HÉLÈNE JE VOUDRAIS TE DIRE...

18/11/ 2013

Aussi loin que mon regard me portera, tu seras là
A la lumière de votre enfant qui s'est sentie trahie
En ouvrant les yeux, de voir que vous étiez partis
La laissant aussi seule le cœur ayant encore froid...

J'ai été vers elle en recherchant une vérité
Qui m'échappait avant que de te connaitre,
J'ai appris avec toi à occulter les peut-être.
Pour ne voir que la force de vouloir aimer...

Et le temps fera que tu te réconforteras
De la savoir si proche de toi en pensée,
Elle refait à présent d'un pas bien léger,
L'autre route vers là où rien ne l'effraie...

Bien souvent il me semble te toucher du doigt
Tant je n'ai de plus bel horizon que le bonheur
Qui verrait battre tellement vite son petit cœur,
Pour que jamais plus elle ne se sente à l'étroit...

Tu te trouves entre nous-deux et je crois
Que c'est toi qui a fait cesser la querelle,
Qui la rongeait, jusqu'à l'éloigner de moi
De la vie à laquelle elle a été une rebelle...

Si il lui arrive encore de pleurer
Une larme précède son sourire,
Car elle ne voudrait pas oublier
Sa maman qui a du tant souffrir...

Aussi loin que mon regard se portera elle vivra
Autrement qu'en nourrissant le sentiment amer
Tels ceux qui se sont trouvés un jour à l'envers,
Mais qui se disent que nul un jour ne l'entendra...

Je continuerais ce que pour elle tu avais décidé
Le soupir d'une belle âme qui a la douce beauté
Qui fait que s'ouvrira ce visage des plus fermés
Rien que pour donner du sens à notre humanité...

Je sais que sur elle tu portes un regard amusé
Celui d'une mère, qu'elle se refusait d' écouter
Même si elle ne cherchait qu'à trop la protéger,
De ce que seule une vie peut nous enseigner...

Souvent, quelque chose passe dans ses yeux
J'ai l'impression qu'elle entend une tendresse
Plus belle que ne le serait un coin de ciel bleu,
Qui est à nos cœurs la plus belle des caresses...

Tu restes auprès de nous, voulant nous protéger
D'un monde brutal où rien ne nous est pardonné,
Tu nous laisses avec amour vivre cette romance
Qui jamais crois-moi, ne te fera quelque offense...

Je lui retrouverais une certaine joie de vivre
Pour qu'enfin tu puisses penser un peu à toi
Car si de la sienne souffrance l'on se délivre
Dans nos cœurs je pense, il fera moins froid...

Je t'adresse un petit clin d’œil sur le chemin
Où malgré nous, nous nous sommes croisés
Pour bagage je n'avais que ma force d'aimer,
Mais je sentais que tu n'étais jamais trop loin....

Je sais que tu n'aimes point ces promesses
Qui ne peuvent que s'effacer avec le temps,
Je serais le tout afin que rien ne t'oppresse
Pour elle je me ferais davantage plus grand...

Il y a cette main qui serre la mienne
Pour que plus rien ne me malmène,
Elle est en moi en offrant son cœur
A celui qui ressemble à ce bonheur...

Il y a une enfant qui se fait femme
Pour sortir un homme de l’infâme,
Je sais qu'en elle tu te reconnais
Je sais à quel point tu étais vraie...

Je n'ai que des mots pour venir à toi
Tant que cette vie ici nous retiendra
Mais ne doute pas de ce que tu vois
Pour continuer de me parler tout bas...

Hélène, je me sens si bien ton enfant
Tu peux lire en moi comme une mère
J'aimerais dans ton cœur, être grand
Pour pouvoir faire ce que tu espères...

De là où tu es,, tu n'ignores pas
Une réalité qui peut nous briser
L'on pourra toujours la moquer
Elle précède nos moindres pas...

Je me sens heureux auprès d'elle
Ne m'en veux pas elle est si belle,
Si j'éloigne d'elle tout les chagrins
Je sais que je change mon destin...

Sur la route de la vie, tous les deux
Nous semblons être aussi heureux,
Que la force qui est celle de croire
Que tu es l'instigatrice, d'un espoir...


(Je n'ai eu de cesse que de le rendre beau)
Entre le ciel et la terre nous sommes ignorants...

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