Articles

Affichage des articles du juin, 2022

UNE FEMME

J'ai rêvé  du jour dont la nuit  ne se finissait pas,  rêvé de toi comme on rêve sa vie  nourri celui-ci tel un bien bel  horizon   que seule la pensée sait nous dévoiler,  en me sentant sottement  romantique à vouloir te séduire... Et j'ai désiré une nuit mille et une fois imaginée, la parant des soupirs que je t'inventais mais qu'à force de tes silences j'ai  cessé  d'entendre, le destin ne voulant pas que nos âmes s'enchantent l'une l'autre ! Je m'étais promis la lune ainsi que les étoiles, les rires autant que les fous-rires, et un chemin jalonné de petites  pierres blanches, chacune étant un mot dit ou pas, une pensée exprimée ou juste mutine. J'ai regardé la route qui s'allonge  devant moi, depuis si longtemps me tend la main et je lui ai souri avec délicatesse si fier de m'être laissé convaincre de perdre à nouveau une liberté que pour toi j'oublierai ! En bravant mon égo je me suis imaginé plus humble, oubliant à quel poin

ETRANGEMENT MIENNE...

  Comment se fait-il que même  en ignorant tout de toi,  jusqu'à un prénom qui attise ma curiosité  je sois à ce point attiré,  et je dirais davantage envouté  tellement aux abords de mon destin ! Je t'ai vue et cela  avant même  que tu ne remarques ma présence,  mais j'étais loin d'imaginer  que nous allions au même endroit,  et aussi que nous avions  une personne chère à nos coeurs à tous les deux. Depuis je suis comme figé dans l'attente qui ne dit pas son nom, mais que je connais pour avoir souvent été éprouvé par elle, une sorte de rêverie qui remet au gout du jour les romances. Et d'un coup je me retrouve là ou je ne devrais pas être, à embrasser la pensée  qui bousculera ma vie, tant je le sais je me presse plus vite encore, comme un vieil habitué des histoires  qui me mettent à l'envers. Mais toi qu'en dis-tu qui devrait m'importer, car je ne me connais  que  tel l'ouragan qui ne  réfléchit qu'à l'horizon qui parait proche, et jam

L'HOMME QUE JE SEMBLE ÊTRE...

Attendrir et émouvoir, ressasser le vide souvent, l'homme que je suis est tendrement malheureux, imparfait  et fragile il tentera toujours et malgré  lui de recoller les morceaux  d'une enfance déchirée... Naïf  ou  tragique, mauvais ou triste mais d'une solitaire drôlerie, autant que d'une touchante sincérité qui le fait aller aux rêveries, et écrire comme on prend la fuite dans une dérive solitaire, qui n'a pas de finalité ! les yeux verts, le teint pâle et les cheveux blancs du fait des années, il se sent d'une apparente légèreté  malgré la face sombre en lui du fait d'un passé qui demeure vivant et jamais ne s'est laissé vraiment semer !   " L'homme n'est peut-être quelque chose qu'à la condition qu'il s' aperçoive qu'il n'est rien."        Pierre Jules STAHL

LA CAGE DES NON-DITS...

Il y a une douleur qui rode toujours, la nuit qui tombe sur notre vie, l'épais nuage noir qui nous engloutit et qui ne sont que les résonances de nos tourments, la cage des non-dits ... Et puis il y a l'acte enchanteur d'écrire pour aller mieux, et ne plus faire que ça sans se sentir plus léger, malgré tellement de mots sortis de nous sans avoir été réfléchis. L’écriture est la conscience des larmes furtives choisies en notre coeur profond, une vie dont on déroule le fil, et un chagrin intérieur qui font que nous semblons être par principe et par convenance ! Tel si pour désancrer le coeur, taire ces silences hurleurs, une main discrète d'une légère caresse faisait le tri dans nos émotions, allait à un moi profond avec tendresse et une très tendre complicité. Comme si pour juguler un manque ou un besoin nous devions impérativement caresser le temps avec notre coeur et revenir à ce qui est essentiel, embrasser un autre champ des possibles avec soif. Car si souvent nous s

JE TE SENS T'EN ALLER...

 Chaque jour tu me glisses entre les doigts et cela quoi que je puisse faire, depuis déjà si  longtemps que tu m'as laissé choir de ta mémoire et sans les souvenirs nous ressemblons à  deux étrangers. J'ai tenté en vain de garder amoureusement dans mon plus profond la vie ensemble qui te quitte et la tienne dont je sais tu ne veux plus, et je me retrouve si  souvent bien trop loin de toi maman. Et il y a en moi ce chaos indescriptible, tout un tourment qui ne me quitte que pour mieux revenir avec des souvenirs en sus, tant survit le côté brouillon de mes jeunes ans dont je ne saurai plus me défaire. Tu avais raison et je n'avais pas tort, et bien des choses semblent si peu importantes au vu de ton départ imminent, j'aimerai que tu me reviennes le temps d'un regard dépourvu de toute amertume ! Tes yeux se veulent vides comme le sont  étrangement  tes jours, faits de petits riens, et visites inopinées qui te dérangent plus qu'elles ne t'apportent, tout autant

UNE PETITE FILLE DE SURVIVANT...

  Tu donnes le sentiment d'une histoire  qui n'a pas de fin quant à ces yeux embués de larmes, un père qui transmet quelque chose de par son silence et une mère qui laisse une trace derrière elle... Il n'est pas simple de faire le deuil des figures parentales et des lieux avec lesquels on s'est construit, non plus que de faire fi de  vies demeurées entre- parenthèses et enfermées dans la douleur ! Mais de bribes de lumière en étincelles d'espoir enfouies, tu as su de manière audacieuse affronter le passé et ce malgré une mémoire de l'horreur, en sortir bien plus forte et tellement plus lumineuse. Car tu t'es reconnue un droit à exister malgré une histoire qui ne doit pas sombrer dans l'oubli, quitte à vivre un exil qui s'est avéré propice tant il n'est jamais dans l'air du temps de renaitre de ses souffrances. Tu as toujours en ton regard ceux qui seront étrangement absents, et une résonnance tragique ou un oubli impossible d'une identité

UNE TROUBLANTE AMITIE...

Et voici que je nous revois en ces sentiers  de l' enfance, qui nous ont tant rapprochés avant que je ne tombe sous le charme de la conteuse hors pair, dont le baume des mots m'illumine... Tu souriais aux déboires du passé, ces drames auxquels tu sembles nullement attachée, tel si c'était une autre que toi qui avait traversé ce demi-siècle entre douleur et disgrâce. Tu étais l'amie dont rien ne semblait me détacher, et j'avais trouvé en toi le moi que j'avais enseveli sans plus jamais lui donner la parole, comme l'ultime déni de soi dont rien ne nous guérit ! J'étais bien auprès de toi plus qu'avec quiconque, tu devenais peu à peu mon tout, la demeure de mes pensées les plus intimes, que j'osais rarement dévoiler aux femmes de peur de mes fragilités... Mais j'ai voulu t'enfermer, tel si sous prétexte de t'aimer trop je me donnais des droits sur toi, oubliant qui tu étais et d'où tu venais, plus encore quelles étaient tes propres a

LA TENDRESSE...

 Il se peut que tu me mènes sur les rives heureuses de la tendresse, peut-être   même que je m'y trouverais bien, qui sait tu as l'art et la manière de donner de toi à qui sait s'inviter dans ta vie... J'ai su à l'instant ou j'ai vu s'afficher ton image sur mon compte que quoi que je fasse mes pas se conjugueraient d'une façon qui qui ne pourrait que s'atteler à un bien beau sentiment ! Nous nous connaissons depuis tant, et nous savons presque tout l'un de l'autre, nous aurions pu être une rencontre amoureuse, le temps a fait en sorte de réveiller bien d'autres attentes en toi. J'ai pensé t'avoir perdue à maintes reprises, de n'entendre que mon propre  désir et l'envie soudaine qui me pousse à toujours prendre ce qui me plait, et toi tu devinais qui j'étais vraiment entre les lignes... On peut ne pas croire au destin et pourtant penser qu'une femme est le notre d'une manière certaine, l'emprise qui est la l

NAITRE A UN MONDE...

Amine  Tes grands yeux mangent ton visage, Quand tu fais la moue du bonheur, Même le ciel après l’orage, De ta peau n’a pas la fraîcheur. Tu es venu comme un soleil, Éclairer un monde bien lourd, Et si tes parents s’émerveillent, C’est que tu embellis les jours, Bientôt tu seras musulman, Tu n’as pas choisi, je le sais, Mais tu seras heureux pourtant, De ce cadeau que l’on te fait. Et si c’est bon lorsque ton corps, Est bien serré contre ta mère, Tu pourras pleurer un peu fort Ta peine sera éphémère. À suivre ...Offert  

LES RITES MILLENAIRES...

 La beauté du hasard t'inflige une blessure signifiante à même le corps, que les esprits déviants  dénatureront alors qu'il s'agira de convoquer et invoquer le cheminement des siècles... Et moi en ce jour  doux et amer, j'aurai le coeur fier de joies et de pleurs des hommes qui pêchent par esprit, en ces pratiques d'hier et d'aujourd'hui, un lien tellement vers autre chose ! J'ai beau me dire qu'il s'agit juste d'un rite de passage, la volonté de vie qui fait la mémoire des peuples,  je ne puis m'empêcher de prier pour que ce soit un matin aussi doux que les autres. Pour Mon tout petit dernier  Circoncision le 15 juin 2022

UNE ROSEE PASSAGERE...

Avec des mots choisis et délicats j'habille mon coeur d'étoiles, me mue par l'écriture en enfant de lumière, dont chaque mot est un espoir de vie qui épanouira quelque femme belle comme la  rosée passagère... L'existence est un étrange voyage, éphémère, fragile ou il nous faut vivre et revivre malgré nos  désillusions, et nos vies pleines de pudeur à l'image de nos doutes et de nos émotions ! Ecrire c'est toujours s'offrir à une goutte de nectar d'une douceur indicible, une femme à la grâce immobile qui semble suspendre le temps, appris à aimer en nous les mots fragiles et accueillants. Ecroués dans notre quotidien et incapables d'échapper au hasard, avec juste des images cassées, ces souvenirs au plus profond de soi, et surtout l'impression d'avoir été dupés, il nous faut l'évasion de l'ivresse. Car nous nous sommes dissous peu à peu au gré des  évènements, des âmes perdues bien trop sensibles qui ne sommes plus sans ignorer à quel p

LES MOTS...

    Quels sont ces mots que tu aimerais entendre et qui feraient en sorte que tu cesses de me fuir, alors que toi aussi tu aimerais ne serait ce que par curiosité me découvrir en tant qu'amant. Nous avons si souvent parlé des rencontres que nous avons faites, et de nos histoires qui duraient ou pas mais qui emportaient avec elles des morceaux de nous, laissant derrière elles des souvenirs ! J' aimerais tellement coucher avec toi une heure, une nuit ou tout le temps qu'il me reste car tout au fond de moi je sais qu'il faut que je te vive, comme si tu avais déjà été mienne dans d'autres vies.  Et que le gout de toi me reste, tant mon corps est si désireux de renouer avec l'ineffable sensation de féminité que l'on ressent avant même le moindre contact physique, l'envie folle de faire l'amour. Que pourrais-je dire ou faire pour te convaincre de te laisser prendre par ce sentiment que tu récuses par bienséance et autant de ces valeurs dont on nous remplit

MON AMIE...

 Mon amie est comme un joli paysage pénétrant, un coucher de soleil ou une pleine lune exquise, raffinée mais si fragile dans sa manière d'être toujours entre le coeur et l'esprit  ... Un mélange de bienveillance, de douceur au charme inexprimable désarçonne  ma gaucherie évidente, une sorte de naturel évident qui a fait de moi un adolescent romantique. On lui prête une part de mystère qui me la rend plus délicate encore, tel si à toujours trouver de la beauté en tout, elle excusait le mélange de maladresse et d'évidence qui me  caractérise. Le vide en elle, qui est là, partout fait qu'auprès d'elle le monde des femmes se réduit à elle, qui cherche sa parole dans le tendre de la poésie comme pour retrouver la profondeur indicible de sa vérité ! " La femme a une puissance singulière qui se compose de la réalité de la force et de l'apparence de la faiblesse."    Victor HUGO Et moi je passe du silence à la fureur et si je cours aux ruptures c'est de t

A l'AMIE D'AVANT CETTE VIE...

  Et il nous faut continuer sur le chemin que souvent nous avons haï  là ou sont encore nos cris et nos pleurs d'enfants, et bien malgré nous car il s'agit  de suppléer à la vieillesse de nos parents !   A n'entendre plus que des  gémissements, que même s'ils sont sincères nous insupportent, d'abimer notre quotidien et de froisser nos rêves, ou du moins ce qu'il reste de trop de batailles. Il y a l'âpreté de ce père, despote magnifique auquel notre mémoire décline le moindre sentiment et le coeur une quelconque sympathie, encore plus tyrannique avec ceux qui lui en manifeste. Mais toi mon amie d'avant même cette vie, tu n'ignores pas et tout autant que moi que ce nous donnons va bien au delà de leur petite personne, et que c'est l'enfant en nous qui doit s'apaiser ! Car les démons du passé ont leurs visages, tous nos pires souvenirs,  et les images jamais  dépassées tellement eux, autant que ces rictus auxquels il faut tenir compagnie san

UNE GORGEE DE LUMIERE...

 Ce matin en ouvrant les yeux j'ai l'été aux lèvres et le coeur enfiévré comme sur un nouveau chemin, dont je n'ignore rien et qu'il me sied de voir qu'il m'a plus que tout autre terriblement manqué ...   La femme qui fait le printemps au coeur, qui s'assoit au bord de ma vie et sans rien dire la remplit, ce jour charmant qui me possède sans s'imposer est devant moi à remplir mon regard d'étoiles ! J'ai été sans dire un mot au désert   que son absence m'a imposé et je n'ai rien su faire qu'attendre celle que l'âme réclame de toutes ses forces, le seul rayon de lumière qui fait taire le chaos en moi. Je l'ai juste touché d'un cri qui a jailli de mon plus profond, et puis s'en est allé frapper à la porte du rêve, réveiller  celle qui désirait le silence et le vide pour se ressourcer ou mourir délicatement. La voix de mon sentiment ne porte plus comme autrefois, lorsque le jour et le crépuscule se mélangeaient pour s'

UNE FEMME...

  Parce que je me sens perdu sur une rive qui ne veut pas de moi, j'ai un vague à l'âme qui se décline en une prégnante mélancolie dont je ne sais point me défaire, une sorte  d'indicible tristesse...   J'ai eu un chemin de vie chaotique, bouleversant  à certains égards, mais les femmes auront si souvent été celles qui me touchaient le plus du fait de l'importance que je leur ai toujours donnée. Mais je ne sais pas faire autrement que de trop les aimer, jusqu'à ce qu'elles me fuient d'un combat qu'elles gagnent sans rien faire, par ce qu'elles me sentent acquis et elles si libres de se refuser  ! Souvent il me prend l'envie d'être quelqu'un d'autre, au point de  haïr  le personnage que je me suis inventé, aller vers un ailleurs plus proche de la violence en moi mais contre lequel je me bats. Les femmes vont et viennent dans ma vie, sans que je ne retrouve en elles les raisons qui me font les rechercher, tel s'il me fallait me