UNE ROSE TRIOMPHALE ET CLAIRE...
La femme est tout ce qu’on voit, tout ce qu’on veut et tout ce qu’on aime, on ne saurait faire la beauté avec des mots car le destin a fait qu’on la cache et l’estompe comme si son corps était tabou et péché.
Tels des papillons blessants les femmes courent derrière la discrétion, revêtues de mots hésitants, se sentant pleines d’interdits d’un masculin qui interdit la lumière, ne leur laissant que le gémissement du désir et la larme séduisante.
Elles tarissent les braises de la douleur en recouvrant la féminité interdite et confisquée, en révélant les non dits, en se noyant dans le sens du mot sans donner à celui-ci son vrai sens, le laissant ouvert à toutes les interprétations.
la femme est la lune qui ne brise que les lanternes fragiles, tous ces hommes qui sont le silence et la solitude même, enchâssés dans des contradictions qui plongent l’espace social dans l'amertume et l’incompréhension.
Qu’elles viennent pardonner à notre tendresse le caprice et le soupçon, l’imposture qui guette la candeur car nous aimons avec ivresse, mais celle qui fait perdre la raison.
À votre grâce ingénue, charmes innocents nous n’avons que des mots resplendissants d’une beauté candide à opposer car vous embellissez nos horizons d’un vaporeux murmure, une vague nébuleuse de désir.
Roses triomphales et claires aux frissons subtils comme des ailes, subtiles beautés qui ne s’offrent que pour affamer, confins de l’avenir même pour des aveugles, vous demeurez néanmoins des oiseaux retenus captifs loin de l’azur.
Amantes surnaturelles face à tous leurs amants frêles dont les cœurs frustrés toujours s’attachent, beautés à jamais solitaires qui faites nos plus brûlantes larmes, du mensonge délicieux et puissant des caresses, nous vous aimons.
Avec des mots qui viennent émietter les constantes, dans un instant de complicité vous nous dites la beauté et révélez l’amour, avec ce ciel dans vos yeux qui font toujours nos rêveries.
la beauté est le fatal aimant, le gouffre dans lequel on se perd qui nous met une flamme dans le regard qu’elle revêt d’un fierté sereine, qui nous laisse entrevoir l’aube d’un ciel intérieur.
Celles qu’on aime on les désole de ne point savoir les aimer, l’éternel féminin nous attire tout autant qu’il nous fait la mémoire rebelle car il se veut un esprit délicat cher au cœur du poète.
Perles des mers qui savent garder un charme essentiel, souffle ingénu du matin qui nous voit vous attendre nous n’avons que la faiblesse pour être aimés de vous, juste le charme poétique des mots pour le rester le plus longtemps possible.
Certaines rencontres vous changent à votre insu, malgré vos réticences, de vous deviner une beauté dont vous avez à peine conscience.
Les femmes sont telles des miroirs qui nous réfléchissent, nous brisent, nous construisent selon que l’on accepte ou pas de nous voir tels que nous sommes.
J’aimerais traduire ma fierté, l’honneur qui m’est donné de l’avoir dans ma vie au delà de ce qui résume en général les rapports femmes et hommes.
Si je lui dis je t’aime elle sourira de savoir à quel point je suis sincère, tant les mots n’ont que l’importance qu’on leur prête.
Merci de me faire voir les femmes autrement.
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