LES MOTS




Certains pensent les mots 
qui prennent aux tripes, 
et d’autres les écrivent 
sans à peine les penser, 
car ils sont ceux-ci, 
et ce depuis l’adolescence !

Ils sont les amis de solitude, 
des chagrins rentrés, 
les compagnons d’infortune 
ou des rêves fomentés, 
tous les tourbillons de l’âme 
qui n’aurons d'autre vie 
Qu’au cœur de nos pensées. 

Il est admis que les fragilités 
ont pour demeure le silence, 
celui qui calme la colère, 
et nous invite à pardonner 
à tous ceux qui se trompent  
mais prétendent le contraire !

" Je cherchais quelque chose à dire
puisqu'il faut toujours recourir aux mots
pour empêcher le silence de parler trop fort."

Romain GARY

Commentaires

Maroussia. a dit…
Maux pour mots.

Dans la fourrure tiède des mots,
Je me suis lovée bien souvent,
Trouvant quelquefois le repos,
Dans leur douceur et l’océan.

Mais taraudée de trop d’absences,
De souvenirs lourds de mémoire,
J’ai perdu ma belle insouciance,
Et j’ai toujours peur dans le noir.

Il a fallu crever l’abcès,
Boire le sel sous mes paupières,
Laisser le ciel se reposer,
Et y retrouver ma lumière.

Certains sont venus tendrement,
Les bras chargés de poésie,
Soulever mes craintes d’enfant,
Et se serrer contre ma vie.

Ils ont laissé sur mes joues pâles,
La trace tendre d’un oubli,
Et parfois quand je me sens mal,
Je pense à eux et je souris.

Merci à toi…







de l’inquiétude
D’un présent
Maroussia. a dit…
Il est des rencontres qui nous laissent un goût d’éternité . Notre amitié a traversé des orages, des éclaircies si lumineuses que nous en avons été aveuglés, des turbulences sombres et enfin une douceur tranquille dont la sincérité est le plus beau ciment. Tu as toujours été là quand je n’allais pas bien. J’espère t’avoir rendu la pareille. Je suis heureuse que tu aies pris conscience que Twitter à été destructeur et que tu sois revenu vers moi délivré de son emprise. Tu restes un joli coin de ciel bleu, celui qui aime tant se noyer dans mon bel océan, le faisant briller de ton sourire.
une clarté soudaine vient m'inonde, appeler les souvenirs tendres et si prégnants que j'ai de la plus délicieuse des amies et d'une amitié qui m'habitera encore longtemps.. Je te sais le vague à l'âme car certaines choses ne passent jamais tout à fait et nous avons beau faire certains aspects de nos vies nous affecterons toujours et bien au delà des visages qui ont disparu car la mémoire est sélective et nous autrement sensibles. La femme que tu es porte au fond d'elle même l'enfant éprouvée que tu as toujours été et que les mots dévoilent pour qui sait entendre les dire silencieux, les cris étouffés qui colportent ce trop plein de tout. Tes souffrances font la beauté de ta plume, et le ravissement qui en découle nous touche tous selon les chemins de vie de chacun, c'est ce qui fait que ton audience est à large spectre, tes mots sont profonds même lorsqu'ils se veulent legers car en filigrane transparait la Maroussia que nous portons dans nos coeurs. J'aime ton amitié qui est toujours d'actualité, peut-être même qu'elle est plus profonde qu'elle ne l'a jamais été car elle fait que mes mots sont plus réfléchis et authentiques de savoir qu'ils vont finir par un jour croiser ton regard. J'ai juste envie de te dire que tu avais raison sur toute la ligne et c'est certainement toi de toutes les femmes qu'il m'a été donné d'approcher qui m'a révélé qui j'étais vraiment et contribué à ne plus me perdre sur twitter. Merci de continuer à me faire vivre dans tes pensées... prends soin de toi tu m'es chère
Tu t'es saisie de moi et emporté bien plus loin que je ne l'espérais, là ou les rêves se suffisaient à eux mêmes, il m'a suffit de savoir que tu existais pour que plus rien n'ait de l'importance, j'ai toujours été bien au creux de tes mots. Ces quatre années ont été une merveilleuse parenthèse, nous avons fait que fusionnent nos vies au travers des écrits passionnés tant tu étais la plus belle des émulations et je puis te l'avouer une si belle muse d'exception. Avant de te connaître je pensais avoir vécu tout ce qu'un homme pouvait vivre, des femmes je n'avais eu que la gloriole et de toi l'indéfectible et douloureuse amitié à laquelle je n'avais jamais cru. tu m'a prouvé qu'il était possible d'aimer d'amitié une femme, même si celle-ci avait capturé votre coeur, les deux amours se complètent et dans la durée l'amitié de n'avoir rien à prouver est autrement plus belle. Je ne t'oublie jamais, je parcours ta page en souriant, m'amusant d'un mot, d'une poésie, ou d'une réponse mais sans la frénésie d'intervenir qui a toujours été la mienne ! Tu es sur les bords de mon coeur car je sais avoir tenu ma promesse de ne plus jamais te perdre. Et surtout merci d'exister ma bien tendre MAROUSSIA
Prends soin de toi et dorénavant à la quiétude d'un présent partagé...

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