UNE FEMME



J'ai
rêvé du jour dont la nuit 
ne se finissait pas, rêvé de toi comme on rêve sa vie nourri celui-ci tel un bien bel horizon que seule la pensée sait nous dévoiler, en me sentant sottement romantique à vouloir te séduire...

Et j'ai désiré une nuit mille et une fois imaginée, la parant des soupirs que je t'inventais mais qu'à force de tes silences j'ai cessé d'entendre, le destin ne voulant pas que nos âmes s'enchantent l'une l'autre !

Je m'étais promis la lune ainsi que les étoiles, les rires autant que les fous-rires, et un chemin jalonné de petites pierres blanches, chacune étant un mot dit ou pas, une pensée exprimée ou juste mutine.

J'ai regardé la route qui s'allonge devant moi, depuis si longtemps me tend la main et je lui ai souri avec délicatesse si fier de m'être laissé convaincre de perdre à nouveau une liberté que pour toi j'oublierai !

En bravant mon égo je me suis imaginé plus humble, oubliant à quel point je peux être fort et conquérant même si d'aucuns sont désireux de me faire croire que ce sont des défauts liés à la seule vanité.

J'ai rêvé d'un chemin de vie sans colère ni souvenirs amers, des rires à profusion, et de la légèreté qui ferait oublier les quelques rides de rudesse qui rajoutent de la gravité à un front déjà empreint de son passé.

Et j'ai juste désiré de la quiétude en tout, quitte à changer au point de n'être plus moi même, pour seulement voir ton sourire affleurer et le rire fuser aux abords de ta vie déjà tellement peuplée de cris d'enfants !

Je pensais faire mentir le destin, accrocher un coin de bonheur à la moindre de mes pensées, mais il y a toujours un peu de grisaille sur ce sentier que j ai eu du mal à tracer, car je ne cesse jamais d'être un enfant rêveur.



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