée par un roturier sans essuyer tes rebuffades.  Mon odyssée d’avenir, une blondeur d ange, une femme qui enfante l’immense qui se rallierait à mon naufrage faisant de moi un ami à l’exquise présence.  D’avoir su voir l’enfant et sa lumière qui respirait son âme, brûlot indicible qui s’offre aux immenses, faisant d’elle la transfuge innocente qui lui bâtirait un cœur nouveau. Malgré ces vents qui haïssent la vie

J’AURAIS AIME PARCOURIR..

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Si nous nous étions rencontrés au lieu de nous frôler, à l’heure où le ciel rougit nos âges, porteurs de nos amours et de nos naufrages, j’aurais aimé parcourir nos folles outrances.  Près de toi perdre mes innocences, mes soupirs étonnés et mes joies insouciantes d’être parvenu au temps qu’on apprivoise et colorie de vers légers.  Franchir les interdits, flirter avec les possibles et dans un serment murmuré faire de toi mon arbre à secret, un songe perdu aux confins des étoiles. Je me découvrais un ciel ouvert, un torrent de sensations, une joie qui crépite, chante et ramène au silence, mais la vie n’est jamais une toile.  J e t’ai rencontrée comme une mer qui se donne au soleil, la femme de tous les chemins, au zénith de mes querelles endormies telle une aube palpitante et offerte.  Je me suis mis à te couvrir de mots frais comme l’averse pour faire un brasier de nos vies entrouvertes, et déferlé au gré des proses pensant déposer des ailes vierges sur tes froids.

AU CREUX BLEU DES PROMESSES ..

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Parce que tes mots ricochent sur mon cœur, que tu as volé mes secrets et franchi mes blessures tel un océan qui revient, je me vis en futur. Au plus profond du silence tu as cerné mes vertiges, aux confins des ultimes trouvé un chemin vers moi et ourlé de gaieté mon ciel, me faisant un couchant apaisé..  je n’étais qu’un fou au delà des toujours, mes émotions farouches et larmes oubliées étaient profondes comme des silences, des chemins inventés. L’hiver rougeoyant m’a apporté une aimée, aimante et pleine d’allant, dont les couchants miroitants étaient la quintessence de la parole féminine, une amante éperdue ...

JE NE SAIS QUE BRASSER LES MOTS... ...

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Une voix nous tire de la pierre du sommeil, ce passé de forêts sombres ou même le silence n’est plus à nous, quand nos cœurs en déroute ne ressemblent plus qu’à d’éternels vagabonds.  De ce naguère aux vents déployés qui balafre nos âmes, faisant que le jour prochain était toujours trop loin, l’heure vespérale longuement redoutée, tant nous étions transes, transis et transportés.  Nous promenions nos espoirs en lambeaux, nos mémoires tendres déjà fanées comme à l’orée de toute vie, sur les corps de nos nuits aux couleurs céruléennes, telles de douces frondaisons.  Nos veilles n’étaient qu’un enfer de bruit, des forêts incandescentes, les ombres mesurées de nous, qui devenaient un ciel d éternel crépuscule, dans lequel nos mains cherchaient vainement le printemps.  Mais sous cette extrême lactescence des cieux où il semblait inutile d’attendre, la clarté de la lune invisible semblait un chant étrange, comme une âme qui s’élèverait toujours un peu plus haut.   Nos soir

..LETTRE A UNE AMIE....

      Pascale tu  as le charme divin de l’amitié, celle qui inonde de joie, d’inspiration et de vibrations, qui nous fait nous sentir nous mêmes. Une bouffée d'air frais qui remplit l’espace pour que nous sachions nous écouter, ne point nous blesser, ni souffrir de nos opinions divergentes.  Le hasard heureux qui ne prend pas les choses personnellement autant que ne dépendant de personne, l’amie qui n’écrase jamais les autres pour exister. Un arc en ciel aux intenses affections qui nous invente le jardin fleurissant qui raisonne nos idées folles sans aucun désir de reconnaissance, juste celui si noble  d'aimer. Un balluchon de bonheur pour les amitiés vagabondes, un être d’exception au fil des ans, et du temps pour nos peines enfouies, secrets dévoilés qui vient nous offrir son épaule amie.   Avec toi nos peines et nos chagrins vivent au rythme du partage, voyagent dans la confiance des confidences et traversent les gués cœur à cœur.  Dans tes yeux des éti

LA PASSION AMOUREUSE...

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     La passion amoureuse n’est rien d’autre que l’amour de soi, tant le lien à l’autre est fondé sur le manque, manque à être, dans l’avoir et à soi même. Alors que l’amour est don et abandon, la passion n’est que prise et emprise, qui nous dépersonnalise.  Elle est tellement destructrice qu’elle fait peur, tel un rêve torride d’absolu fascinant de colère, un désir sauvage qui fait de nous des adolescents sur l’autel du quotidien.  La passion est un pluriel de paradoxes qui nous font vibrer et ressentir en nous emportant dans le ravissement de l’autre, vers un enchaînement ou l’on se perd à attendre tout de lui.  La passion coupe les ailes en nous soumettant à un train d’enfer, qui explose nos croyances et nos certitudes, ce qui aboutit souvent à une perte totale de contrôle.  En voyageant de l’autre cote du miroir, en quittant l’exaltation permanente, on peut accéder à l ’amour ou du moins à son accomplissement.  Mais faut il fatalement arriver aux con

ÉTOILE FROIDE ..,

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Un souffle doux appelle un calme frais Pour d’une étoile, faire l’harmonie,  Splendides apothéoses de nos vies Qui font qu’autant elles nous aimaient... , Une mer aux lames qui défient l’azur,  Des sept couleurs du prisme,  Qui donnent au ciel le lyrisme  D’une étoile froide semblant si dure.., Si je fermais les yeux, ouvrait mon cœur  Creusait l’obscurité pour la découvrir,  Avec la nuit j’aimerais m’endormir, Pour la retrouver elle et mon bonheur... J’ai l’âme lourde comme le ciel  Absolue comme l’amour,  Mais je ne serai jamais sourd  À une étoile aussi froide soit elle ... Cru de lumière, frontière de la nuit  Île myrifique qui toujours me fuit,  Que j’aime accrocher à ma mémoire  Même si elle n’est qu’un  rêve illusoire..  Une étoile froide, nuit des mots à dire,  Les vols sans cesse recommencés,  Comme tant d’autres amours blessés, Dont on ne voudrait même pas guérir...    Enfermée dans les nuits, au flanc des mots  Sur un chemin étoilé elle guette le matin,  L’hirondelle qui fr

NUIT D’ÉTÉ ...

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Comment ne pas aimer l’amoureuse rosée D’une nuit plus belle que le jour,  Qui me fait les soupirs étouffés,  Comme si je me remplissais d’amour... La tendre rêverie, d’une étoile aux cieux  Qui rend même les oiseaux rêveurs,  Les vapeurs du matin tendres aveux,  De la nuit d été si chère à mon cœur... Tel un nuage flocon de laine murmurant,  Un parnassien qui déploie ses ailes,  Sur mes pensées, ce sommeil transparent,  Qui a mon regard ne sont point rebelles.. Comme il fait bon ne rien faire N’être qu’un brin d’herbe tremblant, Qui vit du regard son sourire aimant  Beau tel un sylphe qui friserait la mer... J’aime à écouter la nuit d’été vivre ,  En vague demi-jour, ce rêve effacé,  La Châtelaine d’une blanche clarté, A laquelle à. présent mon cœur me livre... Un amour infini me monte à l’âme,  Tel un océan montueux de murmures,  Nuit d’été qui pour moi se fait femme,  Et à mes amours me sentir parjure..  Contemporain des ros

LES FEMMES QUE NOUS AIMONS ...

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 Les femmes que nous aimons, celles que nous connaissons à peine, qu’un destin différent entraîne vers des nuits hagardes à la sereine ironie de vies sans relief.  Celles déjà prises qui ont dans le regard la mélancolie d’un aveu désespérant, ces timides amoureuses qui finissent tristes et esseulées avec pour compagnon un orgueil stupide et qui me retournent le cœur d'ennui.  Tous ces regards jamais revus, ces âmes vêtues d’un blanc pétale, ces chemins qui ensorcellent jusqu'à devenir les marais livides de nos automnes, l’écume inconnue de nos rêves.  Et la fleur qui plait à mon cœur désolé, la fontaine de silence qui n’est qu’un sanglot d écume sur des flots décolorés, la gaieté fugitive, la lyre plaintive, le fiel brutal du désir qui nous font aimer le vertige.  Un grand papillon blanc qui voudrait soupirer un aveu tout bas, une amante à la face blême comme une aube tremblante  qui court après son soir mais dont l’aveugle destin se veut têtu.  Nous ne savons

LES CLOCHES DE VERRE ..

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 La femme poète s’empare des instants, d’une foule criarde, l’espace narcotique entre deux étreintes, du regard absent d’un passant, du beau pourrissement des fleurs dans le vase pour crier un ciel dont elle est dépossédée, le versant noir d’un monde clos.  La petite fille a fait place à une femme qui vit dans la solitude pour avoir quitté le jardin des tendresses innocentes, pour une perception des ténèbres qu’elle transpose en versets.   Avec des images lourdes, des métaphores, auréolées de lavis son œil glisse sur ce qu’elle voit, tel un dépassement, une manière de tendre vers la lumière et d’échapper ainsi à l’aliénation, au carcan du discours masculin avec un langage nouveau autant que passionnel.  Elles reflètent parfois des choses naïves et enfantines d’une prose douloureusement honnête, qui rappelle à quel point les femmes sont figées sous une cloche de verre,  D'un trait, d’une séquence l’écriture et le dessin se rejoignant souvent, en empruntant l’immense l

ENTRE LE VIDE OU L’ÉVEIL

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    Depuis toujours les femmes poétesses s’insurgent avec les mots contre une peur qui n’est pas l’état naturel de l’homme civilisé, ce système patriarcal qui permet la servitude domestique et sexuelle, ce vomissement de haine machiste autant que millénaire.  Leur nature n’étant que compassion, entraide et endurance elles subissent la béance d’un vide qui les conduit à une haine de soi appuyée par une publicité sexiste qui provoque le dégoût et le mépris du sexe et de la sexualité ressentis comme sales, honteux et dégradants.  Le mépris de la douceur, et de la tendresse conduit au rejet du féminin en soi, de l’intériorité, de l’intime, qui provoque la haine et le mépris de la personne pénétrée à connotation insultante.  La haine du mou, délicat et fragile revêt un caractère péjoratif, traiter quelqu’un d’enculé, de gonzesse, de tapette est réducteur pour plus de la moitié de l’humanité.  Voulant redéfinir l’espace, dénoncer ce massacre de masse, refuser la peur et l’intimidation, déno

INCENDIE AU CŒUR...

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Sur le flanc nu des heures, l’aréole du rêve, ivre de la vulnérabilité des mots, lorsque l´automne n’est plus qu’un cri flamboyant d’or rougi, tu inventes ce sentier au delà des regards au travers de poésies en parenthèses de lumière.  L’échappée bleue des mots est la toile de survie des poètes enivrés, dont les yeux sont pleins de nuit qui cherchent à combler l’espace nu du désir, l’inconscient de la terre.  Ta poitrine n’étant qu'une forêt de murmures, le tumulte fou de la pensée ou un seul mot peut fait revivre le chaos et incendier un cœur, quand tu écris pour cacher la crue violente du vide ou retrouver ce ciel noyé dans tes yeux.  Sur le versant libre des mots, tel un baiser secret évanescent,  l’embrasure du temps t’entraîne loin des rives, au large des rêves, loin de ce flot d’ombre qui monte au cœur, là où le corps entre deux eaux devient océan.  À l’encre de l’âme, au vif de tes blessures, l’esprit fendu en deux de peur et de violence, tu tentes d’enserr

AU PLUS VIF DES MAUX

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    Elles ont la quiétude étrange de l’antre où se tapissent les souffrances, là où s’entend le vide et où il faut avoir le courage de se faire face. Là où il faut sans cesse relever le regard dans un cratère à ciel ouvert avec pour seul étendard le sourire quant à une douleur rendue muette.  Un sel d’éternité sur les lèvres, l’œil noir de l’insomnie du cœur elles contemplent leurs vies répandues au ralenti sans pouvoir vider le puits mortel du souvenir. L’indicible peine subversive des pleurs chasse les dernières poussières de rêve dans leurs yeux, ne leur laissant plus que les longs pas de l’esprit où elles sont la cible et le feu.  Courbées sur leur silence dans une odyssée de douleurs, elles deviennent des poèmes vivants, dont la liberté est une parenthèse, une plénitude à vivre, la tâche aveugle du rêve.  La haute marée de voix des souvenirs, la broyeuse du temps vacant,, le fleuve infini dès pensées, font qu’elles apprivoisent les mots de l’obscur pour fai

POÉTISER LE. DESTIN

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Je sème à tout vent l’espoir et la tendresse, prend les chemins qui viennent, tels des myriades d’étoiles pour retrouver l’écho des mots d’amour, qui éteindrait les sanglots de la déconvenue.  Je vis ailleurs que dans les rêves, ailleurs que dans les nues, l’ivresse au cœur, le cœur naïf tendre et palpitant, pour oublier le silence et  le vacarme d’une société, ou l’homme ne sait plus ce qu’est d’être deux, n'a plus le sens du frisson.  L’heure du monde semble s’être arrêtée au cadran d’une montre où les regards s’arment de rigueur, ouvrent le livre du cœur aux orages, qui emprisonnent  le trouble et les ondes d’émois, ouvrant ainsi la voie à des torrents de tristesse.    Le cœur sur la main, le soleil sur mon destin j’emporte mon rêve nostalgique, mon âme qui se tourmente vers les lueurs d’étoiles, qui illuminent leurs yeux en tentant de ciseler une phrase infléchie sur leurs lèvres. Le regard plein de vie et de tendresse offertes, j’éprouve du bonheur à m’égarer, une  sorte de t

UN NOBLE OURAGAN...

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Tous deux vêtus des ombres du mystère et du confus infini, nous vivions sous nos propres lois comme deux âmes éparses et dévastées qui ne se plaisaient à nul endroit.  Nous n’étions que le désir rêveur qu'offre les océans, affublés d’amoureuses éloquences avec des vers plus longs que leurs échos, des esprits fringants mais tellement aux abois qui se nourrissaient de mille amours.     L’espiègle folie a croisé la blonde rêveuse qui portait son être avec tellement de grandeur qu’elle a travesti sa véhémence en émoi, l’altière fantaisie a touché un cœur profond et délicat.  Ce fut un port d’amarrage ou la peur, l’angoisse et l’ambition n’étaient plus le vitrail d’hier qui rappelait le passé.  Nos âmes inviolables n’étaient plus des que des larmes de cristal humides et le silence qui répandait son vide fut rapidement remplacé par les rêves indolents, qui rappelaient les mers du sud.  Dans nos cœurs qui n’ont connus que les excès, ce. subtil éclat de beaux jours, nous a fait aimer la f