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Affichage des articles du septembre, 2022

UN VERTIGE NAISSANT...

 Je me sens bien dans tes pensées, en ce cocon qui est toi sans l'être tout à fait, en ce vertige naissant qui fait de moi l'être le plus romantique qui soit du simple fait, de ton regard enveloppant et rempli de promesses... C'est arrivé sans prévenir, un anniversaire et des enfants, mes porte bonheur de toujours et des mamans qui vont et viennent toutes  dévouées ailleurs que dans le paraître, jusqu'à ce que tu rentres et que mes yeux m'échappent. J'ai été attiré par ta silhouette, ton naturel, ton regard droit qui se nourrissait de nous tous et en même temps s'offrait, pénétrait le coeur de chacun en conquérant, comme s'il s'agissait de faire de chacun d'eux un être singulier. Tu as aussi happé mes yeux mais en me les rendant ils n'étaient plus vraiment les mêmes, ils semblaient avoir déserté mon corps pour une rive inconnue et qui me faisait déjà rêver, une femme dont le charme était une constellation. La journée terminée tout le monde es

UN CLAIR D'AUTOMNE...

 Il est un clair d'automne qui fait sourire mon coeur, un frisson des feuilles qui me chante une musique heureuse, et je n'ignore plus que si mon âme toute entière est à ce point rêveuse c'est tellement à toi que je le dois. Qui t'en vient raviver le clair de mon regard, adoucir les rides sur mon visage, puis sans l'ombre d'une hésitation m'entraine à ce rêve qui me semblait hors de portée avant que tu n'en décides et toute seule autrement. Je redoute l'ennui et la tristesse qui s'ensuit, et j'honnis la solitude qui ravive mes peurs d'enfant, quand à l'ombre des nuits sans lumière je rêvais d'avoir un grand coeur, pour que cessent les pleurs et le chagrin de ma mère. J'ai dans les yeux tant de rêves encore, et de l'amour pour le restant de mes jours mais je déteste plus que tout rester avec les morceaux de mémoire qui me parlent de ce qui s'en est allé, et de tous ceux que je n'ai pas su retenir. J'ai besoin de

LE FEMININ...

   Lorsque le féminin  qui n'a jamais  voulu entendre ce que son coeur lui dictait, est obstinément tourné vers la seule route qui se doit, qui ne blesse pas sa vie et ceux qui la composent, il rentre dans le monde du sacrificiel... Il se nourrit de frustrations, s'invente des limites, prétexte  des valeurs, le religieux parfois lui sert d'alibi mais il lui suffit de rencontrer les mots, ceux pénétrants  et envoutants qui s'engouffrent en lui pour se mettre à douter. La passerelle est mince entre ce que l'on veut et ce que l'on doit, et ce d'autant plus qu'on est femme, le volcan de désir qui donne la vie, que la nature a aliéné à son corps malgré elle pour que le monde continue de se  perpétuer. En elle c'est une lutte incessante entre les sollicitations auxquelles elle fait face au quotidien et le désir de ne pas faire mal, de préserver ceux qui sont son tout, et une vie âprement élaborée à grand renfort de doutes la plus part du temps. Elle se ren

L'UNIVERS D'UNE FEMME...

     Mon royaume est un regard tendre, une allure princière, et des yeux d'une douceur mélancolique qui voudraient dire, plutôt crier ce qui est en dedans depuis toujours pour ne pas brusquer ceux qui ne l'ont jamais vraiment comprise... Celle dont la maman disait, "elle s'est élevée toute seule" comme à la hauteur qui enferme, la laissant presqu'avec elle même et depuis toujours, en un monde d'où elle regarde les autres, mais sans toujours l'envie de les  rejoindre. J'ai fait d'elle mon univers, un idéal à atteindre comme si j'avais besoin d'être là ou elle est, dans "ces trop" qui me rappellent les miens et que je voudrais avec elle explorer, dans une dérive plaisante dont seul nous deux aurons la teneur. A pas feutrés je la dessine, j'intègre sa façon d'être et de se mouvoir avec les mots, pour ne pas perdre pied, la mériter peut-être un jour, ou seulement la connaître et lui tenir compagnie pour ne plus qu'elle

MOTS TENDRES...

 J'ignore ou me conduira ce chemin gaiment emprunté en un jour ou le hasard (ou pas ) a posé sa griffe obligeant mes pensées à un trouble latent mais que je parvenais à contenir, supposant que j'étais seul avec mon imaginaire... Il m'arrive souvent de m'absenter dans un regard, me tourmenter à une pensée, m'en aller loin dans une dérive que personne d'autre que moi n'entend et aussi d'être surpris quand l'écho s'en vient m'emporter plus que je ne l'imaginais. Je te découvre bien plus belle encore, que ce que l'amour m'a dit de toi, je vais je viens et je ne me lasse pas de te savoir présente sur mon chemin de vie, tel le clair de jour qui ravit mes sens, et dont s'enorgueillit mon être tout entier. Je voudrais juste me découvrir meilleur que je ne l'ai jamais été, comme d'avoir appris des rencontres qui laissent un gout d'inachevé, et regrets en souvenances qui semblent très souvent avoir blessé quelque chose tout

LES NOEUDS DU TEMPS...

  En des rêves de brumes ou l'instant s'est figé, l'horizon semble prendre le temps d'un baiser d'embruns, et le vent qui flûte en rêvant sur des étoiles d'or, t'invente le doux vertige qui te raconte, ce voyage dans les silences du passé... Tes rêves égarés effleurent le silence, et sur les vents de la vie te font sentir comme au bout de ton âme, en ces blessures muettes et ces brisures enfouies qu'évanouit l'azur faisant de toi une naïade dont les pensées se font nomades. Devant ces horizons en errance qui fleurissent le vide, tu ressens une joie capturée dans un frisson pour une rencontre avec le temps, venu te rappeler  qu'il faut rêver un peu plus, et surtout plus loin, vivre la vie comme une musique fragile.  Là ou d'aucuns ne verront que des ruines, ces murmures du passé sont pour toi un écho de l'histoire, et tout au bout de ce vertige il te semble cueillir des soleils aller à la recherche du sacré mais dans la contemplation d'

LA TOUTE PREMIERE FOIS...

En t'apercevant pour la toute première fois, j'ai souri sans deviner que c'était à la vie que j'adressais ce ravissement, il me semblait être happé par un tourbillon dont je ne devinais rien d'autre sinon qu'il était un ineffable bonheur... Quelque chose dans ton regard captivait le mien, et même en baissant les yeux je te devinais en secrète lumière, ancrée dans mes pensées, je tentais vainement de faire abstraction de ma gène alors qu'il n'y avait plus que toi. Autour de moi, il n'y avait plus personne sinon des voix et des formes auxquelles j'étais  indiffèrent, je serai parti si tu n'eus pas été là, mais je désirais plus que tout ta présence tellement elle m'apaisait de la connaître d'avant cette vie. J'ai été maladroit, et cela se ressentait tellement que tu ébauchais de tendres sourires pour me rassurer, décontracter ceux à la ronde qui ne comprenaient pas l'émoi en moi qui en voulant en faire trop se faisait juste remar

UNE RIANTE PROMESSE...

 Quand qu'il s'agit de donner du sens à l'insensé, et d'aller au coeur des mots pour ensorceler  des yeux en confins  de velours, une femme qui se veut belle comme la pudeur d'un couchant, il faut avoir autant de désir que de tendresse en soi... Et lui inventer une histoire en souffle de vie, l' enchâssant  en son plus profond mais surtout  savoir  libérer  les mots hésitants afin qu'elle ne reste pas qu'une lueur au loin, aller à une vie qui se promet, une passion tendre et ancrée dans l'instant. L'amour très souvent se trouve dans le silence lui même, et dans l'inconscient coquin qui caractérise  tout un chacun,  nous  rêvons tous d'ouvrir un horizon au  désespoir  à vivre une beauté qui accable et dans laquelle on se sait mourir délicatement . Gouter au charme de l'interdit c'est oser un printemps au coeur, s'imaginer croire à la nuit où à ces flots ou l'on se mire pour oublier que la vie est un cri d'angoisse étouf

L’OMBRE D’UNE IDYLLE…

Peu importe quand cela arrive et de quelle manière cela nous surprend, toujours est-il que c’est telle une vague déferlante qui s’empresse de nous jeter au loin de nos certitudes ! On se croyait à l’abri, bien dans l’âge qui rassure et montre l’essentiel de ce à quoi nous devons aspirer pour ne pas nous faire mal, et pourtant il suffit parfois d’une étincelle ! C’est en des journées dont on attend souvent trop rien que nous arrivent les rencontres qui nous marquent et nous font douter de tout, au point de nous sentir vide de tout ce qui pourtant est ! Il n’est pas de rive certaine pour un cœur  qui n’a de cesse de flirter en des amours qui le porteraient bien loin des manques générés par l’enfance, qui crient toujours en lui malgré ses quêtes de toujours ! J’ai écouté mon cœur  battre en entrevoyant ce qui pourrait être une idylle, et même s’il n’est sûr de rien il se sent rendu à bon port en une rêverie heureuse, une femme qui charme l’instant présent ! " Aimer, c'est avoir

UN DAHLIA BLEU...

Elle est tel un dahlia bleu, la fleur de l'impossible, charmante et déconcertante, une beauté à la limite du presque trop qui ne peut qu'inspirer un amour éternel et muet, un ange au regard lassé et à la solitude insaisissable. Dans un monde illusoire et beau, elle est belle, sublime  même mais sans jamais se délivrer de ce qui l'habite, avec un cœur qui flotte entrainé au hasard, qui semble en continu attendre le sombre oubli des nuits avec toujours un sourire en océan. Elle vit de l'aube au soleil couchant en rêvant ou flottant dans ses pensées, sensuelle sans même chercher à l'être, et en son cœur tel un oiseau, qui est d'une beauté troublante, elle est je crois bien et presqu'à son insu l'incarnat de la rose. Une âme rêveuse en un ciel lointain, propre à éveiller l'imaginaire amoureux, un caprice charmant, ou un univers de cœur et de sentiments vers lequel on tend sans y avoir été convié, et que l'on voudrait délivrer d'un mal qui hurle.

UNE ROMANCE TOURMENTEE...

 Dans la chaleur moite d'un soir, ou l' excitation  prend le dessus sur tout le reste, d'une prose délicate est née une romance tourmentée, une  relation orageuse et douloureuse   qui m'a fait un temps aimer le futur immédiat. Les délices  et malheurs de l'amour qui nous émeuvent  nous font rêver et sourire, semblent des points infinis entre douleur et ravissement, et parfois il nous suffit d'une aventure, une défaillance qui écoute dans l'ombre pour les connaître. Un jour au plus loin de ce qu'il demeure en nous de mémoire, les cendres d'un feu lointain, un visage aimé nous revient avec juste la beauté qui est restée de ce nous deux qui a subi les aléas des aventures qui se doivent d'être cachées...    " Nous ne savons pas tout de suite que l'amour meurt comme une saison."                                         Louise MAHEUX -FORCIER

L'IVRESSE BLEUE...

  La vie amoureuse est une sensuelle agonie dans laquelle on s'éparpille pour se trouver, aux confins du velours et de la soie ou l'âme voudrait éterniser le désir, avec la patience d'un autre âge pour des femmes qui sont une musique à vivre... De caresses perdues en attentes lancinantes, les mêmes histoires qui voudraient farder nos rides en cherchant l'infini dans d'autres yeux, en des peaux d'ivoire tendre, ces femmes  fruits de l'oubli qui justifieraient le sel de nos prunelles. Aimer c'est s'inventer à mourir, rechercher l'ivresse bleue en vain et faire qu'à chaque fois l'âme  tressaille en l'enivrante berceuse d'un corps, ou à la hantise d'un naufrage, qui advient dés lors que l'amour ne vient pas que tromper le temps. Au foulage tendre d'une peau se bercer de bleu et s'engloutir dans les yeux aimés, atteindre les nuages, étouffer les orages jusqu'â se perdre parmi les étoiles, n'être pour toujours qu

Lettre à ma grand-mère maternelle...

 J'aimerais que tu tendes les bra s  vers l'enfant magnifique  qu'est ma mère, ta fille dont je te sais magnifiquement fière, qui ne se résous  pas à nous quitter comme  si en faisant ainsi, elle n'était plus digne du rôle  qui lui a été  dévolu... Elle est là toute seule depuis l'année 2008 ou mon père s'en allait, la laissant à un vide immense qu'elle seule comprenait car il l'investissait d'un devoir de continuer l'œuvre de leur vie, nous mener le plus loin possible quoiqu'il en coute ! Je la vois souffrir avec de la colère dans la voix, meurtrie dans son impuissance et dans la faiblesse invalidante qui la cloue au lit depuis des années déjà, elle qui n'a été que dans les batailles d'un quotidien rude et ce depuis toujours !

LE BAUME QU'EST SON COEUR...

   Ecrire c'est aller à la rencontre de soi, à l'origine d'une peine mystérieuse qu'il faut dire jusqu'à hurler, tendre un miroir à son passé et fouiller les limbes de la mémoire ou sont enfouis l'indicible et l'impardonnable. Souvent celui qui a été blessé se durcit et se blesse plus encore, quand il cherche l'ivresse dans l'excès, crée de la  révolte et des orages puis alterne entre fureur et tremblement, qui sont supposés le libérer du silence. Seule la femme qui est le coeur de la vie  nous libère de nos angoisses,  de nos peines et de nos noirceurs,  à condition d'être dans la délicatesse  de l'amour simple et fragile  qui nous ressemble,  tant chaque histoire réinvente et fleurit... En laissant les mots, ces petits soldats tendres aller au devant d'elle, nous pensons la séduire mais en réalité nous lui révélons nos failles et nos brisures pour qu'elle nous ouvre le baume du coeur, qui offre si souvent l'amour consolant. Et s

VERTUEUSE OU LIBERTINE...

 De l'amour charnel à l'amour pudique, c'est une soif de vie  qui veut parler en nous avec des mots qui ne sont pas que des simples mots, ils sont là pour faire oublier à la femme le temps d'un désir, le monde aux alentours... Qu'elle soit vertueuse ou libertine, une âme perdue ou un simple esprit nomade, elle sait-être la muse qui inspire la passion amoureuse, car quand descend le soir la femme est juste une beauté souveraine  et immortelle. En d'aveugles amours, ou folles passions, les chemins d'une vie qui ne nous attend pas seront toujours des iles en partance, et plus encore des absences qui incitent le coeur à la tristesse, le silence bruyant d'un enfant apeuré. Si les robes roses  de l'amour font de la femme dont nous tombons amoureux une fleur merveilleuse, un oiseau   enchanteur c'est parce qu'inévitablement, presque inconsciemment nous nous trouvons attirés sur le chemin de la vie ! " Aimer ce que l'on peut détruire ou ce

LES ANS ET MOI...

Les dorures de l'automne qui approche est semblable à un murmure charmant, il porte en lui la joie, la tristesse et l'amour, et tant les baisers maladroits  que l'on a donné aux femmes d'autrefois tant aimées, qui nous laissent l'âme attendrie. Sur les océans de l'âge  je me suis si souvent senti balloté  entre passions et regrets, tels ces lauriers blancs qui font le charme fragile de l'esprit,  auprès de toutes ces femmes qui sont une immensité de sens, l'écrin de nos émotions et de nos rêves. L'amour est comme l'azur aux plusieurs bleus qui passe, avec une beauté qui a un don pour introduire un peu de folie et de magie  dans la vie quotidienne, mais que nous remarquons à peine une fois le temps de nous être habitués à elle passé. Les femmes que nous aimons ont la pudeur inquiète  et ce qui fait qu'elles semblent belles est aussi la prison qui les oblige à redouter la fragilité du  présent, un homme n'aimant qu'avec les yeux, le coe

JE ME SENS FOU...

    Une pensée folle autant qu'envoutante, une femme belle et tellement en moi que je me range derrière elle sans rien pouvoir y faire, aliéné au fantasme de la faire mienne quoiqu'il puisse m'en couter, car le désordre se veut en bout de chemin. Un âge de raison que je jette aux orties, si préoccupé que je suis par le mystère qui précède la féminité à fleur d'âme de celle qui m'envoute du simple fait d'exister et du hasard qui fait que nos mots ne savent plus que s' ensorceler. A chaque fois que je me dis qu'il serait temps de me  ranger, et d'accepter le fait de vieillir même si le cœur rechigne à cette seule idée, je rencontre ou plutôt la vie vient à moi sous les traits d'une bien charmante personne qui m'envoute. Succomber à un regard, un sourire, une allure ou à des mots qui vont et viennent, se font l'essentiel de ce qui nous hante et nous absorbe est une chose inestimable, la seule qui vaille vraiment et justifie que l'on s