UN MERVEILLEUX RAYON D'AMOUR



 La plume glisse et écrit des caresses, devine des perles gourmandes et libertines, inspire la tendresse et l'offrande qui fait se lever une rumeur de draps de soie froissés.

Les écrits allant à la feuille rappellent deux corps chauds, les mots doux velours créant un frisson qui tangue au creux des reins, effeuille les cœurs.

Tu te fais l'opportunité du jeu de l'amour sans hasard, qui sait  attendre qu'une main touche la sienne, l'innocence maline aux inspirations dévorantes capable de murer son désir.

Tu m'as séduit en restant toi même, jamais en demande de n'avoir besoin de personne, juste envie de dévoiler tes générosités de femme, comme si tu habitais une demeure étrangère.

Tu  sembles être dans la nostalgie de la passion qui fait vibrer, frémir, trembler et jouir tout en te calfeutrant dans une relation ennuyeuse mais réconfortante.

Tu es dans la fascination d'un désir cordiforme, sans pudeur et rempli d'émois, la passion dévorante qui te ferait  perdre contact avec la réalité, mais pas à n'importe quel prix.

Une soumission amoureuse qui appelle le silence de l'esprit quand le désir assouvi te fait comme plonger dans une mer d’Iroise sourde et rebelle, aux senteurs fleuries.

Tu rêves de nous tracer une route de Bohême, des heures apaisées de poèmes, tu voudrais tellement me  réapprendre le sentiment qui s'appelle Amour, rend le cœur léger et l'âme plus belle.

D'un vent d'amour tu es venue renverser mon cœur, tandis que la flamme de tes yeux s'allumait pour éloigner les nuits interminables de silence, de tes mots doux qui remplissent de désir.

L'esprit enlacé de toute ta tendresse offerte je me blottis dans tes pensées pour n'avoir plus froid et voir le jour se lever comme un rêve à tes côtés.

Tu fais de nos deux êtres qui s'attendent et se gagnent sans vouloir se perdre, deux étoiles chargées de bonheur et d'ardeur pour les frissons à venir.

Simple et attentionnée, tu sais regarder, écouter et entendre nos souvenirs, car tu ne te déguises pas, sachant même te moquer de toi même.



Tu n'ignores pas combien séduire est un état d'esprit, quand moi je ne suis que sur la rondeur de tes seins de porcelaine, les plaisirs de la chair et la découverte des jeux sensuels.

Ma main ne sera toujours qu'un geste discret tellement tu m'apprends à être l'homme qui ne considère plus une femme comme une forteresse à prendre mais un cœur dont il faut savoir se faire aimer...

Ce fut ma traversée du désert, j'ai renoué avec mes vraies valeurs fait fi des artifices inutiles qui te  rebutaient et surtout me suis mis à te lire vraiment, en profondeur pour te sortir du contexte de l'instant qui m'induisait en erreur.

C'était comme sortir d'un flou qui ne laissait voir que des formes,  en occultant l'essentiel que de ton côté tu appelles la quête du Graal.

Je t'aime tellement que j'ai cessé de voir avec mon cœur, je me suis mis à regarder comme tout un chacun avec les yeux, ceux qui trop souvent nous induisent en erreur...

J'ai juste agi comme avec la femme au blouson rouge, qui lorsque l'occasion s'est à nouveau présentée savait exactement comment je fonctionnais.

Elle a fait en sorte de me polir, faire ressortir toute la brillance qu'elle devinait en moi au risque de me brusquer et de passer pour quelqu'un d’indifférent et froid.

J'ai vécu sans vivre, tellement éloigné de moi-même, j'ai certainement déçu sans le savoir, pas su aimer car davantage dans l'empressement avant que tu ne viennes arrêter ma course folle en me mettant sans l'ombre d'une hésitation à l'envers.

Si je ne craignais point le ridicule, ne redoutais pas ton questionnement je n'hésiterai pas l'ombre d'une seconde à dire "merci Madame..."
   


 

















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