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Affichage des articles du avril, 2020

QUELQUES BRINS DE MUGUET...

 Quelques brins de muguet, autant de pensées douces pour ceux atteints au plus profond de leur chair par la maladie, le manque ou l’absence, l'éloignement, le fait de se sentir encore plus isolé que d'habitude, comme retiré du monde.  Des averses de lumière pour nous tous, qui nourrissons tant d'espoirs, pour ce que nous avons, ce que nous craignons de perdre, peut-être ceux qui sont déjà partis très loin de nous, vers une aventure dont nous ne serons pas, que nous n’avons pas pu retenir. Des cloches naïves auxquelles nous voudrions attacher tant de sentiments diffus qui  nous traversent, nous heurtent, tant tout s'est fait bouleversant, comme si nous étions détachés d'un avant auquel nous tenions, mais qui se doit de changer, pour se réinventer en tous points. Un brin de clochettes, de ceux que tout un chacun destinait à autrui, même s'il n'en n'avait que si peu les moyens, pour lui rappeler qu'il compte, et ainsi lui arracher un sourire si p

LA FEMME DE MA VIE...

  Depuis quelques jours je regarde différemment celle qui est la raison première de mon existence, la femme qui est capable de me dévoiler son âme toute nue sans artifice, celle qui reste le roman d'une vie pèle-mêle, à laquelle je suis si souvent revenu. J'ai si souvent cédé à d'autres amours, qui donnent des ailes, transportent les âmes et brisent les cœurs, que j'ai oublié qu'elle avait besoin de quelqu'un pour s'épancher, se faire comprendre, et surtout d'être rassurée, même si elle est toujours là. Le désir vient par mille petits chemins, telle une flamme ardente et lumineuse, un peu de taquinerie a suffi à mettre de la légèreté dans l'air, je l'ai sentie sourire en baissant les yeux comme gênée de susciter autant d’attention, mais j'ai ressenti son trop plein d'émotion. J'étais partagé entre le fait de la prendre soudainement dans mes bras, au risque de l'effrayer quant à un revirement aussi soudain, ou de faire comme

LES FEMMES ET LE RÊVE...

 Hier je n'ai pas vu la journée passer, je me sentais tellement bien, comme si je flânais dans quelque jardin aux mille senteurs, ou les fleurs étaient toutes les unes plus belles que les autres, propres à enchanter le regard, emporter l'esprit vers un ailleurs fait d'une subtile légèreté. J'y ai retrouvé ma vraie nature, un cadre onirique ou tout était couleur, sans enclave aucune, passant sans m’arrêter, les mots ne semblant là que pour tenter de rajouter une sensation, rappeler un souvenir, esquisser des sourires aimés, imaginer un demain autre avec vous toutes. Je n'attends rien et pourtant je suis dans l'attente d'une présence qui ne m'apporterait rien de plus qu'une rêverie, un instant de grâce, un enchantement, des mots apaisants qu'il ferait bon entendre au détour d'une vie chaotique dont on sort ébranlé malgré qu'elle ait beaucoup permit. J'ai besoin d'être entouré, sentir ce féminin si chantant, d'où toute im

CESSER UN VOYAGE...

  Il arrive que l'on s’empresse vers quelque voyage, que l'on revêt de mille lumières, une destination dont on ne sait trop rien sinon qu'elle est rêvée, supposée être sans pareille, un horizon d'infinis. Obnubilé par celui-ci on ne voit plus rien de ce qui nous entoure, ces ombres fugitives qui hier encore comptaient, emplissaient notre quotidien, nous faisant faire un tout autre voyage, car point le même d'un jour à l'autre, tel une multitude de paysages sur lesquels nous nous arrêtons un instant. Hier tu es venue à moi, de manière anecdotique, juste pour prendre de mes nouvelles, comme à ton habitude depuis nos tous débuts, me dire bien simplement avec des mots de femme à quel point mes écrits t'emportaient très loin de ta vie, de ce mal-être qui nous caractérise tous plus ou moins. Mon visage s'est illuminé, car au travers toi, j'ai revu bien des visages que j'ai abandonné au détour d'un échange, comme ça sans rien dire, sans expl

UN MOT, UN SILENCE, UN SOURIRE....

  Nos pas dorénavant s’enchaînent sans heurt, nous ne nous imposons plus des discussions récurrentes, les accumulations de frustrations qui mènent à la colère, en apprenant juste à lâcher-prise, à attendre avec sérénité et stopper la pression, ce que pourtant tu m'avais souvent dit. Il s'agit à présent de vivre une relation riche, complice et solide, d’éviter les écarts et les errances du passé, source de conflits et d'incompréhensions qui donnent des envies de tout envoyer balader, pour les remplacer par le gout du partage, du respect et de la communication. Sous l’égide de la complicité et de la tendresse, je nous vois comme arpentant la nature en devisant de choses et d'autres, d'autant plus que de nombreux points communs ont vu le jour, permettant à nos âmes adolescentes, des sensations que nous pensions évanouies. c'est telle une parenthèse ouverte sur des pointillés et des étonnements, des filigranes de tendresse qui promettent un après enchanteur,

A UNE PASSANTE...

 J'ai publié "les passantes" de G. Brassens il y a peu, car il me ressemblait tant de furtives éphémères ont jalonné mon chemin de vie d'homme, le bouleversant si souvent que je me sens à l'envers  jour et nuit, d'un moindre souvenir qui vient à passer par là. Je suis fragile, tellement petit au regard des possibles que suggère la senteur délicate d'une femme, qui heurte la porte de mes pensées, me faisant autre, me laissant dans son ailleurs, là ou elle dépose mon âme et mon esprit, comme si elle voulait les chérir. J'ignore pourquoi je suis ainsi, dans un univers renversant mais dont j'ai besoin pour exister, trouble et envoûtant à la fois, car je ne sais jamais ou me mènera un sentier dont je ne connais pas la trame, mais qui m'attire de manière irrésistible, d'autant aimer la femme. Il m'arrive de penser que je suis en quête de mon féminin, cette partie de moi qui m'a été arrachée par l’éducation, une société qui nous mor

CELLE QUI ME REND MALADROIT...

 Celle qui me rend maladroit à un petit je ne sais quoi, qui donne l’illusion d'être belle, même si sa séduction est ailleurs, elle est capable de revêtir un inconscient, un voile aveuglant qui appelle la tentation, me fait redevenir un enfant. Elle exprime l'harmonie désirée, joue sur la futilité, maîtrise l'art de l'allusion, du non-dit, du presque rien, qui fait d'elle une étrangeté, aux atours imaginés, qui me donne envie de la subir et de m'y perdre, tant son charme est intime et subtil. C'est tel d’imaginer une femme qui n'existe pas, un délire névrotique dont le charme consisterait à pianoter sur une sensibilité amoureuse, une étincelle remplie de promesses, loin de toutes ces parodies qui passent à coté de leur humanité. Une femme qui sait que sa beauté est essentielle mais pas suffisante, qui ne devient pas l'esclave de la séduction, dont la féminité est le paroxysme de la sensualité, capable de créer un lien de désir qui la rend, pl

UNE PETITE LUMIÈRE DANS LA NUIT...

 L'amitié amoureuse est terrible d’exigence, mais vite familière et criante de vérité à celle dont le moindre soupir est un soulagement, la tendresse une retenue et une pudeur, ou il faut porter les cicatrices de ses désirs cachés. Un idéal de femme amoureuse, est difficile à conjuguer avec le fait d'avoir en soi, les écorchures permanentes de ce qu'il n'est pas donné de faire pour une fille de bonne famille, ou tout est enfermement, ou elle se trouve sans cesse confrontée à l'absurde. Ou il faut vivre dans une ville blessée ou il n'y a pas de place pour le corps, un corps érotisé alors qu'en même temps qu'il faut faire de sa beauté un réflexe vital, le souci de l'apparence virant parfois à l’obsession, pour des mariages qui ne mènent à rien la plupart  du temps. Etre une femme ligotée par l'autorité parentale et la tradition, porter le fardeau de la moralité, être les gardiennes de la société, vivre à travers les angoisses et les cris, l

TU TE RECONNAÎTRAS...

  Piégées dans l'enfer conjugal, certaines femmes continuent de s'accrocher au couple, autant qu'à une grisaille morose, renoncent au rêve d'une autre vie, dans l'espoir que les choses finiront par s'arranger. Quitte à ne plus savoir qui elles sont et ce qu'elles veulent, si peu habituées à vivre pour elles-mêmes, elles s'enferment dans un confort mélancolique, perdant le gout de l'autre, oubliant ainsi l'injonction à trouver le bonheur. Leurs vies suivent un cours bancal  et triste, le quotidien devenant  une terre de désolation ou elles cohabitent très souvent avec un homme qui se mure dans le silence, une attitude de repli, pour n'avoir pas à ouvrir quelque porte vers le vide. Souvent se sont de grandes amoureuses déçues, qui ont fait le deuil de la vie qu'elles auraient pu avoir, pour ne pas détruire ce qu'elles portent de valeurs en elles-mêmes, préférant une impasse, un chemin de croix et ainsi sacrifier leur bonheur.

LE PLAISIR ET L’INQUIÉTUDE...

  Je n'ai jamais été autant troublé que ces derniers mois, aussi fragile, autant livré, presque désarmé devant une femme, qui remplit mes journées et peuple mes nuits. Non plus que vu venir ce sentiment étrange, qui donne tellement envie d'être avec l'autre, au gré de petits riens qui se suffisent, dans lesquels je me complais, comme si rien d'autre n'avait de l’importance, qu'autour de moi tout était subitement figé. Il est déconcertant de voir autant que de comprendre, un attachement qui vient de nul part, fait de brouilles et d'embrouilles, de longs silences parfois, d'aller retours incessants, sans ne point parvenir à deviner l'envers d'un décor que j’avais moi-même planté. Le plaisir et l’inquiétude se disputent sans cesse notre relation, au point que je lui ai confié le gouvernail, demandé de nous emmener là ou elle le désirait, faire à sa guise pour ne plus que nous nous fassions mal, comme si tous deux avions besoin de nous poser e

AVOIR LE CŒUR LOURD...

  Quand le plaisir d'être ensemble n'est plus, car l'un a évolué et l'autre pas, que la relation se veut sans joie, une sorte de vide intime qui charrie avec lui l'ennui, l'agressivité et le mépris, tous ces sentiments qui tuent le narcissisme d'une relation, nous éprouvons une étrange peur de solitude. Comme il faut être deux pour accepter d'être malheureux ensemble, et qu'il s'agit de remettre trop de choses en cause, de cesser des ruptures qui ne règlent rien car elles ne mènent qu'à la dépression et au regret, l'un des deux fatalement rentre dans une confusion brutale de sentiments. Tel un lien d'affection qui se confond avec un lien de haine, de se sentir devenir le mauvais objet, qui tend à favoriser les tensions et les incompréhensions, qui entretiennent le venin du ressentiment et la morsure de la douleur de trop avoir à comprendre que se sont les inconscients qui mènent le bal. Il semble que nous avons correspondu aux

J'AIMERAIS DEVINER.

  Je t'aime avec raison, comme un homme qui a vécu, qui sait aimer qui s'accroche sans y croire vraiment, car tu es de celles que la vie a ligoté à des coups, des cris, des blessures dont malgré toi tu entends souvent les bruits, même si tu t'en défends, car tu te veux forte. Je t'aime avec passion, comme ceux qui ont été éprouvés par elle, qui sait la reconnaître quand elle est devant lui, tant tu es un frisson qui me gagne malgré que je me sente aguerri, d'avoir plus souvent pleuré que souri aux choses du coeur, aux histoires improbables. Mais je crois aussi à la force des sentiments qui peuvent nous désarçonner, alors que nous nous sentons forts, combien malgré nous le coeur peut s'emballer, crier tout en faisant comme si de rien, jouer les amoureux rodés qui peuvent cesser d'aimer à la demande, je sais que nous nous ferons mal. Je te vis, je te côtoie, je t'amuse et souvent je te mets en colère parce que nous savons tous deux qu'il ne fau

APPRENDRE LES MOTS MAGIQUES...

 Plus que jamais, il arrive que l'on ait envie de trouver les mots qui parlent, ceux qui séduisent autant qu'ils envoûtent qui à la lecture ressemblent à une première fois, qui font  que les yeux d'une femme s'écarquillent comme pour ne plus se refermer, surtout s'il s'agit de celle qui peuple nos rêves. Parfois passe un mot par là qui nous semble mystérieux, plaisant à lire mais combien de fois l'a t-on dit, lu ou entendu pour qu'il ne semble pas assez digne de celle, qui ambre nos pensées, galvanise nos sens, nous fait presque sentir ridicule quant à ce que nous voudrions sous-entendre. Nous aimerions tous un jour ou l'autre, apprendre les mots magiques, qui font la différence, donne soudainement à la femme qui les reçoit envie de s’arrêter ne serait-ce qu'un court instant, une bien éphémère éternité, pour tenter de deviner celui qui se trouve derrière ceux-ci. Pour peut-être le laisser pénétrer dans sa vie, même si celle-ci semble simple

LETTRE A KARIN ...

 Il est des hasards heureux, comme le fait de faire écho à votre écrit " mettre des mots sur les maux " par un des miens pour ainsi vous rendre compte à quel point je me suis reconnu dans votre manière de faire une pause salvatrice, d'exorciser votre peine, dans un sublime message d'amour. Enfant solitaire et sans ami, je me suis mis à écrire des choses qui se sont étiolées dans le silence, en  voyant mes parents démunis devant la vie, j'ai choisi de m'inventer un royaume pour sortir du temps, continuer de converser avec ce que je ne pouvais pas malgré moi retenir. Avoir conscience de la fragilité des choses, de la fugacité de la vie fait nécessairement voler la foi en éclats, il s'agissait pour moi de traduire simplement, librement avec des mots que je pouvais relire ce qui me touchait au coeur, d'attraper des pensées et de les ligoter. Il s'agissait de faire taire la voix négative qui émane des interdits, dissiper les sentiments diffus du

MOMENTS CONTEMPLATIFS....

Les autres n'étant qu'un refuge provisoire, la solitude loin de marginaliser tend à individualiser l'être, pour ne pas qu'il disparaisse en se fondant pour soulager sa souffrance, car nous sommes seuls pour naître et pour mourir, incomplets et fragiles. Loin d'être un isolement qui lui est le côté sombre de la solitude, qui réduit à souffrir de l'ennui et du manque, la solitude heureuse est une forme de courage dans lequel nous nous réinventons, autrement que par la présence de l'autre qui donne l'impression de n'être pas seuls, puisque ensemble. Il suffit de trouver un lieu hors du temps, de préférence un tranquille ruban d'eau, le long d'un chemin de halage, ou quelque marinier tel un gitan d'eau vous fait signe de la main, pour éprouver un moment contemplatif, ou l'on se laisse bercer par un calme intemporel. Choisir de prendre son temps, de se laisser porter par des environs verdoyants et ombragés par les arbres, absorber le

HÉLÈNE JE VOUDRAIS TE DIRE...

18/11/ 2013 Aussi loin que mon regard me portera, tu seras là A la lumière de votre enfant qui s'est sentie trahie En ouvrant les yeux, de voir que vous étiez partis La laissant aussi seule le cœur ayant encore froid... J'ai été vers elle en recherchant une vérité Qui m'échappait avant que de te connaitre, J'ai appris avec toi à occulter les peut-être. Pour ne voir que la force de vouloir aimer... Et le temps fera que tu te réconforteras De la savoir si proche de toi en pensée, Elle refait à présent d'un pas bien léger, L'autre route vers là où rien ne l'effraie... Bien souvent il me semble te toucher du doigt Tant je n'ai de plus bel horizon que le bonheur Qui verrait battre tellement vite son petit cœur, Pour que jamais plus elle ne se sente à l'étroit... Tu te trouves entre nous-deux et je crois Que c'est toi qui a fait cesser la querelle, Qui la rongeait, jusqu'à l'éloigner de moi De la vie à laquelle elle a été

UNE ROSE EN OR...

25/11/ 2013 ELENA MARIA IDA Seule une rose en Or peut faire vivre mon Amour pour toi Celui que tu as attendu pendant des nombreuses années Il était tout au fond de mes yeux, où je pensais le protéger Sans comprendre qu'il était ce que je ne te dévoilerais pas. Seule une rose en Or pourra venir étouffer le mien regret De n'avoir jamais dit ce que mon regard voulait t'exprimer, Je n'étais qu'un cœur d'enfant qui se sentait aussi humilié Que tu ne l'étais toi que cette triste vie a bien trop blessée. Elena Maria Ida, trois prénoms pour une si belle personne Comme était la douce Hélène de cette mythologie grecque Bien plus encore, La vierge Marie louée jusqu'à la Mecque Ce n'était que ma maman, dont mon cœur encore résonne. Seule une rose en Or pourra te dire ce que je n'ai point dit Mais que je pensais bien fort, même si je n'étais qu'enfant Tellement perdue dans un monde qui lui semblait si grand, Qui ne fait que vou

JE NE PLEURERAI PLUS...

31/12/ 2013 Maman je ne verserais plus de larmes, je te le promets Pour que tu ailles de manière sereine à cette autre vie, Dans laquelle tu poseras le fardeau, de ce qui fatiguait Cette âme d’enfant si éloignée de ses moindres envies. Maman je t’ai vécue avec le regard plein de tendresse Sans pour autant te préserver, quand ce qui oppresse N’est que l’apanage d’une culture qui défait la femme Alors que tout déjà lui semble depuis toujours infâme. Je te voyais te débattre dans une bien- sotte querelle Et je ne trouvais pas grand-chose pour t’en consoler Sinon en restant des heures, qui semblent éternelles Attristée comme l'enfant qui voit sa maman pleurer. Il y a bien des choses que je ne comprendrais jamais En moi ils demeureront tant, ces pénibles souvenirs Moments tristes qui sont venus dévorer ton sourire Pour me montrer d’une vie, ce qui fait que je la hais. Maman je te promets de ne pas errer dans la colère Celui qui noircit le

JE T’INVENTERAI...

01/05/ 2014 Pour me faire pardonner. JE T'INVENTERAI Je t'inventerai des mots qui te feront  rougir Pour t'offrir encore plus que ces deux années, Où te te sentais sublimée d'être autant aimée Par celui qui n'avait que ses poèmes à t'offrir. Ceux qui étaient porteurs, de ses espérances Qui crevaient de cette solitude qui faisait le lit D'un deuil qu'on voulait faire de sa propre vie, Celle où l'on vous a volé même votre enfance. Je t'inventerai des larmes, sans leurs peines Te ferait revivre si près de ceux qui sont partis Comme pour aller apaiser le cœur qui saigne, De se penser dans un monde vil et sans amis. Ceux qui auraient eu le visage doux d'un frère Les bras ouverts qui seraient ceux des nôtres Qui oublient de nous dire qu'ils sont bien fiers, De leurs enfants qui sont comme tant d'autres. Je t'inventerai un visage qui sera près de toi Demain, mais bien plus tous ces autres jours Qui te consoler

NOSTALGIE...

31/01/  2016 Il arrive que mon regard s'en aille vers la ou je ne me souviens de rien mais où il me semble que tout allait bien, car à présent dans tout je me sens en retard. Parfois je suis libre comme un oiseau et je m'empresse de faire le beau, mais cela ne dure qu'un temps car je ne serai plus un enfant. Le temps je sais est passé par là, me laissant avec mes émois et je m'en veux de ce présent ou je suis si souvent absent. Il me reste le tendre de l'imaginaire dans lequel encore je me perds avant que de refermer les volets sur tout ce qu'un jour j'ai aimé. Les années viennent s'allonger sur la moindre de mes pensées pour la rendre moins belle et me rendre au destin de mortel. Les rêves sont toujours éphémères, les miroirs de ce que l'on espère qui ne savent que vous abandonner sans davantage vous faire pleurer. De n'avoir plus les larmes pour ce qui vous désarme, de n'être qu'un si pâle reflet de celui que vous étiez.

UNE FEMME...

01/05/ 2015 Seigneur... Seigneur, que n'as-tu pitié de nous les hommes En créant une femme qui nous laisse sans voix, Devant laquelle nous nous sentons des mômes Même si sans elles nos cœurs seraient si froids.... Il suffit parfois de croiser ces yeux qui t'ignorent Une silhouette qui te devient tellement familière, Pour que tu te trouves dans une vie bien amère Ou ton temps se résume à larmoyer sur ton sort... Seigneur faites qu'elle remarque cette présence Même si ce n'est en l’occurrence que la mienne, Faites en sorte qu'elle cesse d'être telle la peine Qui se joue d'être celle qui meurtrira l'innocence... Souvent, il m'arrive de la voir arriver près de moi Tout en sentant mon cœur se serrer sans raison Mais en y pensant je me dis qu'il est en la prison Que chacun devrait avoir eu à connaître une fois... Seigneur qui suis-je pour juger de ce que tu fais Ni du chemin qu'on emprunte pour être heureux, Je te rends

L'ESPOIR...

14/09/ 2014 UNE MAIN QUI SE TEND VERS TOI Il suffit parfois de cette main qui se tend vers vous De quelqu'un qui passant par là et qui sait écouter, De son regard qui ne vous est plus aussi étranger, Pour que ce quotidien semble tellement plus doux... Au point de remarquer du ciel, les belles couleurs D'entendre à nouveau les battements de ce cœur, Qui peu à peu se débarrasse de la vilaine noirceur Qu'ont déposé en lui des gens si pleins de laideur... Au point de sourire en regardant vers des nuages Qui nous découvrent à présent bien moins sages, D'avoir laissé échapper ce qui n'était qu'une rage, Qui éloignait ce bonheur que toujours l'on partage... Au point de te sentir si belle dans cet autre miroir Qu'est ce regard qui te raconte une autre histoire, Celle où à nouveau tu trouves la force de l'espoir, Pour entrevoir cette vie que tu ne voulais pas voir.... Se lit dans les deux sens Je me sens libre comme un oiseau, Dont

IL FAUT SAVOIR SE QUITTER....

24/01/  2016 Il arrive dans une histoire que l'on se sente si bien que l'on ne peut que vouloir la continuer, car il nous semble avoir rencontré la personne qui nous ressemble, qui devient notre miroir. Le ciel semble ne dégager aucun nuage à l'horizon si ce n'est un for intérieur qui nous crie quelque chose. L'esprit est sa propre demeure son paradis et son enfer peut on lire dans le paradis perdu, moi je me sens anéanti tel à la croisée des chemins tant je tiens à elle, mais ne suis je pas devenu égoïste? Je me sens si confortablement loti que je ne veux surtout pas réfléchir de savoir où cela nous mènera. J'ai cessé d'écrire de ne plus trouver les mots qui venaient si aisément quand je souffrais, j'ai délaissé le passé qui était ma clé de voûte. J'ai terriblement changé en me délestant des cotés pesants de ma vie. Tu en as fait autant, peut être même davantage car je sens en toi une tristesse indéfinissable qui fait de ce bonheur un

LA CATHÉDRALE...

18/04/ 2019 Quel pays que le nôtre dans lequel tout est sujet à controverse, celui où l’on trouve toujours des solutions mais qui sont matière à discussion. Une Cathédrale à genoux qui soulève une nation comme un seul homme pour faire oublier ce qui n’était qu’un mauvais coup du destin. Quel pays peut se targuer d’être ainsi tout et son contraire, qui soulève autant de passion pour n’importe quel sujet. Non contents de découvrir cette générosité spontanée, intéressée, mais tellement nécessaire d’aucuns crient au loup. À ceux qui n’ont que le verbe ou la verve j’aimerais dire comment aurions nous fait sans celle ci, ne vous seriez pas levés aussitôt pour souligner cet autre silence que celui de notre Cathédrale. Mécènes qui pouvez d’un geste réparer de tels outrages, vous avez toute mon admiration. Votre richesse vous permet de choisir parmi de multiples directions et vous avez regardé vers ce qui autrement nous auraient été un trou béant au cœur de la ville mais surtout

JE M’ÉTAIS FAIT UNE PROMESSE....

 En t'approchant et en te perdant à maintes reprises, je m'étais fait la promesse de ne jamais baisser les bras, d’aller au bout d'une relation qui me dépossédait de mon quotidien, accaparait mon esprit plus que de raison, me vidait de toute mon énergie. Je ne suis pas de nature à accepter une défaite pas justifiée, des questions sans réponses, une position qui m'interroge d'autant plus qu'elle est si peu fondée, mais aussi une petite voix toute menue, qui semblait irréelle comme si je la connaissais d'ailleurs et me demandait d'insister. j'ai erré longuement sans ne jamais me résoudre entièrement à partir loin de toi, quelque chose de profond me l'interdisait, comme une certaine idée du destin ou de l'image que nous nous en faisons, un signe de ce ciel auquel nous n'avons plus vraiment de raisons de croire.       Je souffrais autant de toi, que du manque de toi, j'ai pris le parti de mettre à nu notre mal-être ensemble car il

UN CHAGRIN CALME ET ONDOYANT....

 Il nous arrive à tous de nous arrêter et de cesser de courir, de nous poser pour juste écouter et entendre ce qui est devant nous, une évidence qui nous échappe, qui ne cherche même plus à ce que nous la découvrions, ne voulant ni nous convaincre, non plus que se justifier. Nous ressentons parfois, un déclic, un silence, un instant ou la lumière semble nous pénétrer, presque s'engouffrer en nous de manière violente, nous suivre comme si elle voulait trouver au fond de nous et malgré nos réticences notre véritable nature humaine. Avant que d'être définitivement relégués dans le musée des horreurs, les hommes devraient seulement tenter de comprendre que les femmes se battent avec les mots, que leurs phrases assassines qui les touchent dans leur fragilité ne sont que d'imminents appels au secours. Et plutôt que de demeurer des personnages immobiles et massifs, il s'agit pour nous de comprendre que le temps de la femme qui vit l'amour comme une dépendance est b

UN IDÉAL ROMANTIQUE ABSOLU...

 En te quittant hier au soir, j'avais l’impression d'être dans un idéal romantique et absolu, de vivre une histoire magnifique et effrayante à la fois, d'aimer sans limites, et de me sentir vivant à en mourir... C'est tel si je me reconnectais à ma vie intérieure, à mes émotions, je m'ouvrais à un futur prometteur et infini pour  mes sens, en rencontrant la douceur dans un monde de violence, j'ai eu envie de m'enflammer à nouveau, vivre une véritable histoire. Je cherchais quelqu'un avec qui partager des moments, un peu de lenteur dans un monde qui va trop vite, une certaine disponibilité, d'être à la fois vivant mais éprouvé, tellement loin de moi-même, désireux de trouver ce qui est juste pour moi après un si long périple. J'étais comme résigné avec des envies pleins les tiroirs, tout en étant un amoureux éperdu de l'amour, à m'en sentir aliéné parfois, j'ai follement aimé par besoin d'affection, en croisant un charme fou

PENSER A ELLE....

05/02/ 2016 Penser à elle et se sentir si attendri de comprendre qu'elle prend tant de place dans ton coeur qui la désire comme amie et ton regard qui voit en elle cette grâce... Penser à elle et à tous ces beaux sourires qui se sont fait de bien tendres souvenirs, car nous nous y sommes autant protégés comme s'il ne nous suffisait pas de nous aimer. Penser à elle qui n'était pas là hier, â la relation dont tu te sens tellement fièr â la silhouette qui te devient plus familière que tant d'autres qui semblaient si chères. Penser à lui... Penser à lui et se dire qu'il est ton amour. Celui qui fait que le coeur est moins lourd, celui auquel tu offres ce que tu ne peux dire sachant que pour toi il n'est que désir. Penser à lui qui un jour est venu en ta vie Faire qu'elle ne soit plus celle de toujours jour après jour il a été celui qui t'a remplie l'esprit de te faire bien simplement la cour. Penser à lui et te sentir emplie de craintes

IL SUFFIT D'UN INSTANT....

06/02/ 2016 Il suffit d'un instant, le temps d'un clignement des yeux pour que tout te devienne tellement odieux, sans que tu ne saches trop pourquoi cette si douce lumière ne vienne plus â toi ... Elle qui précédait tes jours te disant où aller, on la dirait prête à t'abandonner ne voulant plus être ton amie, te livrant à de drôles de soucis.... Hier encore tu te sentais protégé, adulé et bien moins guerrier mais tu n'as plus d'autre choix que de devenir celui que tu n'aimes pas... La traversée du désert je la connais bien, c'est se faire à nouveau solitaire à rendre ses nuits bien amères pour reprendre le chemin... Le ciel n'a pas aimé mon côté indocile, la parole débridée qui dévoile ses secrets je saurais faire amende honorable en redevenant un être affable... Il suffit d'un instant pour oublier qui tu es, ce qui fait que tu es si mal-aimé, toi qui a oublié peut être par amour ce qui te rend le coeur si lourd...   Tu as perdu cet aura

LE CIEL M'A DONNE RENDEZ VOUS...

27/03/ 2016 Dans mon ciel tu as mis des étoiles et dans ma vie le doux parfum de toi Pour que le mien destin soit moins pale que je me sente moins aux abois. Tu es venue me dessiner l'horizon qui ressemble tellement à tes sourires Qui s'en viennent m'offrir cette passion qui me parle d'un commun avenir.... Dans mes nuits tu as posé tous ces rêves que je retrouve au petit matin lorsque mes paupières se soulèvent et que je me sente loin du chagrin Je sais que le ciel m'a offert ce rendez vous auprès de toi pour toujours Crois moi j'en suis fort aise je te l'avoue de sentir si fort ton amour. Je réalise la chance que j'ai de t'avoir tant il me presse de rentrer à la maison, il n'est point de plus beau frisson que de se sentir sortir du noir.  A mon épouse

JE M'EN SUIS ALLÉE...

08/01/ 2017 Je m’en suis allée Je m’en suis allée mais en emportant avec moi Ces larmes en des yeux qui reflétaient l’amour, Que toute mère voudrait sentir au fond de soi, Afin de se réjouir d’avoir osé lui donner le jour… Je suis partie mais avec un cœur bien plus léger Avoir à ce monde offert cette bien belle enfant Qui n’oubliera jamais à quel point on est grand, Quant à l’être aimé, on peut tellement sacrifier… Je m’en suis allée mais mon cœur est avec celui Qui a tant fait pour qu’auprès de toi il demeure, Le tien qui me tenait la main quand j’avais peur, Celui d’une belle enfant à laquelle j’ai donné vie… Je suis partie mais mon regard ne s’éteindra pas Pour te guider et te rassurer le long d’une route Que je sais combien parsemée de trop du doute Que l’on a du destin que l’on ne comprend pas… Je m’en suis allée, mais je te vois telle grandie Des épreuves de ces dernières longues années, Tout au long de cette vie je n’ai fait que regarder, Cette réussi

A MA MAMAN...

Image
16/05/ 2016 A ma maman qui s'en va doucement sans que l'on n'y puisse rien qui prend peur lorsque l'on s'approche d'elle, celle qui a traversé ce siècle avec le coeur en bandoulière j'aimerais dire " je t'aime"... A ce bout de femme qui n'avait rien pour elle, cet animal apeuré qu'elle a toujours été et qui n'a eu que le courage de la démesure car il lui fallait survivre, j'aimerais dire "j'ai compris..." A celle qui incarnait les extrêmes et à présent combat ses fantômes, ses peines toujours latentes qui sont ses seuls lauriers, qui depuis quelques années plie sous les coups du destin j'aimerais dire "ma fierté..." A cette vie qui ne nous a pas fait de cadeau je voudrais adresser un remerciement de m'avoir permis de la vivre et de la comprendre avant que ses yeux ne s'éloignent à jamais de moi... Si nous en sommes arrivés là ma fratrie et moi même c'est que vous avez été deux d

LES GILETS JAUNES....

28/12/ 2018 MACRON                         La complainte du gilet jaune…. Je hurle ma frustration de cette vie qu’on me vole, Tellement je la sacrifie à tenter de ne point mourir De faim, de froid, de mépris, d’un moindre sourire Tandis qu’au-devant, il y a tant le luxe qui caracole. Si je n’avais rien que le froid dans la rue j’irai voler, Les richesses qui ne sont pas essentielle aux riches. Ceux qui passent leur temps à toujours contempler Ce qui nous manque à tous mais dont ils se fichent. Je passe ma vie à bosser et  j’ai peur du lendemain Dont je n’espère trop rien, sinon d’avoir du boulot Pour ne pas finir à la rue et subir le regard de trop Qui te fait encore plus sentir, que tu n’es plus rien. Je ne serai pas un casseur, je suis cassé moi-même, J’essaye juste de faire en sorte qu’enfin on me voit Que l’on s’écrie qu’à fait ce bougre pour en être là, De ne chercher plus depuis tant à ce qu’on m’aime…