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Affichage des articles du novembre, 2019

L'AMITIÉ SOUS LES DÉCOMBRES...

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            MA TENDRE AMIE  Je ne veux pas pour nous deux de ce naufrage, parce que j’ai le chagrin qui explose, car se serait nous condamner à la pénombre quand hier était un arc en ciel de toutes les couleurs. J’ai suivi le fil du temps pour découvrir l’amitié qui raisonne mes idées folles, évacue cette tristesse qui n’est que la solitude du cœur, laquelle se nourrit des plus belles confidences,  Je sais comme toi combien les rêves de l’âme sont plus vrais que la réalité, que tu vis de parfums invisibles, que tu as le désir noble d’aider ceux dont le cœur est triste et laminé. Je ne suis pas toujours voyant mais tellement présent, pour revêtir d’illusion le quotidien houleux, qui fait nos cœurs ulcérés toujours prompts à caresser la douleur, Les vraies amies sont difficiles à quitter, je ne veux pas que tu soies le doux reflet d’un souvenir, un crépuscule charmant pour mon cœur, d’être celui qui répond au mien, un nuage de fleurs, une ressemblance avec l’amour.  Nou

LES RÊVES ET LES SERMENTS ..

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                    Mon plus bel amour  Le cœur amoureux danse, chante et se réjouit de rêves et de serments, d’un amour candide et clair, ce cruel plaisir qui s’acharne et tourmente, pour lequel on sait pouvoir donner son cœur à tout moment.  J’ai le désir fier, d’être celui qui est la plus sure de tes joies, qui sait toucher l’aile de tes pensées de n'être plus le vieil enfant du doute et du blasphème.  Mes vers se font plus tendres tel le ciel sur nous, comme un drap pour qu’un jour tu repenses, à ce mortel inconnu qui vécut pour t’aimer, malgré cette tristesse en ton cœur qui ne vient de rien, une douleur résignée.  Tu es venue tel un astre m’illuminer, et moi j’avais besoin de l’amour que tu m’apportais pour nous aimer seulement sans ruse ni détours, sans honte ni mensonges.  Je me suis mis à mourir au plaisir de tes caresses, à l’esquisse d'un regard qui enchante, la folle ivresse de te voir si faible et si câline dans mes bras, pour devenir le tran

L'AUTOMNE VENU..

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 L'automne jonche les sols de taches de rousseur, de feuilles rouillées, et le brouillard est de retour au matin, il n'est plus d'azur clair ni d'haleine tiède, tout se transformant en marron craquelât. Les jours se raccourcissent, nous font davantage sentir la pente des années et le ciel devient quelque  jardin mélancolique, qui ne sait plus nous offrir que des clartés fugitives. Le vent déshabille les arbres sans pudeur ni déconvenue, et le sol se fait désolant des lambeaux épars des voiles de l'été, comme des illusions fanées s'en allant les rejoindre. L'aurore matinale amène la nostalgie sur l'assise de mon coeur, je pleure un azur attendri d'un octobre qui se veut pâle, me sentant tel un tzigane sans papiers à l'humeur vagabonde. J'imagine les cimetières, jardins pleins des saules gris et romarins, habités par des mendiants morts saouls, tant le coeur n'oublie pas mais est capable de guérir de ces moments désagréables.

BARKANE MALI lundi soir

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HOMMAGE.    Les ciels brumeux de France retentissent de colère pour treize âmes tendres qui ne verseront plus jamais de larmes, dont les voix familières ne seront plus  pour leurs amours, prédestinés qu’elles étaient à ce court destin. Sous la glèbe d’argile, ces épis moissonnés comme disait Charles PEGUY ne mourront pas entièrement tant leur image attire les regards et les cœurs, pour l’aube d’une gloire irisée. Treize corps jeunes, puissants et beaux sur lesquels la nuit immense s’est abattue telle une gloire meurtrie pour une république devenue soudain si pâle, une humanité moissonnée, une arène rouge pour les penseurs candides que nous sommes.  Les plaintes graves des mères, feront notre deuil sombre, des astres indignés déjà des fraîcheurs de novembre pour des trépas inutiles même si ces héros sont les nôtres. Sous les cieux grisés d’une terre étrangère vous serez des nuages, le levain de la haine pour ces lois qui offensent l’humanité incrédule quant à tant de souf

LES ÂMES INCLINÉES

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En regardant ma mère sourire, ce qui a présent ne lui arrive que très rarement de la maladie qui la prive de nous .. Nous ne sommes que trop petits dans l’ensemble des choses, lorsque nos yeux ont moins d’ardeur même si autant de lumière, que nous nous laissons ignorer tout en restant avec vous. Quand le reste des ans n’est qu’une suite d hivers, que la jeunesse s’enfuit pour ne plus revenir et que nous ne pouvons que nous séparer de nos rêves et penser à un adieu sans retour. Depuis longtemps nous vivons sur le rivage en craignant d’être importuns occupés à parer nos âmes, nourrir nos esprits d’un solide savoir quant aux choses qui sont vraiment essentielles dans la vie.  Les yeux poignants dans la fuite des jours nous attendons résignés les heures lentes, la fatigue dans les os et pleins de trous vides de mémoire comme les jardins d’autrefois, ces pierres précieuses que sont nos souvenirs. Nous nous souvenons sans nous battre, le regard fugace, la faiblesse inquiète, même

ETRE DANS SON CŒUR ...

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Écouter battre son cœur jour après jour  Deviner ses envies, ses appréhensions  Se confondre avec son horizon,  Se faire ses moindres alentours,  Telle l’âme sœur en elle enfouie... Venir se confondre avec son quotidien  Pour en amoindrir les chagrins, Devenir le sourire de ses matins Rien qu’en lui prenant la main,  Comme si c’était l'ultime bonheur... Entendre ton cœur te parler d’elle  Te répéter à quel point elle est belle,  Comme un bien beau lendemain, Qui te mène vers ce si doux chemin  Qui te voit la serrer tout  contre toi .. 

LE MAL QUI VA NOUS CONSUMANT...

          Briser ses rêves ...  Je suis inconséquent et fou, j’ai oublié les accents de mon cœur faisant que le cours de ma vie se blesse, s’écorche ou se brise , j’ai quitté les sentiers amoureux pour cette si vieille habitude qu’est la solitude. La mort dans l’âme avec  quelques mots peu contenus qui envahissent et pourrissent mon présent j’ai fait fuir le fugitif instant qui embellissait ma vie nous faisant le regret inutile.              Pour n’être plus qu’un arbre effeuillé par les vents de n’avoir plus d’amante à nommer, de n’avoir pas su me faire aimer, redevenant un. sédentaire du cœur pour qui le temps s’est figé sur l’instant présent. L’esprit est une parure que le temps ne flétrit pas, je n’ai de choix que de vivre seul ou n’aimer que toi et surtout je te hais parce que je t’aime plus que tout, moi dont le cœur bohème est habitué à souffrir et dont les beaux vers viennent des pleurs.  Je suis tel l’amant qui choque innocemment, regarde les larmes sans les com

DERRIÈRE LES MURS ...

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      Derrière les murs, une femme a mal à se demander si elle allait mourir, les yeux vitreux et sans vie, dans une douleur qui se refuse et afflige, alors qu’elle veut juste un peu de paix et des moments de sérénité. Misérable, maltraitée et brusquée au point en silence souhaiter un doux veuvage, un deuil heureux, d’être ainsi traitée et malmenée par ce mari amant dont elle garde les traumatismes auprès duquel elle s’accoutume à évoluer dans la douleur, la peur et la honte. Les stigmates de l’indicible, les mains qui blessent, font qu’elle pleure, hurle sans crier le nom de celui que la haine pousse à l'assaillir et l'accabler, celui que dés qu’il se retourne, l’a condamnée. Isolée et battue, réduite à une chose dans le miroir de la honte elle n’est plus que les plaies qui murmurent, une femme humiliée, outrée, et en colère des blessures infligées par l’amour. Derrière les murs souvent l’horizon s’embrase, la peur et l’anxiété se font un crépitement, une paro

NOS PARFUMS AIGRIS ..

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Nous regrettons tous l’enfance ou le cœur dort, juste pour aimer voir les printemps se faner, sourire en voyant les années tomber, écouter les jours de pluie et nos yeux d’autrefois.  Lorsque nous pouvions être là et ailleurs en même temps, rêver du mot toujours, nous éveiller au bonheur, choisir de rester, être libre de partir, n’ayant pas en nous que le miroir du temps. Retrouver la tendresse d’une main qui chasse les pleurs, rien qu’en la passant dans nos cheveux, avant que de retrouver une pierre là où on avait laissé un cœur, sous le fardeau croissant du repentir. Dans l’amas de nos souvenirs confus, revoir nos pensées d’hier, ces chapitres qui n’ont pas de fin, la solitude insaisissable désertée par la tendresse, ces instants ou le futur est toujours à l affût., au faite de nos jours, dans les plis tourmentés de nos mémoires.  La vie est une triste chose, nous peinons à remplacer la lumière par une clarté pour de l’amour nous affranchir du baiser, retenir les

LE CIEL VIEILLIT NOS PROMESSES....

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      Je n’ai plus l’âge des chimères, les injustes entraves du rêve que j’ai de trouver la femme des mauvais jours dans l’amante des beaux jours.  Je n’ai plus non plus la larme mouillant mon regard quant aux charmes découverts, ces jolis riens dont nous faisons notre tout, je ne cherche plus la femme idéale. Celle qui ne refuse pas l’amour offert, qui sait en être  fière  et n’a pas peur d’être liée, ma vision de la beauté s’est déplacée au point de pouvoir aimer une femme banale, même  soporifique si elle a les mots qui rejoignent mon cœur..  Tel un vain défi au néant, mon esprit borné dans son orgueil sans mesure cherche les deux échos qui se répondent, le regard qui console, celui où naît l’amour mais le ciel a vieilli mes espoirs.  Les femmes sont dans une ivresse qui leur fait penser avoir l’espace et le temps devant elles, que vers leurs rêves il y a mille chemins, qu’elles sauront prendre les mains de ce dernier, de leur désir devenu un serf indolent.  Elle

AU FIL DE MES ESPOIRS ...

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Au fil de mes espoirs... Au fil de mes espoirs, en rendant plus légers nos dires tu nous as inventé un langoureux vertige, plus grand que le néant vaste et noir.  Au fil de tes sourires, j’ai oublié l’ombre filante et pâlie d’une enfance, qui n’était qu’un silence ou  j'avais froid, dans une valse mélancolique parmi les nuages de mes colères.  Je m’étais accoutumé à cette route, à mon esprit naufragé, à tout ce nocturne zéphyr qui me brisait tout en me laissant entier, malgré mes pas égarés mes pleurs restaient en suspens.  Tous ces jours sombres de ma vie m’ont fait la plume en délire, qui me sert autant qu’elle me fait souffrir, elle me permettait de dévoiler sans artifice mon âme, qui sanglotait jusque dans le sommeil.  Mais la nature est belle pour qui la voit, dans le silence d’un soir léger et calme, tu es venue me découvrir l’ivresse d un nouvel horizon, effacer mes pâleurs sans charme, nous amuser de nos bleus myosotis.  Tu étais aussi le cœur affl

TU ES UNE BRUME GRACILE...

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Tu es une brume gracile.. Le ciel est gris, la terre est froide et toi tu effeuilles telle une larme le bonheur fuyant.  En ce vent d’octobre tu ressembles à ces oiseaux frileux que chasse le froid,vers le lyrisme infini des cieux. Comme une onde vagabonde, une aube diamantée tu te lasses en vain de vivre pour suivre les vents qui passent.  Le charme des tristesses est en toi, comme si l’automne avait mis sa beauté dans ton cœur mourant et endiguait les fleuves de ton être.   Les approches de l’hiver sont tel un feu nouveau, un souffle qui jaillit de l’heure du couchant pour noyer l’ivresse rare des étreintes.  Mais le silence qui se cueille à l’orée de tes yeux dénote une femme usée peut être mais pas fatiguée comme la grâce jeune d'un matin sans cesse revenant.  Pour éteindre une femme il faut plus qu’un orage, elle est la chaude floraison qu’un souffle fait éclore, un été frais et bleu, un sol d’espérances.  Tu as en toi la servilité de ta tendre

LE MONDE SE FAIT PLUS LÉGER...

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J’ai vu défiler des meutes d’ombres, des femmes tristes martyrs, qui en se regardant dans leur miroir pleurent de se sentir autant incomprises, alors qu’elles ne vivent que pour trouver la beauté. J’ai ressenti ce vague , cette solitude au comble, deviné des cœurs meurtris, autant que des corps qui leurs confèrent la sagesse de la solitude, de n’être que des femmes battues.  J’ai peur de façon générale de nous voir ainsi rendus, ce déclin permanent qui fait que nos violences ont toutes un lendemain, celles que nous avons subies vivent ancrées en nous, changeant parfois juste de camp.  Je crois que la plus grande partie d’entre-elles savent  fouiller en leur profond, en une enfance de laquelle on attend des rêves à garder et où nous rencontrons la peur, les cris, les coups, un regard qui n’a plus rien de l’innocence.  Lorsque c’était la main qui répondait à nos questions,  dépouillant et déposant nos cœurs,  on a beau chercher l’osti d’amour il ne se trouve  que de

VOUS ETES BELLES...

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Malgré le fait que vous ne vous trouvez pas jolies, que vos corps n'ont plus cette hardiesse qui attiraient les regards sans ne rien faire vous nous plairez.  Car il en est ainsi des choses de l'amour, que les regards nous échappent, s'attardent et s'embrasent d'eux mêmes pour très souvent ne plus savoir en revenir. Lorsque vous vous regardez dans le miroir, vous êtes limites discourtoises à votre endroit comme devant une étrangère, ne sachant plus trop quoi penser de ce corps qui vous dérange presque.  Vous avez beau faire, aucune partie de votre corps ne semble trouver grâce à vos yeux, vous frôlez même l'impatience lorsque vous vous recoiffez.  Si je puis vous rassurer nous, femmes et hommes confondus en sommes tous rendus la, la quasi détestation de ces êtres supposés être nous, à se demander en souriant ce qui fait que peu ou prou nous trouvons tous plus ou moins à nous caser. La dictature du physique est inutile et malsaine, on a

UN TEMPS DE SOLITUDE ...

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Un temps de solitude... Je me suis cogné contre la nuit, les paupières vides de sommeil, le regard agrippé aux nuages fermés, au drap bien tiré de l’horizon.  Je suis face à un miroir ou tremble mon reflet de la nuit oisive qui me suit, du bruit de mes pensées qui me donne un front de vieux chêne.  Dans un abandon indifférent et las s’élève en moi une mémoire disparue, un inconstant que charrie l’esprit qui dépose son manteau de chagrin.  J’écoute monter l’océan dans mon cœur, ces blanches solitudes, ce gris de poussière dans un ciel qui semble lui même usé.   Je reviens éclaboussé de la nuit, sans envie ni orgueil, plein de souvenirs qui empêchent le jour, un goût de cendres sur la langue.  Si je pouvais rebrousser vie, oublier le navire de mon cœur qui tangue, quitter les parages de cette éternité passagère je le sentirais moins un ivrogne de la vie.    Je me sens tel un amant malheureux dont les obscures rencontres, quelques beautés fugitives éraillent de bles

LES YEUX

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À toi dont les yeux sont tatoués des plaisirs d'antan, dont les sourires ont la douceur du soleil, dont les rides sinueuses se font émois infinis, j'aimerais tant dire... Que j'aime le bleuté de ces yeux devenus si sages, ces lèvres que les ans ont usées et ce rire davantage tremblé face aux mots qui meurent sur ta bouche. Les heures qui nous séparent et dévorent les tristesse demeurent des instants d'ineffables tendresses pour les amoureux pour qui la blancheur du silence devient tempête  La nuit n'est point ténèbres, lorsque je suis à l'embrasure de ton coeur, pour noyer mes jours de grisaille dans la lame de tes larmes, me faire croire à quelque horizon bleu d'où viennent les oiseaux. Je voudrais exister un jour dans la balance de tes souvenirs, telle l'étincelle de l'idylle qui aurait pu être la nôtre, quand le feu qui s'y trouve brûle pour un autre.  Je parviendrais à étreindre les tisons ardents de ton indifférence, ouvrir

L'AURORE ...

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L'automne jonche les sols de taches de rousseur, de feuilles rouillées, le brouillard est de retour au matin, plus d'azur clair ni d'haleine tiède, tout se transforme en marron craquelât.  Les jours se raccourcissent, nous font davantage sentir la pente des années et le ciel devient un jardin mélancolique, ne nous offrant plus que des clartés fugitives.  Le vent déshabille les arbres sans pudeur ni déconvenue, le sol se fait désolant des lambeaux épars des voiles de l'été, mes illusions fanées s'en allant les rejoindre. L'aurore matinale amène la nostalgie sur l'assise de mon cœur, je pleure un azur attendrit d'un octobre pâle, me sentant tel un tzigane sans papiers à l'humeur vagabonde.  J'imagine les cimetières, jardins pleins des saules gris et romarins, habités par des mendiants morts saouls, le cœur n'oublie pas mais est capable de guérir de ces moments désagréables Il est l'ambre qui cristallise les amours, c

UN TOUT PETIT MATIN...

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                    UN TOUT PETIT MATIN  C’est un tout petit matin aux embruns d’automne, des pensées qui déraisonnent tout autant que silencieuses.  Il est venu à moi délicatement encore recouvert de la nuit précédente faite de petits riens que je n’ai pas su retenir.  C’est un matin qui m’échappe sans trop de raison, il était porteur de bien être, du charme qu’offre l’inconnu, un petit matin heureux dans lequel je me voyais.  Il était habillé de bonne humeur, d’une veille apaisante  ou tout semblait me porter, presque fantasmagorique comme rarement j’en ai eu, un petit matin empreint des joies à venir.  Le ciel s’est figé, celui de la nuit claire s’en est allé recouvert de ce gris sombre s’en venant m’offrir la laideur d’un jour de pluie, un matin d automne.  J’ai gravé mon état d’âme en arrière plan de mon esprit pour ne pas entacher de ma sombritude la journée à venir, ne pas distraire l’humeur de mon épouse.  Puis doucement j’ai laissé filer les heur

LA PLUME DE L'AMOUR ...

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Dans mes nuits brunissantes je me sens un amant frêle, un cœur frustré qui s’attache à l’excessive beauté qui accable,  qui ne s'offre que pour affamer. Mon front se fait pesant de ses nuages noirs, qui viennent asservir ma raison qui vante ce qui la touche tout en sachant combien ce qui plait n’est pas assuré. L’amour sera toujours la toile sans fin de la femme d’Ulysse, la pensée qui contient nos rêves tout en demeurant une route insensée qui fait de l’univers un exil, tant le cœur nous tient lieu d’apôtre. L’injure du sort qui nous fait perdre ce que l'âge a de fleur et de fruit on nous poussant vers d’invisibles chimères qui laissent l’âme incertaine de la fange qui la souille. L’avare statuaire de beauté dans de vaporeux murmures anime les confins de l’avenir, le vague éblouissement de l’être dans le mensonge puissant de la caresse qui endort, aussi brune que blonde. Il lui donne un mystérieux attrait, telle une volupté malsaine, un enfer obscène dans des

IRISER TES YEUX ...

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J'aimerai iriser tes rêves .. Deuxième  Mes silences à demi rompus tous les jours cachent le torrent divin qui m’enivre pour une fille de lumière, une sorcière dont la beauté confond ma bonne foi.  L’amour se veut indécis en un jour il décide d’une vie, il est candide et ravageur, et une bien belle partition, mais combien impatient dans sa course bornée.  Il s’en vient brûler le monde de volupté, tout en se faisant l’auréole du temps, jusqu'à devenir le berceau nocturne et sûr de nos vies si souvent désenchantées. Il trace en nous des sillons infinis et des couleurs diffuses à l’aune de nos rêves, et si joliment bleutés mais il est aussi un peuple d'instants obscurs.  Le jour dépend de l’innocence, nous n’avons besoin que de sentir son odeur pour voir fleurir nos cœurs, avant que nos désirs ne soient dispersés en prières. Les femmes ont besoin de paroles doucereuses autant que d’impurs dédains, même les anges voudraient pouvoir parfois quitter le

TU ES BELLE, J'AI DES YEUX...

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Tu es belle, j’ai des yeux .. J’ai suivi un oiseau noir et blond, une feuille rousse, en prétendant conquérir ce qui n’était pas à ma portée. J’ai toujours été l’hirondelle, qui vit dans la maison d’autrui, un beau feu qui s’éteint de lui même, un flot où l’on se mire. Je traîne un cœur meurtri, sans rime ni raison, comme une étoile qui pleure, morne comme le vent dans un un ciel gris bleu. Je suis en quête du soleil des gens heureux, comme pour me laver avec de la lumière, tant chaque jour me réserve son affront, je me sens tel l’oiseau d'une seule saison. Mon vol inconstant me mène à là où tout finit, et l’amour et la haine me mènent loin de la chambre amoureuse, encore moins de la couche. Le temps fausse les serments, les rêves d espoir arrivant à mon âme pour n’inspirer plus qu’une vaine pitié, d’une raison qui a ses retours soudains. L’être qui souffre est un mystère, qui ne fait que pleurer les rêves les plus doux, sa détresse est violente il se fait ég

UN MATIN BRUMEUX...

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Un matin laiteux comme d'autres avant lui, des cieux assombris qui font un ciel livide ou germe l'ouragan, qui ne saurait attendrir l'immense surdité de mon coeur. Au plus près de mes longs soupirs et espérances vaines je déambulais le teint creusé, les yeux bleus assombris porté par un corps brisé de tant de vaines certitudes. J'étais dans mes pensées en ce blanc matin, jeunesse des journées ou les oiseaux s'attardent dans leurs vols, avant que de rencontrer cette belle inconnue, tel un souffle de la providence. J'ai aussitôt resurgi des méandres des morsures que l'esprit m’infligeait, pour aller vers les aurores d'un renouveau précieux, car au contact de ce regard j'entrais en rémission. Je ressentais l'émoi du pilleur devant un butin rare, savourant l'instant qu'on ne peut saisir, un éclair qui laisse les bras vides.  C'est telle une splendeur auguste de l'orage, un air vierge, une nuit de fièvre pour moi qui sa

LES VERS INDISCRETS ...

Les vers indiscrets ... L’exquis et le beau, l’herbe en fleur, le chant d’oiseau sur sa rainure qui semblent rejoindre l’infini du ciel. Des splendeurs écloses, des lèvres de flammes, des yeux doux et craintifs sur un front d’ange, qui me séduisent comme de tendres chimères. Des cheveux d’or fluide et vermeil, de grands yeux las, ayant toutes les ressemblances de l’amour ont laissé mon âme défaillante, m’ont fait croire à la réalité. j’oubliai la claire solitude des hommes ténébreux, ceux qui ont pour compagne l’amertume, l’homme funèbre en deuil de son âme qui poursuivait le ciel ailleurs que dans les cieux. Je commençais à sortir d’un sillon amer creusé avec ennui, des cendres du souvenir, pour le baiser frivole d’une fleur défleurie, d’un regard furtif, d’une âme défaillante. Je me suis senti un empereur blanchi qui gardait son regard soucieux des temps enragés qui ne sont jamais très loin, mais qui sentait une aurore naître. Les sentiers du bonheur sont cou