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Affichage des articles du décembre, 2021

A TOUTES MES AMIES DE TWITTER ...

Certaines femmes ont l'âme plus belle que le corps et la grâce  d'un  printemps  en l'amour naissant, tel s'il s'agissait  de davantage   célébrer  l'aurore ou le couchant, éterniser dans nos yeux le scintillement des étoiles. Le coeur dévoré d'amour nous nous laissons aller à des aveux sans fard, puis au chuchotement d'une confidence de nous être mis soudain à les aimer comme on aime le calme des fleurs, ou un léger vent vagabond. Comme si elles étaient de lumière ceinte, elles font de nous un puits d' inquiétude ou un soleil navré tant leurs yeux sont des feux charmants, un refuge de rêveries sans fin qui viendrait rompre l'ordre éternel des jours. Il faut avoir conscience de ce  mystère qu'est la femme et qui nous cerne de toutes parts, qui fait que vivre c'est souvent cheminer en aveugle à côté de l'abime, car il est vrai que l' œil  humain peut voir au delà des apparences. Celles sur les rayons de ma mémoire sont des fragment

QUEL VIL MOT QUE L'OUBLI...

  Parce que demain restera toujours une feuille blanche, et que la beauté même si elle ne se voit plus se ressent, il m'arrive encore de croire que demain je pourrais à nouveau me saisir d'un rayon de soleil dans les eaux du rêve. Car même si la vie d' aujourd'hui  ressemble à un terrain vague, et qu'il m'a fallu construire  mon propre exil intérieur, je suis certain qu'il n'est jamais impossible de retrouver un sourire chéri que  l'on s'imagine  à jamais perdu.  Quand nous nous libérons  de nos certitudes aveugles, des regrets et des remords que le silence libère, les larmes d'hier font que ce qui semble obscur peut-être à nouveau lumineux, tellement l'essentiel nous vient avec le temps. La solitude permet de mieux entendre et même  de sourire à nos bonheurs passés, la mélancolie de certaines absences  faisant que malgré tout et tout le monde on se met à s' émerveiller  au  présent, faire fleurir ce qui a été partagé. On se surprend

LE SOURIRE D'UNE ROSE...

Le coeur est toujours un désert  qu'il faut  savoir faire chanter, qui a si souvent un air d'avant l'oubli des amours, dont la parole  restera longtemps  entre les bras du jour, telles de rares promesses et une salve de désirs. Nous aimerions entendre en même temps les prémices  des printemps, quant à la frivole gravité d'un pas qui devient une caresse avant que de se muer en étreinte, qui pourrait mettre en mille et un éclats nos solitudes. Car nous ne sommes plus que des plis de  silences à force de regrets, des êtres aux nuits brisées dont seuls les doigts touchent le ciel, des fleurs de chair qui ne font que se cogner aux murs si fragiles de leur mémoire. Mais il a l'invisible futur qu'est la femme qui vient distraire les nuits, qui fait que nous chérissons la vie malgré tout, dés lors que l'instant s'accomplit, les rayons tremblants que nous sommes se faisant miroirs brisés.  Lorsque les yeux arborent un accent chantant et festif on se met soudain à

PLEURER LES JOURS ENFUIS...

 Une larme furtive dans un regard de femme est l'abime du monde, la vérité des yeux qui tenteraient en vain de dissimuler l'impuissance de l' âme, car les mots autant que les pleurs racontent bien des choses   à notre insu. Un mot gentil est tel une caresse, une sorte de promesse qui lève le rideau sur un nouveau matin qui vient nous rejoindre sans nous envahir, nous faisant oublier les voies sans fin, les ravins étirés qui constituent nos vies. Le bon et le mauvais sont mêlés  au coeur de l'homme, de l' œil  humide au torrent de larmes il y a juste l'azur lumineux du ciel qui nous voit nous bruler à l'amour, l'eau qui perle sans bruit des caresses prometteuses d'hier. Les larmes sont des pluies d'été qui rendent plus troublante une beauté féminine, elles disent ce que les mots tentent d'expliquer en un regard qui verse sa solitude, sa suave amertume quant aux souvenirs des jours enfuis.  Car quand déborde l'âme, les souvenirs se veulent

UN TROUBLANT TOURMENT

Il est un tourment plus ou moins délicieux qui échappe à la raison, tel un infini qui s'ouvre, une sorte de vertige quant à la certitude d'être pris qui parait plutôt attirant mais suffisamment  angoissant pour se sentir désarmé. L'amour est un sentiment qui nous inscrit en émotions, il fait le corps   impatient, celui qui attend et réclame l'étincelle qui embrase le coeur et la raison, sait si bien nous plonger  dans la  grâce  qui permet de nous  abandonner. Touchés au coeur nous allons vers une chose qui est de l'ordre de l'inconscient, mais bien loin de n'être qu'une histoire de corps, car tout d'un coup tout semble nous dépasser tel un leurre délicieux qui échapperait à la raison. L'être aimé se met à nous hanter même  en étant absent, avec des sourires idiots qui sont sincères et un enthousiasme débridé qui se surprend à être obsédé par l'amour eternel et une estime de soi poussés au zénith. Le trouble amoureux sera très souvent davanta

JOYEUX REVEILLON...

Noël est telle une tendre et douce lumière qui semble descendre sur le monde, une aura différente  et plus douce, une espérance, une sorte de joie teintée de gravité qui fait en sorte que même l'obscurité semble lumineuse. Il est comme un bonheur subtil et sanctifié qui semble nous envelopper les uns dans les autres, et tellement la foi dans les jours à venir, au point de nous sentir à nouveau capables d'aimer en silence et de pleurer en souriant. En faisant renaitre nos âmes d'enfants il nous imprègne d'un subtil sentiment de bienveillance ou se mélangent les larmes d'hier et les sourires  de demain, comme si en un seul jour tout pouv ait  enfin se tenir et avoir du sens.   Des instants de douceurs, de sourires et de rires, qui font que nous nous rendons  compte qu'il y a mille façons d'être et de donner, que l'on pourrait  parfois  parler sans avoir à dire un  essentiel  qui va tout seul avec le temps. Un bel état d'esprit teinté de l'espoir qu

UNE FLEUR DE SILENCE...

Un orage est venu déchirer le ciel me faisant l'aube chagrine et surtout un coeur en lambeaux en d'acres regrets, de voir l'innocence s'effondrer sous la rancœur, l'écho d'un beau refrain désormais à l'écoute du silence... Un souffle de vent est venu défier l'amour, le doux rêve éphémère qui fredonnait un air au gout de miel ou se murmurent la tendresse oubliée, la caresse de l'azur, qui faisaient que nous nous aimions du bout des yeux et du coeur. En ce chemin de silence je revois la fragrance volage, l'éclat de frisson qui mène aux instants fugaces, sur les chemins secrets et infinis qui donnent l'impression de s'envoler vers un autre voyage sur les ailes d'une tendre ivresse. J'avais l'aube à cueillir quitte à vivre d'attente et d'absence, et bien des rêves en partance drapés du sanglot des mots, la  brume  d'illusions sur le seuil de chaque matin tel un sillage d'espoir imprégné de l' infini  d'un f

LEURRES ET ILLUSIONS...

Je serai à nouveau l'oiseau qui passe tout en silence,    Un passereau peut-être, un être jeté par le vent  Si désolé de l'entrelacs des leurres et illusions,   Dont l'aube en pleurs veut faire une créature vaine. Je ne suis que l'oiseau qui voulait charmer une oreille,  De ses mots immuables et d'une virginité supposée, Mais en amour l'homme est un eternel débutant, Quant à une branche qui en l'attirant le fait soupirer !  La neige tombe déjà pour recouvrir mon âme. 

LE TIROIR DES SOUVENIRS...

  J'ai souvent été au bord du réel, avec des autres en contours flous, imprécis et oubliés dans un sentiment d'absolu qui me fait entrevoir un ciel d'un bleu plus riche  de l'éclat des couleurs du souvenir. Dans la reviviscence  de celui-ci je peux retrouver des cieux plus que lumineux après un orage, et l'invisible plaisir qui se laisse vivre, la veine d'or source de rêve qui fait l'illusion bien plus douce que la raison. En ouvrant le tiroir des souvenirs, on retrouve la douceur perdue des rêves ou nous nous sommes partagés, un dernier câlin , un dernier baiser maladroit, ou  les après-midi tant  attendus  au réveil  de chaque matin. L'amour nous fait redevenir jeunes lorsque la jeunesse s'en est allée, et en des tremblements de timidité tenir la main des jours dés la fraicheur  de l'aube pour n'avoir plus conscience du temps qui passe tel un voleur. Des images au soleil et une liberté sans retenue qui était telle une lumière qui éclaire la

POUR BLUE BIRD...

Il n'est pas simple de parler  délicatement d'une souffrance  qui ferait écho à la notre,  des chemins qui se séparent,  car on ne pourra jamais s'enterrer avec des parents  que l'on découvre tels d'autres amours et leurs tourments. Une constellation de vide,  d'absence, de silence et de peine,  tant de souvenirs qui vont devenir un sanctuaire  de poussières de mémoire,  des vagues d'amour et de chagrin  qui ne finiront jamais de s'entrecroiser en un temps de larmes. Quand on perd l'ultime refuge,  on se met soudain à courir après son enfance,  on se dit intérieurement ces choses  jamais dites avant,  un déferlement d’émotions  ou l'on s'autorise à pleurer  de n'avoir pas imaginé la vie les uns sans les autres. Dés que l'ancre du bateau vie  laisse brutalement un goût d'inachevé,  l'angoisse nous saisit,  et surtout fait prendre conscience  qu'il faudra nous résoudre à faire sans,  pour qu'existe malgré tout un autre l