L'AMITIÉ SOUS LES DÉCOMBRES...



            MA TENDRE AMIE 

Je ne veux pas pour nous deux de ce naufrage, parce que j’ai le chagrin qui explose, car se serait nous condamner à la pénombre quand hier était un arc en ciel de toutes les couleurs.

J’ai suivi le fil du temps pour découvrir l’amitié qui raisonne mes idées folles, évacue cette tristesse qui n’est que la solitude du cœur, laquelle se nourrit des plus belles confidences, 

Je sais comme toi combien les rêves de l’âme sont plus vrais que la réalité, que tu vis de parfums invisibles, que tu as le désir noble d’aider ceux dont le cœur est triste et laminé.

Je ne suis pas toujours voyant mais tellement présent, pour revêtir d’illusion le quotidien houleux, qui fait nos cœurs ulcérés toujours prompts à caresser la douleur,

Les vraies amies sont difficiles à quitter, je ne veux pas que tu soies le doux reflet d’un souvenir, un crépuscule charmant pour mon cœur, d’être celui qui répond au mien, un nuage de fleurs, une ressemblance avec l’amour. 

Nous avons tissé un lien fragile, en laissant tourner les mots,  au sein des nuits où nous les libérions de leurs cachots, pour faire de notre amitié un paisible ombrage, ces mots colorés de ciel, qui faisaient nos cœurs naïfs et nos yeux tendres. 

J’ai fait en sorte qu’ils soient bleus, revêtent les plus beaux accents, pour librement nous aimer, que l’amitié soit notre partage, le printemps de nos âges, faire que mon amie comme  je vais elle va, dans une aimable prévenance, source de ma confiance en moi. 





Tu m’as choisi avec mystère, observé avec silence, longtemps craint de t’avancer, alors que je nourrissais de patience notre difficile amitié,  pour en faire mes souvenirs de plus tard, des pensées blanches même si tant éphémères. 

Depuis toi je ne me sentais plus dans la pénombre, ton aimable prévenance m’était un paisible abri, nous nous ressemblions tellement par les cœurs,. 

Les barreaux n’enferment pas les rêves, un rien froisse souvent et je t’aie attristée stupidement pour mettre en plein jour cet abord craintif, ce regard timide que je ne te devinais pas., tellement tu semblais forte. 

Quelqu’un a dit un jour “seule la distance d’un baiser sépare l’amitié de l’amour.” 
Je voudrais retrouver ce charme qui me  repose, cette amitié qui élève celui qui la donne, ce don sans retour, pour faire cesser cette fièvre si cruelle... 

Commentaires

Hakyma a dit…
Aimer c'est donner raison à l'être aimé qui a tort.
Hakyma a dit…
Comle vous l'avez déjà expliqué dans "celle qu'on aime a toujours raison"

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