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Affichage des articles du novembre, 2022

TOUS LES MIENS...

Nous semblons tellement heureux de nous retrouver après nous être longtemps perdus de vue, que c'est à se demander ce qui fait que nous sommes dans l'éloignement  et ce depuis quelques dizaines d'années, alors que nos parents étaient si proches... Au hasard des joies ou des accidents de la vie, nous nous  redécouvrons par le biais des obligations qui nous lient encore, et sommes presqu'étonnés de retrouver dans le charme d'un passé proche, les liens distendus mais encore bien prégnants. C'est tel de redevenir des enfants, qui semblent s'être quittés la veille alors que des décennies les séparent, mais la joie qui nous réunit occulte les rancœurs du passé, et le vide que sont ces années sans nouvelles et souvent même sans se  connaître. Depuis que j'ai cessé mon activité je me suis découvert d'authentiques richesses et bien plus heureux que jamais, car j'ai renoué avec l'histoire familiale et découvert à quel point l'aveuglement peut-être

LES MOTS

Certains pensent les mots  qui prennent aux tripes,  et d’autres les écrivent  sans à peine les penser,  car ils sont ceux-ci,  et depuis l’adolescence ! Ils sont les amis de solitude,  des chagrins rentrés,  les compagnons d’infortune  ou des rêves fomentés,  tous les tourbillons de l’âme  qui n’aurons d'autre vie  Qu’au cœur  de nos pensées.  Il est admis que les fragilités  ont pour demeure le silence,  celui qui calme la colère,  et nous invite à pardonner  à tous ceux qui se trompent   mais prétendent le contraire ! " Je cherchais quelque chose à dire puisqu'il faut toujours  recourir aux mots pour empêcher le silence de parler trop fort." Romain GARY

CELLE QUI PASSE...

Je ne m'habituerai jamais à ce coeur qui sans cesse tombe amoureux,  parfois même sans le vouloir  tellement le féminin    est pour lui l'essence de la vie,  ce qui fait qu'il fait bon vivre    quitte à plus tard en éprouver du chagrin. Il  suffit de quelques mots, un ou deux regards, l'attention qu'on lui prête peut-être pour qu'il aille vers ce lointain sentimental qui n'en finit pas de le gouverner, et j'espère l'incitera encore longtemps à aimer tomber en amour pour une jolie femme. Elle peut être de sa génération ou de l'Age de ses filles peu importe le charme peut opérer à son insu, il lui suffit de la sentir légère tel un papillon, belle comme toutes les femmes le sont dès lors qu'elles s'enorgueillissent d'un regard sur elles. Et mon Dieu qu'il est bon d'y croire, de se laisser porter par l'imaginaire  qui rend tout tellement facile le temps d'une rêverie qui devient un jardin secret entretient la joie de vivre

TES QUATRE VINGT TREIZE ANS ...

  Tu es gravée en nous autant que le soleil et la lune, et nos  tous  premiers sourires à l'aube de la vie dont tu ne pensais qu'à nous  protéger, car en ces temps là maman rien n'était évident et nous étions seuls au monde, livrés à un si sombre destin. Je porte sur mon cœur les injustices  que tu as subies,  jusque tard en une France  qui s'avérait n'être pas  celle de tes pensées et des promesses  que ton imaginaire a nourri,  en ces années d'exil de celui qui se devait d'être ta plus belle espérance. Je n'ai compris que sur le tard ton combat de chaque instant, et je t'ai aimée mon Dieu je t'ai aimée à vouloir t'offrir une revanche quant à la satanée destinée qui voulait faire de toi une chose, un être invisible mais corvéable à merci. La première  debout  et la dernière couchée  avec mille craintes en bout de journée,  pour le lendemain  et ces manques que tu devais combler  pour que nous allions à l'école,  vivions le mieux possible

UNE SOIREE A L'HOPITAL

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  Comme bien souvent ces jours ci  il s'agissait bonnement d'entourer Meziane à l' hôpital , faire que le temps lui paraisse moins long après la pose d'une prothèse de genou qui a le mérite de lui redonner le sourire, et juste un soir comme bien d'autres... Mais c'était sans compter sans l'esprit inventif du meilleur d'entre nous, celui dont la force de caractère est un plein d' élévation  et de noblesse, un homme de coeur courageux à toute heure qui veut faire de sa vie sans le savoir un idéal à atteindre. D'aucuns auront déjà reconnu Rabah qui a entrainé notre cousin  Amar qui sait lui si bien partager avec nous les souvenirs d'autrefois, tellement des espoirs, des joies, et des tourments d'une époque révolue mais qu'il arrive à faire à nouveau sourire. Pour ma part je suis arrivé à six heures avec un couscous fait maison, heureux de voir que Malik se souvenant du trajet qui a fait ce que nous sommes était déjà là, avec sa tête des

LE 11 NOVEMBRE...

Ce 11 novembre devrait particulièrement interpeller les hommes qui décident des guerres tout en les faisant faire par d’autres… Ceux qui sous prétexte de dissuasion affament les peuples, stigmatisent les vindictes en tous genres et éveillent toutes sortes de rejets de l’autre ! Qui se pavanent à cette occasion avec l’argent de ceux qui endurent la vie avec violence en l’endettant plus encore, tel s’ils voulaient leur rappeler de lointains ancêtres dont les leurs ont été brisées sans avoir leur mot à dire ! Demain peut-être et je ne nous le souhaite guère, d’autres comme eux proclameront ce mois de février 2020 qui nous mène tout droit au chaos, car même si la troisième guerre mondiale n’est pas envisageable, des hommes et des femmes ont peur tout simplement de la faim et du froid à venir … Pendant que sans vergogne on pratique l’économie de l’armement et du surarmement, que les chiffres de ces petites guerres " prétexte " donnent le vertige à ceux qui sont à découvert en fin

LES PENOMBRES DE TON COEUR

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Je te sais aux prises avec les insoutenables échos du passé, tout autant que dans la tendresse des souvenirs,  en  une vie qui ne semble jamais se finir, et te laisse depuis des années comme suspendue à une falaise...  Ces derniers temps on ne se dit rien mais nos yeux se parlent, et ton regard empli d'une démence douce semble  retrouver le mode d'emploi de la tendresse, dans les pénombres de ton coeur je retrouve le plaisir simple d'être ensemble. Il nous  reste les baisers dont naissent les larmes, et les instants  qui commencent à prendre la forme du plus jamais, tant il suffit d'être face à l'immobilité pour se faire une idée de l'amertume à se retrouver dans le décor de la vieillesse. La maladie est venue évacuer de toi le tintamarre et la folie des années passées, des souvenirs qui ne t'oublient jamais, tu as vécu de peurs et des pressentiments qui t'ont déracinée de l'instant, un rapport au temps qui n'a été que soumission. Je te vois de p

LE 01 NOVEMBRE

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Réflexion  On peut célébrer le 01 novembre sans pour autant être dans une connotation religieuse et catholique de surcroît ! L’année 1954, en l’occurrence le 01 /11 est la Toussaint rouge, la date que l’histoire a voulu retenir des hostilités en Algérie et l’appel du FLN à l’action révolutionnaire, 9 années après les massacres de SETIF…  Depuis quelques temps, les archives françaises sont livrées et libres d’accès à quiconque désire en savoir davantage sur ce qu’ont été " ces événements " comme on les a longtemps qualifiés et en fait n’était pour la France qu’une manière d’effacer l’humiliation qui lui a été infligée en Indochine ! En agissant ainsi elle a signé son déclin, car sa grandeur n’a plus été qu’une peau de chagrin dans le monde, et l’histoire faisant ressortir les cadavres qu’on pensait profondément enfouis, la relègue au rang de l’ignominie ! J’ai une pensée pour tous ces hommes des deux camps morts ou marqués à vie  par la folie et le despotisme aveugle de ceux q