LES MOTS DU COEUR...
Elle est jeune et belle, réservée mais d'un tempérament tellement espiègle dés lors que je parviens à l'ouvrir, et que je lui témoigne du respect et de l'écoute comme si elle avait besoin d'être rassurée quant à ce que j'attends d'elle...
Son visage sitôt qu'un sourire lui est venu est une éclaircie, un coin de ciel tendre que je n'envisage de quitter sans une ineffable tristesse, tel s'il me fallait laisser un essentiel, l'intense bonheur qui ancre mon coeur depuis quelques temps.
Je la pense autant que la mélancolie qui semble l'habiller, et les embruns du passé qui voilent son regard m'obligent à la patience qui ne me ressemble que bien peu, mais qu'il me faudra cultiver tant je ne m'imagine pas éloigné d'elle.
Mes yeux se sont à nouveau empreints de douceur, ils semblent voir en elle ce qui semble tellement un rêve, ce que l'imaginaire nourrit presqu'à mon insu, l'image idéalisée sensée être un délicat miroir, qui reflète mes désirs et mes envies.
Il faut que je respecte l'espace qu'elle a instauré depuis quelques années, les murs qui la protègent de ce qui blesse et laisse des brisures incertaines, des cris étouffés et des larmes silencieuses quant à certaines formes d'injustice.
"Un instant d'éternité, des moments de rêverie intense."
J'aimerais qu'elle entende mon coeur battre pour elle, tant il comprend ses silences et sa retenue, devine l'inquiétude cachée qui se veut le lot des femmes
que la vie meurtrit de mille et une manières, les obligeant souvent à la solitude.
Dans son regard je décèle une forme d'amitié qui ne peut que grandir, attentive à tout elle cherche en moi la faille, ce qui lui donnerait une excuse pour mettre fin à un début de romance dont elle ignore ce qu'il faut vraiment en penser.
S'il m'est donné de la vivre j'en serai heureux, si ce n'est que d'amitié je m'en satisferai car elle mérite d'être accompagnée, le temps que son chemin de vie s'éclaircisse pour enfin la mener au plus près du bonheur.
" Il n'y a pas d'amour ni d'amitié qui croise le chemin de notre destinée,
sans laisser de marque pour toujours." François MAURIAC
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