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Affichage des articles du avril, 2022

NOUS AVIONS TRENTE ANS...

 Avec toi j'ai été vers le chaos, mon coeur n'étant plus qu'un vacarme permanent et mo i  une toute petite  chose confrontée à la beauté qui entrait dans mon monde et me faisait aussi le quitter... J'ai en mémoire la première rencontre, et tant la condescendance d'un regard quand Nathalie t'a juste rajoutée en nous présentant, il écrit divinement bien, et il est d'une gentillesse redoutable. Le stand t'a plu, il était bien tenu, tu t'es empressée vers les fruits, fait deux corbeilles et ensuite demandé de t'aider à les porter à ta voiture sur le parking du marché, il y a de  cela longtemps. Avant de me laisser retourner à mon étal, tu m'as demandé si je lisais et toujours ces fossettes qui creusent délicatement des traits qui m'imprègnent toujours autant et j'ai juste dit oui ! Le samedi suivant puis tant d'autres après lui tu es revenue, mais tu avais apporté un livre comme un défi car c'était "un pavé" que j'ai

VIVRE ET MOURIR...

  Quand je pense à tant des jeunes fantômes  qui ne vieilliront jamais, aux désillusions   de bon nombre de  générations, je hais les hommes empreints de cynisme qui font que le réel s'éloigne. Et qui ont fait souvent des hommes des héros estropiés, traumatisés et en proie aux doutes quant à tant de souffrances endurées, avec au cœur  l'impensable en  chemin qu'est le spectre de la guerre. Tous ces hommes qui se pleurent les uns les autres, mais se donnent des raisons de vivre et des raisons d'espoir malgré d'effroyables et tragiques tête à tête avec la mort et une paix en illusion naïve. L'humanité endeuillée s'avère des plus septiques tant tout semble lui échapper face au surgissement de l'inattendu, et des conflits qui ne cessent que pour renaitre avec le souci du passé qui n'est pas là. Parfois au cœur  de combats traumatisants  qui hantent la mémoire,  l'homme devient le jouet de volontés aveugles,  et d'une dévastatrice  absurde et into

REVERIE...

Elle se veut la grâce  abandonnée  aux désirs dévorants, et une volupté envoutante dés lors que la nuit se met à ruisseler, mais certainement une fleur de vie en vaines vanités et illusions du coeur ! Qui se transforme en onde plaintive  dans un infini sans ailes,  mais quelquefois  en un songe effacé  aussitôt qu'il faille choisir,  entre les illusions  de l'avenir,  et les ruines du passé. Elle est le calice d'une fleur et moi une goutte de rosée, tous deux éclos  d'un regard qui a su faire naitre entre nous une tendre poésie, un sentiment et une sensation combien inégalables ! " L'amour est une étoffe tissée par la nature  et brodée par l'imagination."  VOLTAIRE 

UN CHEMIN HEUREUX...

  Une promenade est la continuelle invitation, qui  métamorphose  un promeneur en  poète du simple fait d'un fil d'eau paisible et secret, d'un univers bruissant d'une foultitude de bruits discrets... Il suffit d'un sentier qui mène vers un ailleurs ou l'odeur de l'eau dormante, le parfum des fleurs et de la forêt font que le temps d'un coup semble suspendu et chaque détail prêter à la méditation. L'ambiance inspirante d'un lieu ou la quiétude d'un cours d'eau offrent des paysages changeants, un poumon de verdure ou l'on croise des cygnes qui couvent leurs petits en une pause hors du temps. Au gré du chemin, d'un vert à perte de vue, des bruissements de feuilles et juste l'eau qui épouse les doux lacets d'un canal, pour que le regard qui se perd d'une rive à l'autre occulte le déclin du soleil. Les beaux jours reviennent doucement et l'aventure semble en bout de chemin, on regarde, on sent, on touche du doigt l

SOUVENIR ET MELANCOLIE...

  Il t'a fallu  avancer tant bien  que mal, transcender ton existence pour ne point subir l'enfermement et la dislocation, et fuir le rideau de larmes pour la joie d'avoir aimé l'être qui a illuminé tes nuits. Il est là dans l'ombre de chaque soir  avec force et tendresse  même si les mois,  les années ont passé,  les saisons ont changé  et t'ont vue en pleurs  tant il est dur de mettre en terre le cœur  aimé. Afin de ne plus habiter ton chagrin tu as du cheminer vers la résilience, n'ayant d'autre choix que de remettre les choses à l'endroit,  même s'il te fallait  parler un peu sans que ce ne soit à n'importe qui ! Dans le secret de ton cœur  il y a toujours la l umière  d'une bougie qui s'est éteinte, une clarté partie trop tôt et un temps qui laisse des cicatrices, ces traces infimes qui survivront toujours. Le cœur  rempli de mots muets  entre l'instant et le silence  tu te perds vers un bout de mer  en pensant à son regard 

LA BONNE PERSONNE ...

Citation  La bonne personne ne se lassera jamais de vous.  Elle ne se lassera pas de vos insécurités,  Elle s'assiéra à vos côtés  Et vous apprendra à les combattre. Elle ne se lassera pas de vos peurs,  Elle les fera taire. Elle ne se lassera pas de vos bouderies,  elle les éteindra une à une. Elle se fatiguera peut-être mille et une fois.. Mais elle ne se lassera jamais d'essayer à nouveau....!!!     MEA CULPA       Parfois on se perd entre l'ego et la vanité Alors que le chemin était tout tracé, Qu'il fallait juste longer un tendre chemin  Pour se retrouver au plus près de son destin. Souvent l'homme a le don de tout  gâcher De ce qui semble un joli lendemain,  Dés lors que celui ci vient se poser à ses côtés Il a le chic pour l'effrayer en jouant au plus malin. Et il y a les regrets et la solitude malaisée  Les souvenirs de tant de ces matins, Semblables au charme des paysages enchantés,  Qui en partant font de nos jours d'indicibles chagrins. On s'e

DES BATTEMENTS CHANTANTS...

 Il y a ce temps changeant  et passant, empli de moments  fugitifs que tu ne fais que traverser, espérer sans y pouvoir grand chose  qui  te fait sentir une sombre beauté pleine de larmes et d' émerveillement... Au gré d'une solitude douloureuse et tellement les lambeaux d'une enfance compliquée tu fais souvent des retours en arrière comme s'il s'agissait de retrouver une source qui n'a jamais vraiment existé. Tu rêves d'ouvrir l'horizon qui éclairerait les grands fonds obscurs d'une vie ou un présent trouble cache l'avenir, qui même si elle est commune et simple subit les entraves qui empêchent de vivre. Dans le tourbillon du  temps il y a la notion de volonté mais aussi de chance qui t'obligent à avancer à pas feutrés ou à tâtons aux abords d'un temps ou toutes tes perspectives sont tristement biaisées. Il te reste la poésie pour rester jeune à jamais et puis du fait que tu as des  raisons d'avoir peur du temps que tu vois trop te f

UN HUIT AVRIL...

    Ce soir j'ai eu une pensée toute particulière  pour la femme   dont je supposais ne jamais pouvoir retenir le prénom,  et qui pourtant m'a surpris et emporté  vers une rêverie qui dure depuis dix années. Nous avions décidé quelques ans plus tard de faire d'un huit avril l'anniversaire de notre rencontre, le mois était certain mais pas le jour, nous étions bien en ces temps là, nous nous sentions si tendres. A deux nous nous sommes reconstruits, tant je me suis oublié pour être dans ses pleurs, ses larmes qui ne faisaient que s'éterniser aux bords de ce bleu vert qui parlait au mien, le revêtait d'importance. Pour elle j'aurais donné ce qu'il me restait à vivre, juste pour voir sur son visage le divin du sourire qui a drapé nos cœurs  dans un soyeux de tendresse,  un velouté qui nous a fait aimer le quotidien. J'ai réussi mon pari, elle avait fait le  même s'enorgueillissant un peu plus tard de m'avoir changé en profondeur, juste en caress

CE NOUS DEUX N'EXISTE PLUS...

   Ce nous deux, si étrangement fragrant, irréel dés l' instant  ou nous découvrions la présence de l'autre mais qui n'a tenu que jusqu'à ce que d'aucuns en prennent aussi  conscience... Et nos mots qui s'étreignaient, enlaçaient  sans fin l' avenir , voulaient nous  précipiter  l'un dans l'autre sans que nous n'ayons rien à redire, avec pour fil d'Ariane, deux enfances endolories. Depuis à force d'erreurs et de choses faites dans la précipitation j'ai démembré ce qui devait être, me suis distingué par des non sens ne ressemblant que si petitement  à celui que je suis. J'ai joué à paraître   diffèrent, pour ressembler à un univers qui perd ceux qui n'ont que du temps à perdre, n'ayant de la vie rien d'autre qu'une solitude à tuer, faire oublier qui ils sont. Je nous sentais dans une proximité  majestueuse, finement attachés à la beauté du verbe qui exprime ce qui même enfoui au plus profond de nous, ne saura toujou

L'OCEAN ENTRE NOUS...

Je te laisse t'en aller car tes blessures sont trop profondes, ta vie est un gouffre à ciel ouvert que mes mots n'apaisent plus, l'amour que je t'offrais n' étant  plus là que pour exacerber ton mal être... Je n'étais qu'un homme censé caresser une âme malheureuse et un coeur éperdu, un corps brisé par des nuits d'insomnies, sans n'avoir plus assez de force pour les brisures qui sans cesse  reviennent. Je t'ai entendue partir puis ton pas s'est fait lointain mais je n'ai pas voulu te fuir de sans cesse me dire que tu avais besoin de moi et que tu renaitrais de tes cendres pour redonner un sens à ton destin. Je te vois souffrir et je n'y peux plus rien, c'est toujours ainsi que les blessures nous font, capables d'ensevelir nos plus infimes espoirs en l'océan de la  désespérance, n'ayant plus l'énergie de nous battre. Je laisse ces instants de vie derrière moi, et ces moments intimes ou nous étions hors du monde, jus