SANDRINE...
L'amour est parfois un bien inconnu, un humble feu de broussailles au milieu de nos incertitudes, le chant mélancolique d'une lyre à laquelle il manque des cordes, il réclame la folie de croire en notre cœur !
On est souvent au milieu de rien et de tout, sans savoir nous décider à aller à la fin des choses qui nous ancrent à la tristesse, ce vide fascinant vers lequel on chemine le cœur lourd, telle une rivière sans fin, vers une insidieuse mélancolie !
Constamment au creux de la nuit, de découvrir qu'à l'amour il manque toujours quelque chose, on ne sait plus comment fuir la tristesse et la terrible habitude, qui nous empêche de nous lever vers les orages désirés, succomber ou laisser posséder par les démons dans notre cœur !
Sandrine tu as la beauté romantique qui doit rentrer avec ravissement dans les flots du printemps, et se laisser éprouver par le vertige d'un amour naissant, car l'existence se trouvant entre deux éternités, et il nous est donné de choisir la notre !
Il arrive que l'on se retrouve un soir face à une parenthèse heureuse, empreinte de poésie et de lumière elle n'aura pour nom que celui qu'on lui donne, car il faut toujours confier sa vie, à quelque chose ou à quelqu'un car la solitude est un trop lourd tribut !
" La vie est une ile dans un océan de solitude, une ile dont les rochers sont nos espoirs, les arbres nos rêves, les fleurs notre solitude et les ruisseaux notre inspiration. " Khalil GIBRAN
Commentaires
Au plus profond de moi, je reste l’enfant blessée, la petite princesse qui croit au prince charmant pour les autres pas pour elle, un jour, on m’a dit que je fuyais le bonheur de peur de souffrir, peut-être est-ce vrai ! Pourtant, j’ai aimé comme personne, au point de ne plus penser à moi, à mes souffrances, j’ai aimé au point de ne plus cauchemarder, et depuis, les mauvais rêves sont de retour, mes nuits sont sombres et épouvantables .
Pourtant, mon cœur croit en lui, chaque fois que je le lis, je souris bêtement, je sais que c’est un ami, sincère, fidèle, mais ai-je envie qu’il le soit que cela ?
Malheureusement les enfants blessés autant que les petites princesses dont l'enfance est ou a été bafouée sont légion !
Elles vont et viennent entre les méandres du passé qui sont si souvent encore leur présent sous les regards indifférents de ceux qui ne voient en elles que des objets de pitié, leur indifférence n'étant qu'une ultime violence infligée à ces invisibles et errantes douleurs.
Je t'ai tendue la main poétique promise, et je t'offrirai l'écoute et le temps qui te sera utile pour libérer ce flux qui étouffe ta vie et t'empêche d'être, car te savoir en peine fait remonter en moi de vils souvenirs...
Mais prends soin de distinguer les sentiments, ils sont tous là pour nous faire du bien cependant que nous sommes tous deux sur des vies balisées et des routes parallèles qui sont normalement appelées à ne point se rejoindre, même si tu peux compter sur moi au quotidien et tout le temps qu'il te sera nécessaire !
Prends soi de toi, et fait moi plaisir ma SANDRINE tâche de lever les yeux sur ce ciel superbement magnifique. A tout à l'heure