VIVRE ET MOURIR...


 Quand je pense à tant des jeunes fantômes qui ne vieilliront jamais, aux désillusions 
de bon nombre de 
générations, je hais les hommes empreints de cynisme qui font
que le réel s'éloigne.

Et qui ont fait souvent des hommes des héros estropiés, traumatisés et en proie aux doutes quant à tant de souffrances endurées, avec au cœur l'impensable en chemin
qu'est le spectre de la guerre.

Tous ces hommes qui se pleurent les uns les autres, mais se donnent des raisons de vivre
et des raisons d'espoir malgré d'effroyables et tragiques tête à tête avec la mort et une paix en illusion naïve.

L'humanité endeuillée s'avère des plus septiques tant tout semble lui échapper face au surgissement de l'inattendu, et des conflits qui ne cessent que pour renaitre avec le souci du passé qui n'est pas là.

Parfois au cœur de combats traumatisants qui hantent la mémoire, l'homme devient le jouet de volontés aveugles, et d'une dévastatrice absurde et intolérable violence qui le mènent aux ténèbres.

L'univers est mu par les guerres qui gangrènent le monde, et font de villes fascinantes
des endroits sinistres avec ce que cela suppose de nostalgie, d'une humanité qui se confond avec le sang versé.

L'homme habite un corps plein de désirs de toutes sortes, et ce sont ceux-ci qui sont cause des discordes, font que la force de la guerre est celle de la haine mais aussi 
de tant de conflits.

Mais il s'élève une voix de lumière au milieu des chaos guerriers pour crier que "même les loups ne tuent pas les leurs" et pour citer Sartre " la guerre on ne la fait pas, c'est elle qui nous fait."


" Si je mourais là bas sur le front de l'armée, tu pleurerais un jour ô Lou ma bien aimée
et puis mon souvenir s'éteindrait comme meurt, un obus éclatant sur le front de l'armée,
un bel obus semblable aux mimosas en fleur." 
                                           Guillaume APPOLINAIRE 



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