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Affichage des articles du mars, 2022

L'INSTANT D'ETERNITE...

Elle est passée tout près de ma vie,  effleurée mon âme  et caressée mes sens  jusqu'à faire naitre un désir,  qui je sais me sera une ride  à laquelle je prêterai son visage en vertige. J'y pense et puis j'oublie  mais l'endroit même ou mon cœur  a vu le sien,  là ou le destin s'est amusé à me perdre,  est au quotidien  celui que l'on voit plusieurs fois dans la journée. C'est le genre de rencontre  qui fait que l'on se met à haïr sa vie,  le regard étant à l'aune de la moindre envie  et du désir qui en émane,  la beauté des femmes  le plus tendre des sortilèges. J'espère seulement avoir déposé sur tes yeux  la douceur des miens  pour que tu me gardes  là ou sont ancrés les souvenirs  que tu aimes retrouver,  qui ne charrient qu'une tendresse avouée. Je tairai ton prénom  qui est devenu mon instant d'éternité  et l'aube heureuse  qui m'a offert la plus belle des rêveries,  qui fait du bien et du mal à la fois  car j'ai réalis

EN TOI JE N'AI PAS SU VOIR...

Il y a la femme incroyablement normale,  pudique et sensible, nimbée d'une aura de mystère, que j'ai approchée mais tellement méconnue car je n'étais pas prêt à voir en elle une amitié pleine de murmures. Je l'ai vue face à ses réminiscences  douloureuses, se nourrir  de l'écriture et de la musique tel pour n'avoir besoin de personne, avec les uniques boussoles que seront toujours l'amour et la passion. Ses traits purs et sensuels, et ses cheveux longs romantiques   étaient trop là pour distraire les regards, une fleur qu'on aimerait respirer, une femme aux grands yeux bleus qui rayonne d'un regard triste. Pourtant elle vivait pour surmonter des souvenirs, forger elle même un destin à la vie cabossée d'une femme de chair et d'émotions, qui n'a que trop souffert d'être mal perçue par ceux dont on attend tout. Elle est le symbole de la vie avec ses joies et ses chagrins, la femme unique méconnue par beaucoup, avec son envie d'isolem

L'INTERDIT...

  Je me sens inconséquent et fou quant à un amour troublant qui me bouleverse et la beauté d'une femme qui me laisse tel suspendu dans le vide malgré qu'elle soit un interdit car le coeur amoureux ignore les règles... J' éloigne  mes pensées, les ramène presqu'à la raison sans que l'idée d'elle ne cesse de me hanter, et me bruler au fer rouge tel si c'était la première fois que je me confrontais au désir, celui qui blesse et rend si fragile. J'ai un coeur que j'ai toujours suivi, dont j'ai satisfait les plus folles envies, les plus grands défis n'étant là que pour nous rapprocher, tel si sur le passé tous deux prenions une ultime revanche pour avoir été longtemps ignorés. Alors j'opte pour l'amour en silence dont je l' imprègnerai, qu'elle ressentira tel un parfum enivrant ou la pensée qui se graverait dans l'inconscient, un velouté délicat posé au plus près du coeur, qui ne sait qu'attendre. Il est du rêve comme d'

UNE ROSE SILENCIEUSE...

  Elle semble sous un ciel qui ne tient pas,  tel un être jeté par le vent dans la nuit aveugle des murmures, si  fugitivement  libre même si les mots qu'elle  rêve de dire sont par elle empêchés. Mais en son regard le bruit tendre du bonheur, la capiteuse nostalgie des rêves  qui malgré tout ont fait battre son cœur ,  dont il ne reste que des pensées  qui toujours se mêlent et s'emmêlent. Il lui a fallu dépasser le temps d'orgueil et de vanité avant d'arriver à l'oubli des chagrins passés, aller bien entre le dedans et le dehors, tant il y a le temps qui rattrape et le chaos qui s'ensuit. Une âme qui s'interroge  mais maman avant tout   qui trouve toujours à l'aube  une fugitive beauté, et juste le don de changer ses larmes  en perles de bonheur  pour le filet de lumière qu'est son enfant. Elle a souvent le cœur  au bord des yeux  quant à un destin  qui n'est pas à la hauteur de ses rêves,  et ces cieux sans  présages qui donnent envie de retou

LE BAISER D'UN REGARD...

  Au cœur  de ton regard,  j'ai su que tu pourrais sceller mon destin même si tel bien des hommes je me sais écartelé entre désir et possession,  il t'a suffi d'un sourire  pour lever mes doutes  et plutôt emprunter un chemin de caresses. Il ne s'agit pas de nier tes yeux que je ressens comme colorés et silencieux, qui semblent faire l'amour en silence à l'écho qui précède les mots, jusqu'à rendre moins fuyants et plus mordants, ceux dont tu as su effacer la gêne. Je te sens lointaine mais si  désirable quant à la vie profonde en toi, et ce regard franc qui se transforme en horizon pour l'homme qui sait regarder au delà de ce que la vie permet, en ancrant en nous les limites qui nous font reculer. Il y a dans tes yeux l'indicible tendresse qui manque au monde, une printanière fraicheur toute féminine qui drape toutes les saisons et fait que depuis quelques temps mes yeux d'homme embarquent chaque jour vers ces rives désirables que sont les tiens.

SOURCES DE VOLUPTE...

J'ai dans la tête des prénoms  tels des sources de volupté, des sortes de promesses diverses et colorées qui ont été aussi des amours pleines d'audace et de fantaisie faisant de moi un adolescent prolongé  avec l'esprit chagrin... Je voyais en  désirs   flous, davantage que des femmes,  des vallées, des lumières, et la mer, si réelles et si lointaines à la fois, parfois un destin en pénombre avec des petits riens qui me font être, même si dans l' ambiguïté  du coeur. Entre désir et attirance nous trouvons un temps refuge  dans un rêve , comme s'il  nous fallait ainsi que les amants de coeur danser sur les débris du monde et à la douleur des souvenirs en chercher une à travers toutes les autres. Les amours sont des chastes retrouvailles en frémissement  d'inquiétude, ou bien des émotions heureuses au gout de fruit de saison, malheureuses ou contrariées qui finissent  toujours malgré nous par mourir saccagées par le temps. Des élans amoureux qui se veulent des pro

J'AI L'AME A L'ENVERS...

Quelquefois il m'arrive de douter au point de ressentir aux abords de mes yeux les vagues déferlantes  du passé, les cris silencieux de l'enfant que j'étais, et les peurs muettes d'un adolescent incompris qui avait hâte  de grandir... Et là je ne sais plus qui je suis, hébété j'erre entre la  rancœur  et la colère tel si je ne devais  que rapidement m' éloigner  de celui que j'ai mis du temps à construire, ce présent  empreint des douleurs  d'hier et qui me ressemble si peu. Je me sens à nouveau le voyou au visage tuméfié, dont les parents s'inquiétaient à peine, le garçon au grand coeur qui prenait la  défense des plus faibles mais ne s'imaginait jamais un seul instant solliciter une aide quelconque. Et tout me revient, la gorge se noue devant tant d'injustice et d'incompréhension alors que tout au fond de moi je n'ai que des soudaines envies de bien faire, sans crainte dans l'instant d'être jugé, tel si mon coeur était toujo

UN COEUR RENAISSANT...

 Parce qu'au travers de tes chagrins je retrouvais mon enfance, j'ai commencé à regarder de ton coté bien conscient que j'étais un brin voyeur, mais j'ai été sidéré de voir à quel point tu flirtais avec l' indifférence  générale... Tu étais comme invisible et tes mots en cris répétés comme  ces paysages qui n' intéressent   personne, bien souvent les gens ont tendance à fuir ou rejeter ce qui leur rappelle un eux-mêmes  auquel ils ne veulent pas être assimilés. Pourtant ta peine était belle, elle symbolisait la fidélité à un homme disparu mais qui se faisant t'avait brisé le coeur, te laissant avec ces  mille  et une questions qui tournent en boucle jusqu'à devenir tes seules pensées. Je me suis rapproché de toi pour l'entendre de plus près, tu ne pleurais pas qu'un homme mais tes douleurs passées qui revenaient  de ne point  rencontrer de digue pour les contenir, le vide n'étant plus qu'un gouffre à ciel ouvert. Jour après jour j'ai

UN REGARD DESIRANT...

 Quand les mots eux  mêmes restent muets dés lors que je mets mon âme dans un regard qui devient une obsession, et une lumière d'amour en abime, je fais l'aveu d'une éblouissante défaite qui fait que mon espace temps se fige ... Et je chemine alourdi de désir entre érotisme et rêverie vers une évidence que me dévoile l'amour qui nait d'un impossible, ce chant silencieux d'incertitude ou il suffit d'un seul sourire pour lever bien des doutes. Il y aura toujours les regards qui se cherchent et s'offrent, ce qui vient du dedans et tente de pénétrer les choses, et tant la caresse en route vers les yeux du désir pour entamer un dialogue que jusqu'à présent seul le silence connaît.  J'ai aimé venir à toi pour découvrir ce que les autres ne voient pas et que tu caches souvent pour survivre, à me sentir dans l'indiscrétion pour regarder ailleurs qu'en moi même d'un regard coupable qui fait le premier pas vers l'invisible. Il advient qu

UN DESIR DE BEAUTE...

  Tu parlais et j'écoutais  ce que tu ne disais pas, il m'a semblé que le tien regard s'obligeait à être  au plus près de nous  capturer  notre attention  et comme pour se rassurer lui même  quant à ce qui découlerait d'une première  rencontre. Il n'est rien de moins évident que d'ouvrir des inconnus, tellement  pour se faire il s'agit  d'entrouvrir notre âme pour laisser filtrer la lumière dont  nous-mêmes n'avons pas  conscience, et est pourtant ce que les autres attendent de nous. Je n'ai eu de cesse que de me laisser porter par ton regard empreint de la bonté propre à la gente féminine, tel si je voulais voyager ou seulement m'engouffrer en l'alcôve mystérieuse qui recèle la vie secrète que sont les sentiments. Je n'étais plus là que pour la présence que tu assumais, même si tu ressentais l'envie d'un ailleurs à toi ou tu ne serais point comme en ces moments dans l'obligation de déclamer les mêmes choses répétitives à

AUX ABORDS DE TA VIE...

    T u t'es  emparée de mon regard pour le fondre dans le tien, tel pour nourrir le regret de ce qui jamais ne sera, une rencontre improbable, ou un rêve inabouti dont mon âme jamais ne saura se défaire sans se renier... Mais je crois que tu les as ressentis, et qu'il y avait une même étincelle dans ton esprit mais que tu as rejetée très vite car la vie ne permet pas ou très peu ce qui semble une folie, dés lors que nous sommes déjà en chemin. Je voulais juste arrêter ma vie aux abords de la tienne, très près de l'amie que je retrouve depuis une autre vie et qui m'a tellement manquée, retrouver le fil des conversations d'hier et de tant de nos rêves en suspens. Il me semblait reconnaître ce visage de femme enfant, ces yeux empreints de joie et de tristesse mélangées, qui refrènent la soudaine envie de se dire autant que si curieux d'entendre les mots tellement legers qui les laissent rêveurs. J'aurai aimé faire disparaître tous ces autres, ces visages invis

J’AIMERAI VOUS DIRE ..,

    Certaines rencontres nous drapent de mélancolie,  car elles sont éphémères quand nous les désirerions  éternelles, étrangement belles au vu du champ   des possibles, qui entrouvre les lignes d'horizon qui sont les nôtres . En un temps qui au premier abord semblait  démesuré, mais s'est avéré trop court  dés lors que la magie des mots et des regards s'est mise en place, deux belles personnes, m'ont offert un sentiment diffus et tellement prégnant ! Je voudrais que leurs visages restent en moi, celui ténébreux d'une italienne qui somme toute n'est que lumière, et tant celui de celle qui semble de là bas, là ou jamais rien n'est trop grave sinon certaines tristesses en relief. J'ai été si heureux d'avoir pu les ouvrir, me laisser découvrir, autrement que par une intensité de regards que les femmes ont pris l'habitude de fuir, aimé en savoir davantage sur ces deux êtres qui doutent tout en avançant . Il est un fait dont je suis certain c'est

UN PASSE ENGOURDI...

Encombrée de souvenirs et des  fantômes  obsédants du passé tu continuais à te débattre dans une souffrance en sanglots de révolte   contre l'ombre amère de ton destin, et avec toujours la même voix qui monte en frissonnant...  Comme s'il te fallait appuyer ton âme à la sienne et t'entêter à vivre dans le seul but de ressentir un élancement de  douleur et te sentir toujours dans l'affolement premier de la passion, tes yeux n'étant qu'un feu inoffensif. Tu avais la certitude inconsciente de le garder, car le besoin de lui et la hantise de sa présence étaient tel de retrouver la quiétude et l'innocence d'un paradis,  en fièvre de passion et volutes bleu de rêves qui usent l'amertume. Avide de sacrifice pour un souvenir aigu qui revient et te fait tressaillir, un élan de tendresse profond qui déborde tremblant de  détresse, tu n'étais jusque là que gémissante et tordue de désespoir, une fuyarde éperdue en quelque douleur vague. Et tes nuits un accab

LES HEURTS DE L'ENFANCE...

  Parce que mon âme est encore sertie des bleus qu'on m'a infligés au plus tôt de mes jours, alors que je recherchais inconsciemment les sentiments que je voyais chez les autres, et que je n'avais qu'une mère pour tenir deux  rôles... Que je me suis longtemps demandé en quoi la main paternelle ne m'était point permise, alors que le village grouillait d'hommes souvent désœuvrés en dehors des labours et des  récoltes, dont je n'avais que des regards et des moqueries. Et pourtant sur le tard, même s'il était déjà trop pour les aimer vraiment, je me suis retrouvé à leurs côtés pour leur offrir plus que de raison, en leur donnant ma vie pour continuer les leurs, comme pour leur dire j'ai des raisons d'être. Pour toutes ces raisons et d'autres que je ne puis te décrire sans que le bleu vert de mes yeux ne se voile du gris qui s'échappe d'une mémoire qui grouille encore de cris de colère et de violence je peux entendre les tréfonds de ton en

SOUFFRANCES EN MIROIR...

  Quand on rencontre un bout de ciel gris, dont tout le bleu semble s'être estompé il suffit de laisser le regard l'imaginer au lieu de le voir et d'entrevoir ces ombres qui le recouvrent et le font s'éloigner de ce qu'il pourrait être.... Et ressentir ces chaos  intérieurs et ces vains espoirs, ces années qui ont nourri des silences devenant d'éprouvants  monologues jusqu'à l'antichambre des nuits qui se faisaient blanches de tellement de souvenirs indélébiles. J'ai aimé penser que je connaissais d'ailleurs tes souffrances en miroir et un sort douloureux ou les illusions et bonheur passés ne sont plus que des balbutiements de révolte dans un ciel chagrin ou les espoirs ne peuvent que se figer. J'oserai poser des instants délicats sur les bords de ta vie, en corbeilles de tendres pensées qui savent éloigner l'amertume afin de te permettre d'enfin voyager vers le rêve des contrées de  toujours qui te feront fuir ton monde ancien. Je t&

SANDRINE...

 L'amour est parfois un bien inconnu,  un humble feu de broussailles au   milieu  de nos incertitudes, le chant mélancolique d'une lyre à laquelle il manque des cordes,  il réclame la folie  de croire en notre coeur ! On est souvent au milieu de rien et de tout, sans savoir nous décider à aller  à la fin des choses qui nous ancrent  à la tristesse, ce vide fascinant  dans lequel on chemine le coeur lourd, telle une rivière sans fin, vers une insidieuse mélancolie ! Constamment au creux de la nuit, de découvrir qu'à l'amour il manque toujours quelque chose, on ne sait plus comment fuir la tristesse; et la terrible habitude,  qui nous empêche de nous lever vers les orages désirés, succomber ou laisser posséder par les démons dans notre coeur ! Sandrine tu as la beauté romantique qui doit rentrer avec ravissement dans les flots du printemps, et se laisser éprouver par le vertige d'un amour naissant,  car l'existence se trouvant  entre deux éternités, et il nous est