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Affichage des articles du octobre, 2022

LES YEUX QU’ON AIME...

  Les yeux de la femme qu'un homme  désire  sont le ciel de ses pensées, le seul horizon qui vaille pour son coeur, et le bain de jouvence de son âme éprise de beauté, car il se rend tellement compte qu'il pourrait mourir pour eux... Il suffit qu'elle vienne à l'effleurer ne serait ce que d'un regard, et son monde disparaît  pour lui faire de la place, elle devient son seul univers et peu importe tout  le reste, toutes les autres et la vie qui aura été jusque là. Et  pourtant il serait triste de vivre sans ce flottement, l'entre-deux qui nous fait nous sentir là et ailleurs en même temps, aux abords du monde et presque sur un autre continent ou il n'a plus que nous et le rêve qui nous habite. J'ai aimé souvent mais jamais assez, car la vie ne permet que si peu au regard de ces sentiments qui nous bouleversent à n'en revenir qu'en laissant derrière nous quelque chose qu'aucun mot ne peut qualifier et un peu de notre âme ! Je t'aime pour me

LES MOTS DU SILENCE...

 Tout ce que je ne t'ai pas dit mais que j'avais au bord des yeux, les mots tus que les tiens ont voulu entendre, je les ai portés au bord de mon coeur sans savoir te les offrir car je pensais naïvement  que nous aurions le temps. Tu étais à la fleur de l'âge et moi de plus en plus apaisé quant à la retraite qui me faisait tout voir autrement, j'avais le désir de retrouver ce que j'ai négligé et que je ne voulais en aucun cas perdre, et aussi  celui de te raconter ton père. Des ans nous subissons tous l'outrage, et d'aucuns ont eu moins de chance et ton père était de ceux là, constamment à changer de domicile et de ville, la vie ne les as pas épargnés sont père et lui mais ils ont toujours  su rester dignes et fiers ! Je voulais faire revenir toutes ces années qui l'ont vu entre monts et vaux, d' hôtels en appartements de fortune, des marchés au stade de gros, jusqu'à l'import export avec la chine qui nous as tous surpris et même rendus quelq

NOS ADIEUX...

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Un matin d'automne.  Il y avait tant d'hommes   et tellement   de femmes, tous les âges étaient présents tel si tu réussissais même au delà ton départ le tour de force de briser les barrières et de réunir ceux qui semblent n'avoir en commun que le radieux de ton sourire... On ressentait la tristesse sur les visages et de la pudeur dans les conversations comme si ton jeune âge t' anoblissait  davantage, les fronts empreints  d'une grande gravité  étaient autrement respectueux, à la mesure des intenses adieux d'autrefois. La rue du Faubourg  Saint Antoine était noire de  monde, une foule compacte et si silencieuse que les passants  tentaient en vain d'imaginer qui pouvait bien susciter un tel engouement, mériter une foultitude digne des plus grands évènements. Il a fallu improviser un service d'ordre, le dévouement de quelques uns permettant à chacun d'espérer pouvoir se recueillir dans un dernier adieu, et un ultime regard à celle qui n'était plus

SABRINA

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 Les femmes naissent trop souvent pour la souffrance et leur être profond demeure un cheminement de  toujours mais dans l'ultime joie d'un certain bonheur, elles sont vibrantes d'humanité avec de la beauté dans l'âme et de la bonté dans le coeur... Et toi tu étais avec ce qui ne se voyait pas et faisait ton charme, une tendresse qui se donnait et une passion qui s'exprimait, un temps de vie gracieusement sacrifié aux tiens, une surprenante simplicité empreinte d'une révolte si silencieuse. Tu n'as jamais été dans le bon sentiment ou la sympathie de circonstance, et on a vu l'âme qui aspire à la beauté et touche au delà des mots, la femme qui tout en inspirant l'audace et l'ambition ne s'est jamais départie de son humilité. Malgré un destin entrelacé d'enchantement et une route en pente, tu as su plonger en toi même en quête de vérité  et de beauté pour chérir et nourrir ce qui continuait de vivre dans tes yeux d'enfant, et ne pas seul

LE VIDE INFINI

Face à un idéal archaïque,  des croyances limitantes  les femmes passent  le plus clair de leur temps  à dissiper leurs frustrations  et vaincre leurs craintes,  tant leurs états d'âme  et épuisement  ne sont jamais un sujet. Elles sont sans cesse confrontées  à quelque chose,  toujours essentielles  mais pas considérées  comme telles,  et nous les sentons s'effondrer  avec seuls  des corps qui tiennent,  dans la crainte  de n'être jamais assez bien. Même leur beauté  devient obscurité  quant à ces combats d'hier  que sont toujours  le corps et l'apparence  qui mettent en exergue  leur vulnérabilité,  car être femme  c'est être plus  que tout le fruit  de multiples croyances. Trop souvent cantonnées  aux petites besognes,  à ces dernières vraies esclaves des hommes  on apprend très tôt  à appréhender  leur monde à venir,  sans oublier  car on le leur rappelle toujours  qu'elles naissent pour faire plaisir. Ne point prendre  trop de place  ainsi qu'être c

ÊTRE AMI AVEC UNE FEMME...

Je n'ai jamais su être ami avec une femme, d'autant plus que si je lui trouve des qualités elle n'en devient que davantage  irrésistible à mes yeux et l'amitié s'avère la distance qui m'empêchera de la découvrir plus intimement encore... Ce qui fait que lui prête attention se sera toujours la finesse d'esprit qui fait que je me retourne, le mot juste, le regard intelligent qui surpasse tout et m'attire de belle manière, la femme qui me fait me demander ce qu'il y a derrière le paravent. Car je suis toujours là à me demander ce qui est caché, non dit, et ce que dissimule les yeux qui font que les miens se baissent pour ne point être dans l'impudeur d'un désir, et d'une envie telle que je ne saurais pas la lui dissimuler. Mais quoique je fasse je suis pour la gente féminine un livre ouvert à la page de la passion, sans le moins du monde s'effaroucher les femmes d'un regard s'amusent du trouble qu'elle suscite en moi, et d

UN ECLAT DE BONHEUR...

  Avec toi je me suis heurté aux portes closes d'un désir inconscient jusqu'à ancrer mes pensées sur ton corps, les  courbes ardentes qui me font le regard brulant, puis je me suis mis à t'aimer autrement entre rires, confidences et silences... Je n'aurais pas de regret si demain ne vient pas car tu m'as fait entrer dans l'instant avec une infinie tendresse et des mots qui écoutent l'amour violent, doux et tendre qui éveille à la chair, ces petits riens qui nous font un coeur adolescent. Tu te veux le parfum d'orient qui se perd en secrets murmures, l'éclat de bonheur auréolé d'impudeur qui met mon corps hors de lui avec un désir d'ailleurs, le désir de nous sans l'inconnu des peurs, juste de l'étonnement dans les regards. Legers et heureux nous pourrions faire l'amour sans y penser et il suffirait d'oser croire au grand livre de la vie pour nous sentir uniques et libres d'exister, rendre la vie folle en me laissant te des

LA FEMME...

Elle est tout d' abord  la femme dans toute sa candeur, qui appréhende l'avenir dans le calme et la patience, écoute le corps qui lui parle de sa musique intérieure, aime être soi-même sans pression,  en restant aussi généreuse  que souriante. Attentes, illusions et fantasmes qui ne se réalisent pas, toutes ces choses subtiles et objets d'habitude de toutes les frustrations l'atteignent  peu, car elle n'a pas besoin de rêver pour grandir, son étincelle est davantage une harmonie intime. Liberté, légèreté ou les deux dans une  même femme qui fait de chaque mot et d'un moindre regard une caresse, afin que des deux coeurs qui se comprennent naisse l'attirance dont on ne se libère pas, une sorte de mélancolie de l'amour. L'instant d'éternité qui fait que l'on voit le monde qui nous entoure autrement... Avec elle j'aspire à être meilleur et mes mots plus sincères et profonds que jamais, pour fuir ensemble une réalité loin de notre être, des cr

UN BIJOU FRAGILE...

 J'ai rencontré les sourires du bonheur qu'il me fallait vivre au delà de tout, un bijou fragile qui s'est posé tel un rêve sur moi, une aube fraiche et tendre dans laquelle je songeais déjà pouvoir cacher mon chagrin d'homme... Il est un rire vermeil d'un si délicieux  abord, une illusion vagabonde que je me résoudrai  à aimer d'un amour eternel et muet, armé d'un silence qui dit tout, me laisse à des nuits de fièvres et au rêve d'un duvet d'hermine. Une brise d'ailleurs à la douceur qui m'a fasciné, m'offrant juste d'un toucher des yeux les splendeurs cachées d'un continent merveilleux qui se veut d'une harmonie sans fin, une belle candeur que je me suis mis à aimer avec ivresse. L'éclat des mots m'a à partir d'un fière beauté inventé une amour nouvelle, puis du brun de ses yeux j'ai fait mon devenir jusqu'à mettre de côté les mille et une barrières qui nous séparaient, et une réalité qui sans cesse sabre

AUX ABORDS DE TA VIE...

Dés lors que mon regard s'est arrêté  devant ta silhouette frêle qui semble un air printanier et une mélodie troublante, j'ai su qu'il me faudrait faire  tout  et plus encore  pour faire de toi l'amie, dont  je ne saurai vivre éloigné. Tu souris toujours mais dans tes yeux il est une mélancolie qui ne dit pas son nom, celle que les injustices de la vie laissent derrière elles, bien des questions qui restent sans réponse d'autant plus que  la foi est ce qui donne un sens à ton quotidien.  J'ignore pourquoi mais je me suis promis dans le silence de mon cœur  d'être près de toi mais sans jamais te peser, le compagnon de route qui t'accompagnera dans ta vie, et surtout le temps qu'il faudra pour que plus jamais tu ne sentes seule. Aux abords de ta vie jusqu'à ce que le destin t'offre la clarté d'un plus joli chemin, guettant un sourire et qui sait un éclat de rire, car vois-tu ce qui m' émerveillerait le plus c'est de te voir embrasse

SI TU SAVAIS...

 Si tu savais  à quel point tu me manques, toi et tant les rêves de toi que j'entretiens  pour ne pas te perdre tout à fait, et me sentir davantage sur ce chemin si fou mais auquel j'ai cru, celui que tu as si bien su loger aux abords de ma  vie... Je vais je viens et je ne cesse de me répéter  que c'était ainsi que les choses devaient être, qu'il fallait que l'un d'entre nous soit raisonnable pour deux, mais moi je ne sais pas faire parler la raison dés lors que je suis en l'état amoureux. Souvent je t'imagine pensant à moi, plutôt au trouble que tu as suscité en mon plus profond, sans savoir si vraiment tu as été  sincère quant aux aveux en filigrane, ces échanges joyeux qui semblaient se dire plus qu'on ne le voulait vraiment. Je me meurs du désir de te contacter mais je ne le ferai pas car le temps qui passe laisse en moi une profonde amertume, et je me fais plus mal qu'il ne faudrait, m'accusant d'être niais devant la chose amoureuse

LES YEUX DE BRAISE...

 Depuis peu mes pas viennent fouler ton destin et je t'effleure de mots d'amour,  afin que cessent tes peurs inutiles et vagabondes, car que je te conçois  entre l' énigme  et le secret et que j'apprends à lire dans ton coeur si fragile. Pour toi mon esprit se fait gracieux et s'empreint de gentillesse tel un espoir en frêle radeau quant à la brulure d'amour qui m'incendie, l'image de la femme avec les traits d'un ange qui n'est plus qu'une silhouette  amoureuse. Tu es un rêve, un désir, une idée folle qu'il m'est difficile de vivre autrement qu'en illusions et mots tus tant tu sembles une rosée fragile et des larmes si discrètes, une louve au coeur gonflé  d'espérance au sein de mille aubes poétiques. Au gré de tes sourires, dansent en toi les joies du moment et les chagrins d'hier,  le silence qu'est le cri retenu dans les grands yeux de braise d'une brune comme la nuit, douce, splendide et  généreuse comme un dé

UNE FLEUR DE L'EST...

 Il y a dans tes regards une émotion folle qui clame son droit à vivre, malgré une fidélité à la culture algérienne qui te laisserait forcément un peu coupable d'être femme, tiraillée que tu es entre liberté, traditions et coutumes. Tes yeux sont un  appel à s'approcher d'un visage à la fois ouvert et fermé, d'une peau mâte et métissée dont la beauté  est une promesse de  bonheur, qu'on se doit de respecter autant qu'on la désire, je te sais une femme qui sera belle à tout âge. Libérée, sympathique et sociable, silencieusement et courageusement tu as réussi une intrusion dans un monde loin du tien, tout en affirmant et sublimant la fierté que tu tires de tes origines, ce qui te donne un charme fou et inoubliable. "Chaque soir mon regard te cherche dans les cieux crépusculaires." Belle et digne tu promènes l'audace de ton regard, et l'insolence d'une beauté qui se veut unique et de par l'attrait des cheveux lisses et épais qui entourent

LES MOTS DU COEUR...

Elle est jeune et belle, réservée  mais d'un tempérament tellement  espiègle  dés lors que je parviens à l'ouvrir, et que je lui témoigne du respect et de l'écoute comme si elle avait besoin  d'être rassurée quant à ce que j'attends d'elle...   Son visage sitôt qu'un sourire lui est venu est une éclaircie, un coin de ciel tendre que je n'envisage de quitter sans une ineffable tristesse, tel s'il me fallait laisser un essentiel, l'intense bonheur qui ancre mon coeur depuis  quelques temps.   Je la pense autant que la mélancolie qui semble l'habiller, et les embruns du passé  qui voilent son regard m'obligent à la patience qui ne me ressemble que bien peu, mais qu'il me faudra cultiver tant je ne m'imagine pas éloigné d'elle. Mes yeux se sont à nouveau empreints de douceur, ils semblent voir en elle ce qui semble tellement un rêve, ce que l'imaginaire nourrit presqu'à mon insu, l'image idéalisée sensée être un délica

CE QUE LE COEUR NE PEUT TAIRE...

 Je veux oublier pour ne pas avoir à en pleure r  l'indélicatesse de ma vie qui permet ce qu'elle s'empresse de briser aussitôt, ces histoires qui me viennent et que j'élève dés l'instant ou elles apparaissent  pour  me faire sentir aux bords du monde... Un regard, quelques mots si simples qu'ils semblent dérisoires, au vu de l'ébauche d'amours si belles qu'elles semblent toujours une première fois, mais la femme est une incitation aux rêves, tel un bout de ciel qui semblerait s'offrir à nous ! J'aime le fait d'aimer et de tenter de me faire aimer comme une damnation qui se veut si pressante que je ne sais qu'embrasser du regard un féminin qui se décline en magnificence, qui fait que ce qui se trouve alentour devient supportable. Elle promène mes inquiétudes, apaise en moi bien des frustrations et quand je lui confie mes doutes elle en fait des forces, pour que je continue d'avancer et de vivre de la lumière qui en émane, afin que

L'ETREINTE SUBLIMEE...

 Souvent les mots de la nuit s'envolent au petit matin en des noirs silences, en nous livrant  l'écho d'un instant qui s'enfuit dans un souffle de chagrin, l'élan d'amour qui s'efface tel un songe bleuté au creuset des différences ... Ces barrières auxquelles on ne peut rien, ces non-dits qui se veulent des blessures, et font que l'âme se perd et s'enlise au fil des jours et au gré des peurs, à ces moments suspendus qui trahissent les pas tremblants de la fragilité d'aimer. Dans la trame  du temps il y aura toujours des souvenirs vivants, bien des lumières hasardeuses, et des heures vagabondes qui tisseront l'illusion des jours, le trop fol espoir qui se glisse sous des plis d'étoiles pour davantage  espérer. Mais tant de tendres passions à l' imparfait  tellement il est dommage de se croiser sans se regarder, quitte à être le passant d'un jour, les écrits perdus qui habillent les jours d'aurores nouvelles, ou de l'éclat d

UNE LUEUR FRAGILE...

 Ce ne fut qu'une émotion dont nous avons fait un instant un chemin, l'essentiel infime qui nous a laissé exister dans le silence d'un nouveau jour empli d'espoirs en perles d'ombre et de lumière, à l'aune de quelques écrits perdus. Tu es venue m'offrir la tendresse de ton coeur, un éclat  de délicatesse  pour mon âme qui s'est trouvée une étoile pour ses  nuits, une fleur qui s'espère, peut-être aussi une toute simple vérité qu'il me faudra oublier. Un tendre et si délicat crépuscule. Dans un rai de lumière tu m'es apparue telle la rosée du matin, la lueur fragile d'un rêve, un jardin sauvage ou une secrète folie, un souffle de sublime que j'ai effleuré d'une pensée avant d'être saisi par la fragilité de l'éphémère. Sur des chemins des vies qui se perdent, j'ai aperçu les notes fragiles de ton âme que je continuerai de chérir, car ce qu'il m'a été donné de vivre était plus qu'une rencontre, plutôt un morce

UNE CLARTE DOUCE...

C'est un Dimanche d'automne un peu froid, mais je me sens sourire à la pensée de toi qui fait le printemps dans mon coeur et m'emporte vers un été de désirs et d'envies, une insouciance qui me mène vers un ailleurs... J'essaye d'en faire quelque chose comme à mon habitude, mais mon esprit est si près qu'il me semble te toucher, sentir ton souffle m'étreindre et me mener vers les rives dont j'ignorerais tout jusqu'à ce que tu le permettes. Je me promène en des tous petits détails que tu m'as livré, l'histoire de ta vie et les rivages lointains qui la composent, un bout de Syrie, ce quelque part qui t'a vu grandir mais loin des tiens tout le temps de l'adolescence. Je vais je viens et il me suffit d'une pensée, mais aussi de quelques mots que nous avons échangés pour me donner l' illusion  d'être là tout près depuis si longtemps alors qu'il n'en n'est rien, juste un très bel espoir que j'espère. C'est

L'AILE LEGERE DE L'AMOUR...

    A pas feutrés tu oublies  l'illusion des jours  en lui  préférant  la lisière des rêves,  l'espérance neuve  aux nuances bleu nuit,  qui fait que les matins refleurissent ! Tu quittes les larmes de mer  et ces rives égarées,  et tu te mets à suivre  les battements de mon cœur ,  qui semblent des chuchotis d'oiseaux. Depuis peu j' aperçois  au loin  la petite mélodie perdue, qui rêve depuis toujours d'un son cristallin, et une vie de soupirs et d'émotions. En toi il y a depuis toujours une invisible émotion, une promesse naissante, suspendues dans l'air vibrant et bleuté, du fil intime de tes pensées. Il y a en nous des silences et des regards perdus, et très souvent des mains qui se tendent dans le vide, sans pouvoir dessiner un autre chemin.   J'ai écouté tes regards  ou meurent les désirs,  et pleurent les soupirs  quant à l'avenir qui s'étiole,  et n'est plus que des brins de soleil perdus. Tu as le cœur   mouillé  d'une fleur  don

UN CHEMIN INTIME...

Tu es un bouton de tendresse et d’amour,  avec des silences qui se chantent  en reflets esperants,  un vent volage  qui vient aimer mes ans froissés ! Sur un océan irréel, ton regard  qui aime musarder  s’en est allé sur le chemin intime et mystérieux  pour capturer la frange de l’instant  où les pensées frissonnent et les sentiments vibrent ! Tu viens éclairer les aubes de ma vie,  d’un temps qui se murmure  en averses de mots,  d’autant plus  que nous ne sommes pas restés  longtemps entre ombre et lumière ! Tu as la fragilité d’une fleur au seuil de mes matins  qui vient me porter une jolie romance  sur un brin d’innocence,  faire qu’au bord de mes jours ma vie se décline en rêve ! Avec des mots en poussières d’étoiles  je me fais l’écume de tendresse  qui te mènera à un pur désir sur le fil de l’avenir,  et je serai tes paroles secrètes,  l’ultime du sourire d’un silence égaré ! L’éclat fragile de ton visage qui descend sur moi  en doux parfum de lumière,  en amour partagé  qui espè

GLISSER HORS DU TEMPS...

  Dans le flou blanc d'un ciel d'automne, sur les vents de la vie m'est apparue une nymphe en errance, une frêle naïade  en ces sentes  parfumées que tracent les mots insolites  et un peu  bohêmes qui crient si souvent mon envie d'être aimé. Entre les fines perles de l'amitié il m'a semblé glisser hors du temps, saisir de mes doigts l'instant ou l'amour est abandon, une sorte de brume fragile à l'horizon de ses yeux, ou j'aime m'imaginer les pas de toujours à ses lèvres de vermeil. A l'orée du matin depuis peu j'entends le murmure infini des lointains, qui se font tendresse dés lors que nous nous espérons et que s'envolent nos désirs vers un mot caché et un autre à faire éclore, et qui sont nos toutes premières étreintes. Hier était une obscurité sans étoiles et sans lune entre les flancs des souvenirs, une mauve bruyère qu'on emporte avec soi, ou la vie ressemblait à une fleur éphémère aux pétales froissés, d'un vert bleu