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Certaines femmes ont l'âme plus belle que le corps et la grâce d'un printemps en l'amour naissant, tel s'il s'agissait de davantage célébrer l'aurore ou le couchant, éterniser dans nos yeux le scintillement des étoiles.

Le coeur dévoré d'amour nous nous laissons aller à des aveux sans fard, puis au chuchotement d'une confidence de nous être mis soudain à les aimer comme on aime le calme des fleurs, ou un léger vent vagabond.

Comme si elles étaient de lumière ceinte, elles font de nous un puits d'inquiétude ou un soleil navré tant leurs yeux sont des feux charmants, un refuge de rêveries sans fin qui viendrait rompre l'ordre éternel des jours.

Il faut avoir conscience de ce mystère qu'est la femme et qui nous cerne de toutes parts, qui fait que vivre c'est souvent cheminer en aveugle à côté de l'abime, car il est vrai que l'œil humain peut voir au delà des apparences.

Celles sur les rayons de ma mémoire sont des fragments d'années douces amères, ou la fuite du temps inscrit la fragilité de l'homme, le parfum de saisons fugitives qui laissent des coups sourds au coeur de certains d'entre nous.

Même lorsqu'on aime la lune peut-être rose ou grise quant à toutes ces obscures présences, ces passantes mystérieuses qui font que les sentiment semblent tomber en désuétude devant un charme qui captive autant qu'il envoute.

Les femmes sont l'étincelle qui fait fi de la raison, occulte l'espace et le temps, et de la tendresse à l'exaltation nous sommes partie liés avec elles, mais si souvent au seuil de l'ombre et du vide, étrangers à ce que nous sommes.

Elles se veulent des iles de solitude qui abritent le tumulte et la grisaille des jours, telles des rose livides qui feraient de nous des oiseaux ivres qui se soustraient au hasard en rêvant d'amours divins dont le vent emporte les paroles.

Les fausses apparences et les simulacres font qu'il ne nous reste rien de la malle aux trésors de l'enfance, sinon les caprices de la mémoire, ou ce feu de l'extrême fleur du temps qui passe dans notre regard qu'effleure un souvenir.

Mais il y aura toujours en chacun de nous la poésie qui dévoile l'envers autant que la beauté des choses, une sorte d'instrument à survivre qui fait que nous ne sommes jamais seuls devant la brulure que sont les pleurs d'une âme en peine. 

" Il fut un temps pas si lointain ou nous poussions des cris de joie quant à une année qui se terminait comme si elle n'était que déboires et confusions, alors qu'elle nous a émerveillés, mais nous ne retenons jamais la beauté des choses."

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