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Affichage des articles du mars, 2021

BYBLOS ...

  Il faut savoir r êver d'un au-delà l'horizon, en regardant fixement les nuages indiscrets ou volubiles qui labourent l'âme, les rides du sable et le ciel d'or et de clarté qui mènent vers une fin de  jour accompagné par des mouettes rieuses, qui entendent un temps qui ne sera jamais le notre... Entre la danse des nuages il y a un  bleu   vertigineux et un sentiment de beauté que l'on ne peut que parcourir, regarder, sentir et ressentir, l'immensité muette bien  indifférente aux hommes, qui procure une d'admiration mystérieuse, un quelque chose de si grand qu'il inspire une infinie tristesse. Un tourbillon , un vent et un eternel tremblement devant une brume pénétrée  de soleil, un silence que seuls les oiseaux ébrèchent sur un sang d'écume, la mer calme et gris-argent avec son bleu en couleur lointaine, et les lumières dans l'eau en un filet de miel, les flots n'étant que de vagues murmures. On ne voit pas l'infini, mais on le sent, on

UNE PROMENADE A DEUX...

Je nous ai imaginés en un paysage singulier qui abrite tes promenades solitaires, au gré d'une végétation qui monte à l'assaut des collines, jusqu'à ressentir l'ocre immobile d'un chemin,   les arômes entêtants des cèdres ainsi que la fragrance délicate  des massifs de dahlias... Nous n'étions plus que deux promeneurs  qui déambulaient sous les arbres, entre pierres, racines et feuilles mortes, là ou les tâches de lumière dansent très souvent sur l'humus et ou tant d'arbres tortueux s'accrochent aux pentes pour ne point  finir  dans les monticules buissonnants. Dans une trouée au bord du chemin, le bois devient de plus en plus  épais à mesure qu'on le pénètre, on parvient très vite à de simples murets de pierres   irrégulières  sachant offrir leurs interstices aux herbes folles, avant que d' apercevoir  la faite tranquille des cèdres baignés de soleil. On imagine à la tombée de la nuit, une lune qui trace quelque   route  irréelle à travers t

DESTIN DE FEMME...

 La vie est d'une dureté qui n'a pas de nom pour bon nombre de femmes qui très petitement  vivent leur vie, ligotées qu'elles sont  aux autres, à mille  sentiments entre l'être et le paraître, et surtout les chagrins glanés ci et là au hasard des rencontres et tellement leur progéniture. Elles semblent des chemins de croix entre peines et douleurs, car elles croisent le destin de bien des personnes dont le leur pâtit  quoiqu'elles fassent de n'être que les filles, les épouses, les mères et les femmes, sujettes à la critique, la domination, les responsabilités familiales. Toujours livrées à quelque  rôle, ou à quelqu'un auquel elles se doivent car c'est ainsi que le monde leur a été conçu, toujours en première ligne sans jamais les honneurs, là pour servir de défouloir aux existences des uns et des autres, subir les échecs qui ne manqueront pas.. Ailleurs qu'en leur vie mais tellement dans une destinée, jalonnée des larmes et des silences qui époumone

UNE MERE EN COLERE...

  Lorsqu'il s'agit pour une femme de mettre  toute son âme dans un seul  espoir et d'être dans l'isolement le plus complet pour éviter  les questionnements, elle se doit de faire le vide autour d'elle en ces épreuves qui usent une vie, qui devient  de ce fait presque sans valeur...   Alors qu'elle a besoin d'avoir d'elle même une image un peu plus glorieuse, des rêves un peu fous, de l'humour et pourquoi  pas de l'amour, elle devrait demander aux souffrances de se taire,  car il ne devrait s'agir pour elle que de penser la vie en terme de devenir. Il y a toute une colère qui ne fait que monter quant à sa fierté de mère bafouée, tellement il s'agit de vivre presque contre   nature de manière  désespérée et tout autant d'avoir envie d'espérer, même en ayant des doutes  quant à un univers blafard dont elle doit accepter toutes sortes de délires. Après avoir pris l'habitude les regards fuyants sans fuir tant années d'impuissan

UNE AUTRE FEMME...

Parce que tu t'es retrouvée soudainement plongée dans un cocon de douceur et d'écoute, une force douce qui t'a  embellie, libérée tes émotions pour changer et transformer   la part de toi qui voulait tant aller à ce que tu es vraiment, tu ressens l'éveil à un autre chemin... Tu sembles sortir de ton obscurité intérieure pour retrouver ta féminité sauvage, te voir si féminine et tellement merveilleuse, entre les forces du hasard et l'entente fusionnelle dont nait parfois l'amitié  mystérieuse  qui nous fait nous ouvrir à l'amour, aller à un autre. Car  il t'a fallu composer avec tes zones d'ombre et de lumière, dépasser tes souffrances, tant de mauvais souvenirs, l' attachement  à une vie que tu te refuses, avant de te sentir réceptive  et à l'écoute de l'amour né de nulle part et de partout, qui vient chasser la noirceur de ton quotidien. Comme si tu n'attendais que d'être reconnue et éveillée d'une manière quasi magique, pour

MON PRINTEMPS...

  Après le froid et l'obscur, il y a la lumière qui me fait sortir de mon cocon pour apercevoir des nuages qui ne sont plus que des  ombres, comme si je m'étais retrouvé à la porte d'une aube nouvelle, belle et lumineuse, un temps de promesses et d'espoir retrouvé... Je me suis ressenti à nouveau de la légèreté dans le coeur de par la la grâce d'un charme piquant, des yeux vifs, un sourire qui m'illumine tel un souffle de vie, qui me plonge dans une soudaine adolescence, en ces chemins secrets qui m'ont si souvent perdu. En croisant le bonheur j'entends l'enfance qui affleure, me fait parcourir le labyrinthe de l'imaginaire jusqu'à joindre celui de celle qui réveille mes fantasmes les plus obscurs, les plus inconscients, les abysses du désir qui se veulent un torrent d'inconvenances. Il s'agit juste pour pouvoir fuir ce monde compliqué qui nous est dévolu, de retrouver des chemins différents  ou l'on peut s'aimer, l'amour

CE QUE TU ES POUR MOI...

Parce qu'être aimé me fait sentir vivant, me fait oublier ce que je tente en vain d'oublier depuis de nombreuses années, j'aime me perdre dans un regard qui passe, un mot qui s'égare, une femme qui prend le temps de me voir et d'écouter ce que j'ai peine à dire... Je ne sais pas qui je suis, sinon ce que me raconte de moi celle dont je me sens captif et qui n'a rien fait pour cela , juste mue par un sentiment  sympathique qui la pousse à être pour moi ce que n'expliquent pas les mots, un tout, une rive, une passerelle vers le bonheur. Elle me rend grand et beau, tout autant qu'elle peut me faire me sentir d'une laideur telle, que je mets à le croire à mon insu lui donnant raison jusqu'à la détestation de ce moi-même que je ne suis jamais parvenu à cerner, qui se fait tellement changeant au gré des rencontres. Elle est survenue telle la femme qui ne ressemble à aucune autre, qui porte mon amour si haut qu'il prend la lumière, comme pour m&

POUR UNE MERE...

Bonjour                                                       J’aimerais tant que ton coeur se souvienne  Des mômes que tu n’as pas vu grandir,                              Quand bien bien même la vie te malmène,                               Laisse refleurir ces instants souvenirs...                                 Tu as eu une vie merveilleuse  Pleine de joies et de larmes,              Parfois tu as été si heureuse,                   Même si souvent aux abois...          Quand la vie se fait trop lisse, On en attend presque rien,         Juste un ennui qui s’immisce        De ce qui jamais ne revient...                               Tu as encore l’indicible bonheur d'une famille, Que d'aucuns t'envient quoi que tu en dises,  Elle n'est là certes que pour te faire des soucis Tel s'il fallait t'empêcher de vivre à ta guise... Mais juste un court instant ferme les yeux  Pour tenter de voir ce monde sans eux, Et tu verras à quel point la vie n'a de sens,  Que

LE SENTIMENT D'AMOUR...

Au plus loin que je me souvienne un pareil sentiment amoureux m'était inconnu, comme s'il venait de là ou les souffrances nous marquent tellement que nous voudrions juste les fuir, en nous réinventant  en d'autres yeux, même si en un ailleurs qui semble lointain. Il y a tous les petits matins vers lesquels je m'empressais le coeur chargé de mots d'amour plus beaux les uns que les autres, ceux là mêmes que je me devais de contenir pour ne pas l'effrayer, car ils ne faisaient que moi-même me bouleverser depuis quelques mois. Bien souvent l'attente se prolongeait, me faisant imaginer le pire comme lorsque je suis bien amoureux, inconstant et désireux alors qu'elle ne faisait juste pas attention à ce qui  semblait un acquis, les femme sachant toujours mieux que nous ces choses là. L'heure tournait sans davantage me rassurer, tandis que je ne savais vraiment rien faire d'autre qu'attendre l'instant qui me libérerait, les mots salvateurs coloré

UN PRENOM SUR LES LEVRES...

J'ai toujours été d'une séduisante mélancolie, une gaité désinvolte et désabusée comme si je me devinais lucide mais sans illusions, une sorte de désenchantement ironique  qui malgré tout me pousserait à être heureux en dépit de tout, tel de trouver tout en soi... Comme si j'avais vite compris que chaque matin était une promesse, quand bien même l'existence est souvent terne jusqu'à nous rendre l'indignation légitime, je n'ai jamais accepté d'être de ceux qui doutent chaque soir de ce qu'ils espèrent  du lendemain. De trop savoir à quel point la beauté est un mystère, j'ai élu la folie en sagesse pour me faire une vie ni inventée  ni calculée mais sans les murmures de la lâcheté, une sorte de vallée de larmes et de roses, qui me laissait à la fois rageur et lassé de tant d'incertitudes. J'ai toujours été comme un vagabond qui promène son vague à l'âme, qui trouve quelques offrandes sur son chemin, et qui aime aller en ces rives inconn

MON NOUVEL HORIZON ...

Un jour mon coeur s'est arrêté  sur une beauté  naturelle qui avait ce quelque chose qui me manquait, elle s'est confiée à moi avec beaucoup de  réserve, elle était pensive et très imprévisible, mais  attentive à nos conversations, tel si elle se donnait sans se soucier d'un quelconque retour. Elle est restée longtemps évasive et sûre d'elle, comme ces femmes qui savent équilibrer leurs émotions, pendant des mois je l'ai regardée sans me lasser tellement elle était d'une beauté rayonnante, avec un coeur ou j'ai trouvé ma place, qui savait aimer simplement, juste désireux de prendre soin des autres. Je l'ai trouvée belle, drôle, intelligente, comme toutes celles qui peuvent nous séduire de par leur stabilité, elle était l'affection même, la complémentarité qui appellent à la douce complicité des mots, qui entre loyauté, écoute et attention dévoilait si bien ce qu'avait de sens aimer de tout son coeur. Depuis elle n'a de cesse de me prouver qu&

L'HOMME ENFANT...

De tous petits mots bienveillants et  enveloppants en messages doux et délicats qui ont su exprimer nos peurs, nos besoins puis nos envies, nous avons su faire naitre les rires du soleil, mais surtout surmonter la difficulté à nous réconforter. Puis sont venus ces moments de communion, et ce désir intense que nous n'échangerions pour rien au monde, ceux ou il s'agissait de déposer de la tendresse, de la gentillesse et de la délicatesse en l'autre et de laisser le temps s'écouler sans rien dire. C'est comme un chemin de sensations et de sentiments auquel nous nous  abandonnons, pour supporter l'existence, dissiper les angoisses, jusqu'à pouvoir après avoir passé une mauvaise journée être capable de trouver de la joie à la manière d'être ensemble. Tel un amour qui a presque la douceur de l'amitié, davantage l'écoute qui touche au plus profond, ce quelque chose de sûr et de vrai qui ne ment pas, et qui doucement mène à n'avoir plus peur du plais

UN AMOUR DE FEMME...

  Il est si difficile de cerner le sentiment amoureux car il est une houle qui semble m'emporter toujours plus  loin que la veille, qui était déjà l'ailleurs dans lequel je m'épanouissais si bien, il est doux de se dire que les rêves peuvent un jour devenir des réalités. Mettre des mots sur mes émotions je n'ai toujours su faire que  cela  au  risque  de me blesser car j'essaye d' analyser  mais toujours en profondeur  chacune des relations qui me viennent, comme s'il fallait m'assurer qu'elles étaient le miroir de ce que je ressentais. Et sans cesse je découvrais des raisons de douter, une fausseté qui me prenait à la gorge, une suspicion naissante qui devenait l'ogre de mon enfance, les trahisons en demi-teinte, venus défaire ce que parfois j'ai nourri de mon âme, mis  longtemps à faire vivre. Je suis le chaos qui sans cesse m'agite sans pouvoir comprendre pourquoi je ne cesse point de mettre du noir sur les traits des femmes que je ren

CELLES RENCONTREES...

    Toutes celles rencontrées,  10 sept. 2019 à 06:26 Toutes celles rencontrées,  Dont je me souviens Ou si peu  ont pris un bout de moi Pour en faire un je ne sais quoi.  Il est évident que les amours  Laissent des traces,  En chacun de nous  Et tellement fortes parfois.  Je sais vivre encore et encore  D'une façon douce,  En quelques cœurs  Que sans le vouloir  J'ai profondément marqués.  Le temps passe efface  Les époques, les souvenirs,  Les visages parfois, Mais une impression de vide  Demeure ancrée en nous.  J'ai toujours aimé,  Su aimer de belle manière,  Seules les circonstances  Défaisant les rencontres,  Me laissant un malaise certain.  Certaines déménageaient,  D'autres se mariaient,  D'aucunes sous le poids des remords  Se mettant en couple me quittaient. J'ai souffert de ces abondons,  Autant que d'une enfance, Chaotique  faite de frustrations  Amoureuses et de privations.  Je n'avais rien à offrir Au début s inon, la douceur  Mélancolique 

L'ESPOIR D'UN BEL AMOUR....

Le poète  a trop le gout de l'âme et de l'inconsolable désir, il réclame l'amour ou se réclame sans cesse de lui, curieux de tout il est promit à s'éprendre quitte à entrer dans un rêve tout éveillé pour le vivre, même de manière tout à fait curieuse... Il ne songe qu'à convoiter l'ailleurs pour remplacer l'ordinaire des jours, à reconduire sans arrêt les illusions jusqu'à la mélancolie, car  il sera toujours l'amoureux transi qui rêve du baiser qui le ferait taire, et aime se mesurer à ce qu'il sait hors d'atteinte.   Il lui faut vivre dans un monde qu'il choisit, follement, passionnément, poétiquement, dans un tumulte incessant entre un éclat et une lumière qui démentent l'absurde d'une vie qu'il juge trop monotone, comme s'il lui fallait voler avec une aile brisée. Aimer pour rendre le lointain moins sûr, l'amour étant pour lui un état intérieur qu'il veut étendre à son gré, un murmure indistinct de mots malhabi

UNE ROMANCE ...

Il m'arrive de m'attendrir à la seule pensée d'une femme venue sur le tard, en mon automne blanchissant faire en sorte que je ne fasse que sourire, comme quand on a vingt-ans, et que l'on est heureux sans trop savoir pourquoi, d'un seul visage qui nous trotte dans la tête... Elle s'est tout d'abord délicatement posée aux abords de ma vie, me jetant quelques mots par ci par là, avant que de s'aventurer vers les miens qui semblaient avoir tellement de choses à lui dire, sans même imaginer que cela soit possible, qu'un jour elle les entende. Le temps a déposé un voile de douceur entre nous, fait en sorte de raccourcir les distances, nos mots se plaisant à se taquiner, jouer et se prêter à l'amour autant qu'à la tendresse, tel s'il nous fallait devenir bien plus que des amants  délictueux, de véritables amis. Il n'est de plus belle douceur que son ravissant sourire qui attend du mien qu'il vienne pour l'emporter loin des tracas du

UNE AVENTURE POETIQUE...

Il est des idylles qui sonnent comme des évidences, tellement elles vous font rompre avec les années silencieuses, une sorte de voyage  ou l'on défie l'impossible, ou l'on s'arrête au bord de l'intime, face à un regard qui donne le vertige, parfois une fleur sauvage sous le vent... Lorsque le monde  de l'amour s' entrouvre c'est fabuleux, tel d'avoir deux vies, un refuge au fond d'un jardin à penser des choses sans fioritures avec des mots qui appellent les rencontres, celles qui nous font avancer jusqu'à savoir qui nous sommes vraiment, ou tellement plus. Les mots savent être des larmes, quant à nos amours ratés, manqués, tant des femmes belles et douloureuses, le vertige de la dépossession, et le simple fait que nous soyons toujours un tantinet à la traine de nos vies, bien trop sages même devant les vagues de l'existence. L'amour c'est ne parler qu'à l'autre, d'autant plus quand on partage avec lui le bonheur qui vi