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Affichage des articles du janvier, 2020

JE SUIS EN TOI....

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Je suis en toi autant que tu es en moi, sans ne rien faire ni ne rien dire, la magie ayant opéré à notre insu pour ne plus rechercher que la beauté en l’autre.  J’ai compris qu’en intervenant moins, autrement que lorsque tu te rendais disponible, que tu avais besoin de me sentir près de toi, je gagnais davantage ton cœur.  Je ne redoute plus ton absence, comme si tu étais devenue une évidence, une histoire à laquelle on ne pense plus, comme si le temps était venu à bout de notre dualité. Je te découvre rayonnante, prête à offrir ces petits instants qui font du bien au delà de toute considération, bien plus naturelle que tu ne l’as jamais vraiment été.  Tu éprouves un sentiment sympathique, presque déconcertant tant tu n’es pas habituée à te mettre à nu, te montrer fragile devant n’importe qui, même ton compagnon. Il me semble que nous inventons un jardin bleu, celui que tous les deux aimons tant et qu’il ne nous à point été permit, tellement la vie a souvent é

ENTRE DEUX PROPOS...

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Entre deux propos, une lumière est venue sourire au fond de mes yeux, elle semblait encore plus bleue que d'habitude, bien plus que l’espérance que je nourris dés le matin venu, transfuge d'une veille qui n'a pas su la retenir. Il fait beau dans mon ciel, devenu de par toi si souriant, repoussant les quelques gris qui tentent malgré tout de faire main base sur ces petits instants de bonheur que tu distilles délicatement de par des mots graciles et tendres. J'ai levé les yeux vers ce quelque chose d’indéfinissable qui ne me quitte jamais, rapproché mon regard de ce coin de mémoire que tu tentes depuis des mois de rendre plus lumineux et j'ai eu la surprise d'éprouver de la tendresse. Entre deux rayons de soleil qui se cognaient à mon visage, j'ai ressenti la douceur de ton amitié, généreuse et dispendieuse d’énergie comme si j'étais important, que soudainement je comptais autrement que par ce que j'apportais. Il fait tendre au creux de moi, là o

SE LEVER LE CŒUR AILLEURS...

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  S’éveiller le cœur ailleurs, dans un passé qu'avec toi je partageais, dans une cour qui n'était grande que pour nos yeux d'enfants, nos cris qui dérangeaient les grands et des jeux sans le moindre jouet.   Ouvrir les yeux sur un vaste passé fait de tout ce qui nous a manqué, entouré d'adultes dont nous n'étions certes pas l'horizon, de n'avoir jamais eux mêmes connu la moindre enfance.  Ce matin le cœur n'est plus là tout entier drapé de ce qui ne sera plus comme avant, tel ce morceau de moi que tu as arraché pour t'accompagner dans un autre monde, froid et solitaire, celui dont ne faisait que parler des parents dont c'était la seule richesse. Ta vie s'arrête, les nôtres continueront sans trop savoir vers ou, vers quoi, comme de vivre sans porter dans nos yeux la lumière qu'est l'espoir, qui nous fait miroiter des printemps merveilleux, si loin de la tristesse qui  a baigné notre enfance. Pendant quelques jours le poids des ans

D'AMOUR OU D'AMITIÉ...

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  Depuis quelques mois, nous nuis vivons avec des hauts et des bas, comme si nous ne savions pas nous aimer d'amour ou d'amitié, tellement nous nous sentons bien  ensemble, dans les mots qui nous rassemblent. Nous avons découvert en nous rudoyant l'importance d'une relation établie qui parfois il est vrai nous dérange de par son ambiguïté, ces non-dits qui s’imposent même lorsque nous n'en parlons pas, le miroir de nos maux. Nous partageons nos vécus d'hier et d'aujourd'hui, mais aussi des choses plus actuelles teintées de joie feinte ou de chagrin dissimulé car  nous savons tous les deux  à quel point les cicatrices laissées dans nos cœurs ne se referment jamais totalement. Ton sourire, je le vois est si fragile comme un papillon qui ne se pose jamais tout à fait même lorsque tu le sens sur ton épaule prêt à s’abandonner, à se livrer à tes caresses ou même  aux regards appuyés d'amour ou d'amitié. Et pourtant au hasard des fois qui  nous

LA PRÉSENCE SILENCIEUSE....

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 Il est des périodes propices au souvenir de ceux qui ne sont plus là, lorsque nous sommes d'une manière ou une autre éprouvés par la vie, épuisés quant à la constance d'une présence qui reconnecte, se fait tant sentir. L'absence est une présence sur laquelle nous projetons notre amour, une sorte de délire transférentiel, un point de fuite qui nous évite le vacillement dans la souffrance, un réel invivable, dans lequel le corps est au bord des larmes. La simultanéité de l'absence et de la présence, lorsque nous semblons perdre le monde c'est telle une présence toujours possible tant nous nous interrogeons sur notre propre vie, avec la peur de rêver et de vivre de nos blessures d'attachements. Nous adoptons un masque de sympathie, de terreur ou d'insensibilité tant notre confiance est altérée et souvent nous sombrons dans une dépendance absolue, comme pour manifester une protestation, un désespoir ou un éloignement. Nous ne savons plus faire

JE TOURNERAI LA TÈTE...

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Je détournerai la tête de mes idylles passées, de celles à venir pour me consacrer à cette autre toute discrète qui semble m'interpeller en silence. Avec des mots, de simples écrits elle devient la plus séduisante de toutes, déposant son empreinte dans mon cœur qui s'enorgueillit de petits riens. En ne parlant que si peu, ponctuant nos échanges d'absences, elle me fait courtisan et je me surprends à aimer ce rôle... Quoi de plus magnifique en effet que de séduire, d'amener à sa portée le rêve qui passait simplement par la, sans prendre gare, mue par une simple curiosité. Quoi de plus magique que de recevoir une réponse toute empreinte d'illusion, d'espoir et de peut-être, qui fige un sourire en nous. Et je tournerai la tête vers la belle inconnue qui me dit sans rien dire ce que mes pensées fomentent déjà. Celle qui n'ignore rien de la délicatesse d'un mot utilisé à bon escient pour charmer les sens d'un homme, à lui donner envie d

UNE BEAUTÉ ÉTRANGE...

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  En nous promenant dans cette vie, nous laissons errer notre regard sur la beauté surprenante de celle ci, ou tout passe et tellement vite que par facilité nous ne tentons pas d’arrêter ce qui semble intéressant car trop fugitif... Il existe des femmes qui invitent à traverser le miroir, dont la féminité sensuelle et troublante nous offre à nouveau la volonté de rêver et de rehausser le réel, comme s'il s'agissait d'une quête personnelle. Je me suis arrêté un jour sur une petite chose aux jambes sans fin, à la beauté intimidante, un regard défiant et félin qui ne voulait pas accueillir mon désir; Une femme qui acceptait d'être regardée mais davantage respectée, comme si elle portait en son sein les stigmates de toutes les déchirures d'une époque, qui semblait sulfureuse avant que je n’aille au delà des impressions. J'ai projeté sur elle mes peurs et mes désirs, flirté avec un interdit au sourire irrégulier, une femme caméléon qui n'hésitait pas à

JE ME SUIS RENDU A L'AMOUR ...

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  Il n'est pas dans mes habitudes de ne pas poursuivre une œuvre de séduction, de ne pas aller au delà de ce désir qui me pousse à avoir raison contre vents et marées au risque de contrarier ou même de détruire inconsciemment la femme qui attire mon regard. Celle qui finement me suggère l'amour sans forcement le penser ou se sentir capable de l'assumer, qui me donne envie d'explorer un chemin dans lequel la rêverie sera plus grande qu’une réalité moins singulière peut-être. Pour une femme, une histoire est un don  de soi, un moment de dépossession au profit de l'autre, en n'ignorant jamais les conséquences que cela implique après coup et pour bien longtemps parfois. Pour avoir toujours en mémoire tous les regards passés sur lesquels elle s'est simplement arrêtée l'espace d'une pensée qui lui traversait l'esprit, mais qui n'est pas demeurée en l'état chez cet autre, auquel elle ne sait plus comment exprimer ses craintes. La sensu

LA SENSUALITÉ...

J'ai cette femme en moi qui sans rien me dire fait chavirer mon cœur, elle ressemble à une promesse, que ses silences me confessent, pour que mon cœur prenne patience et lui fasse allégeance. Elle est le trouble et l'envie, le désir et le fantasme, sans pour autant le vouloir d'être plus prude qu'on ne le suppose, si loin de ce que son corps et ses écrits suggèrent, tel le rêve contre lequel on ne peut rien. J'ai sa sensualité qui m'effleure et tantôt m'affole, ses mots susurrés qui se font vacarmes, ses silences qui sont un huis clos, même si je tente de m'en défendre et de poursuivre ma route. J'ai cette femme en moi, telle un imminent désir qui je sais ne passera pas autrement qu'en le vivant, qu'en le faisant mien, qu'en ne lui tournant pas le dos. Je la sens curieuse, une façon d'être autrement délicieuse, femme de caractère et d'aventure dont il faut susciter l'envie, comme si elle ne cédait qu'à la provo

UNE PROMESSE...

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Je voudrais te conter ces choses si tendres, Que tu t'offusquerai de ne point entendre Celles qui tentent de déposer un bonheur, Dans le sanctuaire qu'est devenu ce  cœur ... Mes mots  seront pour toi autant d'étoiles, Qui te réchaufferont de ce qui t'a épuisée Qui te montreront le ciel bien moins pâle, Que celui où tu te sentais souvent blessée... Mes yeux emmèneront  les tiens à demain Auquel je fixerais un si beau rendez-vous Qu'à moins que nous ne soyons plus fous, Nous guiderons en lui frayant un chemin... Je voudrais te dire, que je me sens apaisé Car avec tes mots et autres  gestes tendres, Tu m'as montré combien tu pouvais aimer Celui qui de toi, savait tellement  prétendre ... ( Toucher du doigt le rêve et se mettre à pleurer...)

LE POIDS DES REGARDS

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          Le poids des regards...28 mars 2019 à 07:28  Les femmes subissent le poids des regards de diverses façons, mais surtout tout le temps. Elles sont sujets de désir, de frustration, de haine et de jugement sans même rien demander. Dés leur plus jeune âge on les éduque dans la fuite de ceux-ci, leur expliquant à quel point ils peuvent leur faire du tort. Et puis adolescentes elles sont partagées, elles les cherchent autant qu’elles les redoutent, dans le jeu de la séduction qui les amusent, tout en prenant conscience qu’il leur faut être plus intelligentes, même subtiles dans leurs comportements. Leurs parents les suivent tout au long de leur vie de cette inquiétude qui a du mal à se dissimuler, selon qu’il s’agisse d’une fille ou d’un garçon. Le poids des regards est un avantage, mais davantage un handicap tant il conditionne le moindre de leurs faits et gestes. Leurs propos sont analysés, je dirais même disséqués pour relever la moindre connotation indigne. Lorsq

LE SAINT GRAAL....

  L'âme n'a aucunement besoin d'union pour ressentir, le principe de l'âme soeur est basé sur un autre niveau que l'attirance, il réside dans une certaine cohérence, une reconnaissance profonde entre deux personnes, au même croisement et au même moment. En amour et en amitié il n'est pas d'attente  de perfection, nous ne demandons pas à l'autre de nous aimer à notre place, de dénicher en nous des qualités que nous n'osons pas nous attribuer à nous mêmes. Certaines personnes ne s'aimant pas inconditionnellement ont peur d'une relation, peur du rejet, d'être manipulées ou dominées, en même temps que la peur de la trahison, elles éprouvent la terreur d'être abandonnées. Elles sont capables de vivre une  relation sans être obligatoirement dans le rapport amoureux, se donnant pour mission de créer un amour durable, l'attirance n'étant qu'une émotion qui n'est pas un amour profond. L'âme   sœur  restant quant à el

NOS VIEUX....

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                         CE SONT NOS VIEUX  ....... Il m’arrive de regarder le ciel comme pour tenter une fois encore de trouver des réponses à tellement de mes questions . Tant des miens s’en sont allés, bien des visages ont disparu dans une mémoire ou tant de choses se confondent. Une époque s’en est allée sitôt remplacée par cette autre qui va trop vite, qui se veut trop bruyante mais surtout anxiogène. Les gens dans la rue semblent toujours pressés, inquiets, anonymes, des ombres furtives. Les vieux surtout attirent particulièrement mon attention ils sentent la peur et évitent les regards. Ils sont presque gênés d’exister comme s’ils dérangeaient ces foules, innommables, cette coloration qu’on ne leur a pas laissé le temps d’apprivoiser. Ce manque de courtoisie, cette incivilité qui fait que l’on parle trop fort et qu’il faudrait presque s’excuser de passer par là. Ils se faufilent avec prudence entre des groupes, très souvent de jeunes issus de l’immigration qui semblent

PETIT BOUT DE FEMME ....

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Petit bout de femme, petit bout de rien étranglée dans une vie de peu, tellement loin de l'horizon de ses rêves de petite fille. Qui noie ses certitudes dans les taches ménagères qui ne lui laissent aucun répit, les courses qui dévorent son temps et les enfants pour lesquels elle se fait du mauvais sang. Petit bout de femme qui connaissait tous les contes de fée et se demandait quelle princesse elle voudrait être, livrée à ce peu de romanesque qu offre la vie d'aujourd'hui. Elle se précipite vers tout de n'avoir du temps pour rien, elle s'endort avec la hantise de ce qu'il faudra faire le lendemain, elle se sent accable sans jamais rien en dire. Et pourtant elle sait encore si bien sourire, avenante, prévenante, affable comme si elle devait à elle seule représenter l'humanité défaillante. Petit bout de femme qui supporte nos humeurs autant que nos ardeurs sans mot dire comme si elle était un réceptacle à toute la misère du monde. Chacun ira lui racont

LE FARDEAU DES ANS ...

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Je me suis levé tôt du fardeau des ans grandissant, plus de tout, davantage de petits riens et nombre d'amis.  L'hiver s'en vient, elle est restée la bas, parmi ces autres qui lui faisaient si peur avant moi. Elle doit aller au bout de ce parcours, je n'aime pas la savoir la bas, peur que ses blessures ne s'ouvrent à nouveau.  Je la sens plus forte mais autrement plus faible de ce tendre qu'elle a laissé pénétrer en elle, de cet amour qui la fait vaciller, de ses yeux dans l'horizon des larmes. Je n'ignore rien des sentiments, des choses de la vie, de ce chaos de lorsqu'on aime, des regards qui se lovent dans l'autre pour en faire son monde. Mais elle c'est diffèrent, elle s'habille de courage pour me plaire, se bat pour que je sois séduit, elle est dans son plus beau rôle. Rien ne compte plus que son mousse et son regard océan auquel elle arrime ses plus belles espérances. Sa beauté est une outrance que seul ses yeux verts prolongen

L'HABITUDE D'AMOUR

  Nous avons rempli le vide qu'il y avait en nous, et avancés plus sereinement vers ce nouvel horizon auquel nos yeux nous conviaient. Découvrant ainsi l'habitude d'amour, celui qui fait du bien même s’il lui arrive de nous faire pleurer, nous menant vers cette autre vie, parallèle mais autrement plus belle. Nous avons vécu au rythme que nous ont imposé nos cœurs, oublié nos âges et nos enfants pour n'être que deux adolescents. Mais le temps magnifiquement présent s'en vient jouer les trouble-fête, nous rappelle à nos obligations, te fait te souvenir de la dangerosité d'une telle relation.  Je ne t'en veux pas même si je me sens le ventre noué, si le tourbillon des souvenirs s'empare de moi si j'ai mal à demain que tu précipites. Depuis sept ans nous allons de Charybde en scylla nonobstant cette fatalité qui pointe toujours son nez vers les fins d'année, période propice au recentrage tant les journées s'écourtent. Ce soir là j

UN MERVEILLEUX RAYON D'AMOUR

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 La plume glisse et écrit des caresses, devine des perles gourmandes et libertines, inspire la tendresse et l'offrande qui fait se lever une rumeur de draps de soie froissés. Les écrits allant à la feuille rappellent deux corps chauds, les mots doux velours créant un frisson qui tangue au creux des reins, effeuille les cœurs. Tu te fais l'opportunité du jeu de l'amour sans hasard, qui sait  attendre qu'une main touche la sienne, l'innocence maline aux inspirations dévorantes capable de murer son désir. Tu m'as séduit en restant toi même, jamais en demande de n'avoir besoin de personne, juste envie de dévoiler tes générosités de femme, comme si tu habitais une demeure étrangère. Tu  sembles être dans la nostalgie de la passion qui fait vibrer, frémir, trembler et jouir tout en te calfeutrant dans une relation ennuyeuse mais réconfortante. Tu es dans la fascination d'un désir cordiforme, sans pudeur et rempli d'émois , la passion dévorante qui te

L’ODYSSÉE SOLITAIRE...

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Il y a quatorze ans il m'a été donné d'accompagner mon frère aîné qui malheureusement n'a pas survécu à un cancer des poumons foudroyant, épreuve difficile s'il en est dans laquelle j'ai côtoyé de près la maladie. Une odyssée solitaire qui brutalise, révolte et  sidère tant nous nous sommes retrouvés confrontés à l’impensé, dans une dérive singulière quant au coté nocturne de la vie ou l'illusion d'immortalité s'évanouit tellement tout se décide pour vous. La maladie réveille l'existence qui s'avère loin d'être une évidence, il s'agit de remballer son angoisse face à l'inquiétude existentielle, voir le monde autrement. Après un état de flottement qui désorganise et désocialise tant la maladie fait peur avant que de faire mal, nous avons pris la conscience de la différence en nous heurtant à l'ordre social et à toutes ses représentations. J'ai observé le corps de mon frère qui se dérobait, cette confrontation à soi et aux au

IL EST SOUVENT TROP TARD....

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 J'ai souvent eu l'impression de n'être pas là ou je devrais, toujours éloigné de ce que je désirais, comme celui qui semble de trop, quant aux bonheurs de la vie. La vie s'amusant à permettre le rêve éphémère, comme ce qui s'offre sans le désir qui va avec, les possibilités qui ne mènent qu'à la frustration à un moment ou un autre... Enfant j'ai été somnambule, je faisais des rêves emplis de trésor, de l'argent qui nous manquait, de la maison dont je n'aurais pas honte, des livres en devanture de la librairie de notre rue, de parents dont je n’aurais pas à rougir. Il arrivait souvent, que dans l'un d'entre eux j'avais des pièces plein les mains, tout en étant conscient que je dormais, j'allais tremblotant allumer la lumière pour à mon grand désarroi les voir disparaître, la colère ne me lâchant jamais. A l'école je comprenais les questions, je savais les réponses, mais ne levais jamais la main comme pour ne pas me fai

LA VIE EN LAMBEAUX

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La plupart d'entre nous pour ne pas heurter ceux qui en sont à la période faste, ont des vies en lambeaux, raccommodées au gré du temps et nos résilience. L'arrivée si tant soit peu qu'il y en ait une est difficile pour bon nombre et fortement déstabilisatrice, on s'est juste résout en fermant les yeux de plus en plus sur ce qui ne va pas. Un jour, qui arrive très rapidement d'ailleurs on fait l'amer constat que rien n'a été, que nos désirs car les rêves sont oubliés depuis belle lurette ne sont que trop éloignés de nous. Il faut être deux pour faire sa vie, conjugaison aléatoire s'il en est, périlleuse en tout cas, de nos vies qui n'ont pas subi la même trajectoire. Il nous semble subir plutôt que vivre à côté de quelqu'un depuis si longtemps que l'on se demande comment nous en sommes arrivés là. Petit à petit on avance sans se demander vers où, une vie se devant d'aller jusqu'au bout de ne pas avoir d'autre possibilité

UN OISEAU QUI S'ÉVEILLE......

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Parce que je me sens tel un enfant qui pense tout haut devant ces instants qui s'allongent, je viens glisser mes soupirs derrière les mots pour un improbable voyage, même pour un oiseau chanteur. Lorsque le frisson des choses,le blond de mon ciel si convoité éloignent mon spasme de vivre, je ne sais que te convier à ma tendresse, pour m'inviter  au sentiment en ses heures du matin, au zéphyr caressant. Je viens tel un rayon de l"âme te porter l'ineffable bonheur de se savoir aimée, avec un sentiment mêlé de crainte de savoir combien les mots sont un dévorant poison. Comme si je voulais que tu prêtes l'oreille aux longs soupirs du vent, qui tentent de retenir le front du printemps qu'est le don d'amour, qui recèle le secret du bonheur. J'ai le cœur qui s'enferme en son trésor, je me sens un aveugle emporté dans sa nuit, une eau de source qui voudrait épouser l'or du soleil, un ruisseau qui dans un lac s'écoule. En ce matinal r

UNE DOUCE PENSÉE...

Il n'y a pas d'amour sans pleurs lorsque ton cœur est si bien amarré et que tu devrais laisser le hasard et la vie décider, tout en sachant qu'ici  ou ailleurs vos deux âmes doivent s'aimer. L'obscurité profonde dans laquelle je m'enfonçais, dont tu me libères pour me rendre pénétrable à la douceur de la seule tendresse. Les chemins de l'amour sont raides et ardus , de nécessiter un toucher subtil, insolite et brutal tellement les mots exigent de venir pour faire naître en nous le lever du jour. Tous les soirs j'adresse un au revoir délicat, amoureux et sans bruit à la petite fille au sourire d’innocence, qui a si bien su délier mes espoirs oubliés. Le cœur d'un aimant est tel le flot de la mer, d'une amoureuse ardeur qui ne présage jamais une victoire aisée quant à ce bien suprême qu'il revendique. Je veux m'enivrer de tes mots, marcher sur tes pas, être dans ton corps, ton âme et ton cœur, m’éprendre de tes beaux talents e

PARFOIS POUR UNE FEMME...

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  Parfois pour une femme, on se dit qu'on pourrait traverser un océan, pour aller vers le rêve qu'elle semble incarner, changer pour devenir celui qu'elle attend peut-être que vous soyez, vous sentant capable de vous réinventer, alors que vous êtes déjà un homme de bien. Vous l'idéalisez à un point tel que vous faites abstraction de ce que vous êtes, de tout ce chemin de vie qui vous a forgé, permit tant et jusqu'à aujourd'hui encore pour rentrer dans un état d'esprit fantasque, tel une descente aux enfers. Jour après jour et ce pendant de nombreux mois vous vous déconstruisez, pour ne plus être que l'ombre de vous même et ce sans parvenir à lui plaire, ou  tout au moins à le lui faire avouer, car elle vous sait mordu, les femmes sont souvent ainsi. Au fond de vous, vous avez rebroussé chemin, tout en doutant de votre raisonnement, aveuglément vous la privilégiez au point de faire fi  de votre caractère d'homme rompu aux choses du cœur, ma

UNE ODE A LA VIE...

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  La sève première de l’écriture érotique chez une femme loin d'être un débauchage est  une quête amoureuse d'envergure mystique destinée à troubler et réenchanter la sexualité. Telle une réponse à la violence pornographique qui fait de la femme un objet de plaisir plutôt que de désir l'écriture féminine se veut le plus voluptueux des accords amoureux. Une poésie de femme est la vérité d'une attraction amoureuse qui se passe volontiers de mots, elle s'empare d'un regard, atteint le creux d'un corps, vogue sur ces précieux interdits dans un élan qui devient vital. Elle évoque le désir, un plaisir devenant un souffle printanier, une caresse qui sait seulement effleurer, un trouble qui a peine à se dire tout en taisant le vigile intérieur présent en chaque femme. Le"dit érotique"est un élan sensuel ou l'homme révèle et réveille la femme pour une mystique charnelle avec laquelle il est bon de renouer, dans laquelle se cultive le désir.don

L’ÂME DU MONDE EST DANS L'AIR....

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  Hier après midi il faisait un temps de printemps, la brise apportait parfums et chansons, nous entendions presque la palpitante élégie d'un oiseau, comme si l'âme du monde était dans l'air. Le soir la lune était froide, le ciel clair, la terre était blême tel un rayon de soleil qui se brise, devant une femme qui va mourir, et qui le sachant n'avait même plus la force de pleurer. L'avenir se ferme, le cœur est solitaire devant tant de beauté, l'homme qui ne sait plus écouter l'herbe qui pousse, une terre que l'on foule aux pieds et qui semble nous rejeter en nous donnant l'envers de nos progrès. On détruit la nature en laissant aux commandes l’économie, on vénère Dieu, une idée vague et indéterminée, les religions croulent sous le regard incrédule de ceux qui n'ont plus à quoi d'autre se raccrocher... Hier encore nous nous sentions maîtres et possesseurs de la nature, prétendument capables d'éviter les pandémies mondiales, alors