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Affichage des articles du août, 2022

LE COUP AU COEUR...

Je crois que je ne serai jamais bien dans la solitude, il me suffira toujours d'un effleurement ou d'une infinie douceur, pour qu'une histoire soit riche de tous ses possibles, et d'un calme tranquille pour faire naitre en moi, l'envie toute simple de me laisser aimer... Et pourtant très souvent ce ne sera pas de l'amour,  juste une envie très soudaine d'être aimé  et de vivre ses relations orageuses,  inégales et douloureuses,  ces étranges et incertaines histoires  ou l'on pressent le frémissement d'une promesse, que se font deux coeurs presqu'aux abimes du monde. Entre rires, tendresse et confiance on se sent tellement bien  à lever nos doutes, nos peurs et nos angoisses jusqu'à n'être plus que deux destins tourmentés, qui n'avaient aucune chance de se rencontrer, mais éprouvent d'un coup l'envie de rester ensemble tout le temps, l'un des deux la tête lovée tout contre l'épaule de l'autre. Mais il advient une fe

CERTAINES DE MES AMOURS...

 Je me sens dans un vagabondage de pensées et de souvenirs, la nostalgie de certains moments du passé ou mes amours m'ont conduit, comme perdu  dans des songes creux ou l'eternel regret de mes histoires inabouties... Au tiède soleil de l'espérance j'aime dérouler  avec regret des années que je croyais enfouies, ces rêves entrevus et inaboutis et tellement de ces relations plus souvent platoniques que physiques qui m'ont nourri de déconvenues . Mais j'ai grandi et laissé ces choses là derrière moi, avec une mémoire qui se hâte d'effacer les traces de leur passage dans un flou envoutant, jusqu'à parfois ne pas pouvoir  m'empêcher de ressentir un coupable soulagement. Les femmes sont de délicates senteurs printanières qui mettent mon coeur en émoi, d'une tranquillité grandiose ou d'une froide sérénité, elles auront fait de ma vie un long frémissement sensuel ou je ne me suis jamais senti complet. J'ai aimé aller à la rencontre des amours qui

AU COEUR D'UN TROUBLE...

 Je ne peux pas, je ne pourrais jamais sans nous  faire du mal  déchirer un voile de pudeur qui nous  préserve  en t'avouant mes sentiments, et le chaos suscité par la faiblesse qui s'est emparée de moi me fait autre en ta présence, et tu l'as bien remarqué. Je fais comme si de rien n'était pourtant il me suffit de quelques mots échangés, et d'un regard évasif pour que je sois troublé, ne sachant plus s'il faut oui ou non te fuir davantage, afin que mes yeux ne viennent pas malgré moi à me trahir. Mais je sais que tu as pris conscience de la chose, sachant trop bien ce pouvoir du féminin sur les hommes, celui qui foudroie leur raison et les mène à tous les excès, quitte à enfreindre les codes qui permettent le bien vivre ensemble ! Tu as la jeunesse qui m'a échappé, et une beauté que j'ai tout le temps cherché à posséder, tel pour me venger d'une vie qui ne me permettait rien, et de me savoir pour seul destin le bonheur des miens, tellement le sourir

LES FEMMES DE MA VIE...

Pour moi plus le temps passe et davantage il me revient des souffrances, celles que j'ai épousées un temps ou très longtemps, et des pleurs qui ne me quittent jamais tout à fait même si je crois les avoir oubliés juste en m'égarant sur d'autres chemins... Tant de ces femmes que j'ai connues, si tristement belles, qu'elles m'ont laissé un bout d'elles en partant, quand je les quittais cela semblait pire je sentais avoir laissé une part de moi et peut-être la plus tendre en des prunelles douloureuses. Mon regard glisse sur des passantes qui me les rappellent, et des regards qui croisent les miens, des couples enlacés ou qui paraissent distants, parfois un chant d'oiseau inaudible pour certains, qui est ma mélodie et les battements de mon coeur. Et j'ai mal, très mal tel un vertige que j'ai d'elles et j'ai mal à vouloir retourner sur mes pas, et un peu abandonner de mes larmes car elles désiraient que je les comprenne, que je les fasse moins

ZINEB...

Dans un parc et bien loin des cris environnants bien des feuilles mortes, d'un vent frissonnant  Il y a une jolie petite fille, une très belle enfant   dont le regard va et vient mais se veut souriant ! Plus loin sur un banc, un livre entre les mains  l'homme feuillette les pages sans vraiment lire, Il est comme sont tous les grands, trop lointain Avant qu'elle ne pose sur lui son si joli sourire ! Elle s'amuse de le sentir curieux de sa présence, Lever les yeux et se distraire de ses mots joyeux Qui lui rappelle ses jeunes années, son enfance Et l'espace d'un instant elle l'a senti si heureux ! Elle était là avec malice, sa douceur et les folies D'une vie qui éprouve et peut-être d'un chagrin  Qui se perd en brise légère entre rires et  facéties comme si elle était certaine quant au lendemain ! Les mots voletaient en toute liberté, se moquantµ du monde environnant et des soucis de l'instant, et n'étions tous les quatre que des éclats de rire

LA ROSE DU DESERT...

Le joli  prénom  qui t'a été donné  signifie tellement en soi Il vient de si loin que les âmes seules  s'en souviennent,  Et un jour tu le porteras fièrement  de te rappeler la foi  Dont ta maman a désiré qu'à tout jamais tu t'imprègnes ! Mais je devine dans tes traits l'audace et l'envie de vivre  Une vie d'émerveillements  et des promesses que tu te fais,  Quant à celle dont tu partages les toujours et les jamais,  Sur un long chemin qu'à deux vous avez à coeur de suivre... Dans ton regard il y a tant la volonté  de protéger l'être cher,  Qui n'a de cesse que de chérir  et voir grandir son enfant,  Vous êtes là toutes deux et des yeux qui de la vie espèrent  La quiétude du baume heureux que sont les doux moments ! Un jour tu seras en un temps que tu ne devines pas encore Ou reviendront en toi ces instants ou main dans la main, Vous étiez l'une pour l'autre le seul et aussi l'unique  trésor Pour aller vers le jour chargé des promesse

FLEUR DE DESIR...

 Nos sourires se croisaient entre deux rayons de soleil, puis observaient un temps de silence comme s'ils guettaient un instant perpétuellement  à venir, nous n'étions plus que des murmures qui s'enlacent, deux coeurs qui se brulent... Je nous revois en ce crépuscule, et depuis ton regard qui rit aux éclats je te devine et je t'invente, t'imagine dans le penchant des plaines de Tlemcen en un temps qui vient te prendre tes désirs, alors que tu as l'âme si ardente et aimante. Tu es ce qu'une fleur dissimule entre ses pétales, le coeur là l'esprit ailleurs, et les yeux fixés sur l'horizon à guetter l'aurore et sa moisson de solitude au coeur, car il te faut survivre aux pleurs, aux peines et aux joies, sortir d'un silence ingénu. Il y a en toi une passion amoureuse délicate à mettre en mots, je te sens sans cesse surprise et émerveillée telle prête à étreindre l'avenir, même si chaque jour s'ouvre sur un étrange vide et te plonge au coeu

UN REMPART CONTRE LES EXCES ...

Je n'ai jamais pensé la religion autrement que   comme une philosophie propre à ancrer les gens dans quelque chose qui les fait se sentir exister, appartenir à un groupe, avant que je ne me sente moi même dans une conversion fragile... En regardant toutes ces vies rythmées par l'Islam,  je l'ai embrassé par curiosité, sans que cela ne soit pour moi  une quête identitaire,  car face à un monde d'excès  une idéologie tiers mondiste  prône une égalité raciale et une justice sociale. Un prophète moins blanc qui prêche une religion qui enraye l'athéisme, un Islam qui sauve de l'alcool, la drogue et la prison des jeunes qui n'ont qu'un avenir clos au vu des inégalités croissantes imposées par le tout à l'argent. Longtemps ma méfiance a été durable, puis j'ai vu mes enfants grandir d'une belle manière dans une religion que je n'ai jamais pratiquée et alors qu'ils sont nés dans un pays de culture chrétienne, ils ont juste été attirés par une

LES OCEANS D'OUBLI...

 J'ai vécu au gré de mes songe s  et d'une plume frêle, l'âme  rêveuse et le coeur en bandoulière, le sourire hasardeux mais vrai, et bien des larmes de doute quant aux sentiers empruntés et les murmures qui restent et s'enlacent... En moi le présent résonne de rires, et des yeux lointains qui commencent à me fuir, me laissant errer entre l'écrit et les cris, les échos de l'enfance, et ses souvenirs en bout de chemin qui semblent n'être plus que des ailleurs naufragés. Avec des mots frissonnants et diaprés, tels des créatures fragiles ou  rêves sans nom qui s'en vont mais toujours reviennent, je vais à ces femmes trop souvent des temps d'un soir, poétiques et étranges, tendres, puis rebelles qui me perdent ! Je me sens libre de choisir à tout vent et d'aller et venir en une compilation de rage et de tendresse, une tempête enfantine, sobre et misérable ou à l'impermanence des choses répondent des voix éphémères qui se répandent sur mon coeur.

UN CIEL AZURIN...

 Tu es l'horizon de mes pensées, le ciel azurin  que j'aime retenir dés lors que mon regard s'égare, entre le passé et le présent, la nostalgie et la mélancolie qui me font errer sans jamais vraiment me laisser jeter l'ancre ! J'ai souvent cru en des amours fuyantes, et des femmes qui offraient des histoires au long cours qui nous brisent d'amertume un jour ou l'autre, mais c'est ainsi que j'avance au gré des rêves déjà empreints des désillusions à venir. Je sais ma vie entachée de tristesse, celle d'une enfance que je n'ai pas su semer et d'une adolescence meurtrie par la pauvreté de mes parents, une misère morale qui m'a fait serrer les poings au point d'abimer en moi toute innocence. Tu m'aimeras de trop savoir ce qui me fait lever très tôt à l'aube, lorsque le ciel et la terre se rejoignent sous l'effet d'une lumière  qui chasse l'ombre amère du regret et des doutes, et la peur qui fait s'enfuir les esp

JE TE PENSE TELLEMENT...

 Il me suffit de penser à un prénom pour faire venir à moi la radiance d'un sourire discret mais qui voudrait tant dire aux miens, la douceur de ces yeux qui sont ceux des femmes de là-bas et qu'il ne m'a jamais été donné de vivre...   Mais quand il s'agit du tien qui résonne   tellement  comme un soupir, je ne puis que ressentir l’absence passagère le temps de ces vacances d'été qui me prive de toi qui accapare  mon esprit alors que j'ai à peine eu le loisir de te  découvrir. Je sais que tu m'as demandé de te laisser réfléchir, les choses ayant été trop vite au point de te perturber quant à la manière que j'ai de me  déclarer, alors qu'à rien tu ne t'attendais en venant à la rencontre de quelques unes de mes poésies. Je t'ai sentie autre ne sachant plus comment cacher le trouble qui s'est emparé de toi, tu allais des écrits à mon regard tel si tu voulais les confondre, et te convaincre qu'ils émanaient bien de l'homme face à toi

PARDON MA TANTE ...

 Elle n'est plus qu'une petite fille aux yeux divins, qui se plait à faire affront aux ans, qui s'étonne et s' émerveille d'une jeunesse que rien ne vient rider, et sait qu'il faut si peu de place pour être heureux...   Depuis longtemps elle ne frémit plus de peur, mais se souvient le temps d'un sanglot autant des joies que des peines, semblable à  un rameau qui fleurit mais sans vraiment trop se demander pour qui ! La délicatesse des traits dénote avec l'impuissance de la vieillesse, et les souvenirs exaltés qui surgissent du bord des yeux, ne sont que des blessures présentes, mêmes si passées, et une âme nullement ridée. Un joli petit instant auquel d'habitude je ne prête guère attention, le ciel était si haut et si bleu que nos liens distendus et tant les aléas de l'âge ne semblent plus qu'un léger voile en bout de chemin. Le coeur fragile, les mains  fébriles s'essayant vainement à sourire à une vie nouvelle, le regard légèrement tour