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Affichage des articles du août, 2021

LA PROMESSE DE L'AUBE...

                                                          Pour Sofines et sa merveilleuse maman  " Toutes mères ont cette beauté. Toutes ont cette justesse, cette vérité, cette sainteté. Toutes mères ont cette grâce  à rendre jaloux Dieu lui-même. " Christian BOBIN Tu as longtemps été le miracle fragile  de la vie, avec une histoire peu ordinaire, différente  et rare ou tu avais un poids sur le coeur, tout en vivant des moments tous simples  du quotidien dans ce qui te semblait pourtant un  désert... Il t'a semblé naitre plusieurs fois avant de surmonter la peur et tant une confrontation avec l'inconnu que représente le quotidien, et tout autour de toi des  visages impatients et graves, confiants et apeurés  que tu devais rassurer. Mais entre euphorie et angoisse extraordinaires, tu as décidé de faire confiance à la vie, tel s'il fallait briser une malédiction en ne te décourageant pas, pour d'un chemin rocailleux faire un chemin de joie en obligeant nos souri

LETTRE A MA BIEN AIMEE...

SES MOTS AMOUREUX Tu cherches ton coeur en moi, comme pour faire naitre un nouvel horizon  Tes yeux courant vers un soudain bonheur, une flamme du soleil couchant   Qui est la promesse  d'une aube nouvelle dans la foule errante qu'est ta vie... Je ferai de toi un souffle de vie naissant, fragile, un joli bourgeon amoureux  Qui tel un chant de rivière a hâte de se perdre dans l'océan des amours,  Ou ton coeur comme enivré, se suffira du calme mystérieux dans mes yeux... "Tes mots amoureux avaient besoin d'un écrin, un écho heureux et rassurant." J'ai aimé te connaître et découvrir une femme en toi qui me fait me sentir vulnérable,  un bien bel éclat et surtout une simplicité si pure qui m'ont poussé  à  penser  qu'il me suffirait  de me lever près de toi pour être   heureux, et aussi faire ton bonheur. Dans tes yeux tendres, devenus depuis un temps mon plus beau rivage, qui continuent de sourire malgré l'empreinte de la tristesse en toi, je ne v

UN REVE FRISSONNANT...

  Je sais à présent pouvoir mourir dans un de ses baisers,  tant il me semble voir à nouveau la lumière du matin, d'enfin savoir avec qui je veux partager mes espoirs et mes craintes, le bonheur, la tendresse et le plaisir, ces choses qui ébranlent en profondeur... La femme qui me donne son corps et son être véritable, se sent redevenir féminine au point d'aller là ou peut-être elle n'est jamais allée, se veut la merveille changeante et ondoyante dont l'expression d'un regard me fait sentir si heureux et en harmonie avec mes rêves   Elle rend possible l'amour qui embrase l'âme et le coeur, me ramène à moi-même autant qu'il répare d'une enfance  folâtre, elle est la  femme dont une seule caresse rapproche du divin, une fenêtre sur mes rêves, ses yeux verts piqués d'or étant le plus beau des vertiges. Souvent je l'espère jusqu'à risquer le désespoir, quant à l'amour difficile, une vie compliquée, des chemins de vies parallèles qui m'

L'OCEAN D'AMOUR...

Tu es la mélancolie qui envahit mon être, Un tremblement de peurs et de fatigues,  Tout en étant le parfum tenace des marées, Le blé en herbe au féminin tourbillonnant.  Un paysage doux qui inspire trop l'amour, Malgré un abandon douloureux en miroir, Vies entre compromis et compromissions,  Faisant de nous deux ombres si invisibles. J'essuie bien souvent l'écume des  larmes, Car chaque matin je te sens à nouveau là Comme un hale au reflets de pain d'épice, Qui a perdu ses heures d'enfance au soleil. Mais je serais toujours au plus près de toi, Pour repousser ceux de tes désirs obscurs, L'océan de peine qui bouleverse nos âmes, Et fait de toi une humeur triste et chagrine. Il y a tout en moi la douce mélancolie qui vit,  Mais qui pourrait aussi bien mourir pour toi, La résignation silencieuse de ce blé en herbe, Dont les épis ne sont jamais vraiment formés. Reste mon âme, celle qui se dérobe et se refuse Une si gentille fille certes un peu sauvageonne Mais qui p

SACHE MA TENDRESSE...

Sache ma tendresse que vivre et espérer demain, Est la  présence  qui habite, ou l'absence qui tue Un appel à la vie mais plus un appel à ton coeur, Car sans lui tu sais je n'existerais plus vraiment ! J'ai eu peur de t'aimer, puis si peur de te perdre Tant j'ai le souffle coupé et les yeux qui brillent,  Parfois des brulures ou des flammes de passion, Car je me mets à regarder au fond de mon coeur. Du matin au soir et du soir au matin, le manque Douloureux et heureux qui me fait penser à toi,  Comme un trésor  à  chérir car telle une évidence  Juste pour que je me sente bien avec moi-même. Tu sais, il me suffit de te voir pour ressentir la vie  Car toi et moi, sonnent trop comme une croyance   Et même les chansons ou la musique que j'écoute Ne me parlent que de toi, là au fond de mon coeur.

LETTRE A MOI-MEME...

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    J'aimerais ne plus avoir à laisser mon regard se distraire  dans d'autres yeux que les tiens, mes pensées s'aventurer en d'autres lieux que ce nous, qu'au fil du temps  nous avons fait naitre, malgré mes erreurs et une vie qui nous a si souvent bouleversés. Et juste retrouver ta main, ce chemin dont je ne bifurque jamais vraiment, que je ne perds jamais de vue car il est merveilleux en soi du fait des conditions qui nous étaient imposées par notre culture et nos familles, toutes ces choses que nous ne choisissons pas. Il me suffit de te regarder dans ces moments chargés d'émotions, pour aimer la femme que tu es devenue, qui n'a pas vraiment changé sinon pour prendre la  lumière, déjà présente  en son coeur d'enfant, la charmante jeune fille que j'ai un jour aimé épouser. Le temps a griffé nos visages, estompé nos yeux rieurs, faisant de nous deux personnes bien différentes  de celles que nous étions hier, mais je nous aime ainsi avec la rondeur q

L'INSOMNIE D'AMOUR...

  Le sommeil  n'était pas au rendez-vous pour mille petites raisons je suppose, mais j'aime à penser que je manquais à ta nuit, tes bras n' enlaçant  que les derniers mots que nous nous sommes dits, la promesse que nous nous sommes faite... Tu t'es longuement débattue avec les heures, interminables et bruyantes qui appelaient le périple  douloureux qu'est la vie de bon nombre d'entre nous, même si la tienne est encore plus difficile tant il te semble qu'elle te fuit toujours. J'aurais aimé être là, t'envelopper de mes bras, te lover contre ma poitrine pour étouffer ce souffle oppressé qui ne te quitte guère plus, tellement tu te débats avec les questions venant harceler ton esprit, et qui demeurent sans réponses. Je t'imagine regarder  la nuit qui prenait un malin plaisir à se trainer, t'emmenant dans le moindre recoin d'une âme abasourdie par un chemin de vie qui ne lui ressemble  guère mais qu'elle assumera coute que coute parce qu&

LES FLAMMES DE LA MEMOIRE...

La Kabylie s'enflamme une énième fois, son histoire n'étant qu'une suite de douloureuses parenthèses  entre contradictions et doutes, en un drôle  de pays qui s'est toujours retrouvé avec un nœud  coulant à la gorge, et une société qui tourne  à l'envers. Bien qu'au coeur du Maghreb  l' Algérie demeure un des pays les plus instables d'Afrique du Nord, qui fait un inquiétant sur place depuis des décennies, un pays tourmenté et divisé qui verra ces dissensions accentuées par les incendies qui font déjà polémique. Il est difficile de mettre des mots sur nos plaies, celles d'un pays qui vit depuis toujours dans une atmosphère lourde de tensions et qui tarde à se défaire du mythe d'une logique rentière, sans n'avoir jamais proposé l'ombre d'une stratégie industrielle à sa jeunesse. Le climat est étouffant certes, mais il ne doit pas nous faire oublier une classe de privilégiés qui confisque l'avenir de toute une nation qui a soif de  g

LE SILENCE DE L'AMOUR...

" Avec la force des rêves on va.  Et si on n'atteint pas le rêve c ela n'a pas d'importance, p arce qu'on a tout de même fait du chemin, on rencontre, on se rencontre soi même, et c'est ca œuvrer pour vivre." Jeanne BENAMEUR. Il est parfois le fruit d'un hasard merveilleux qui fait que notre coeur s'ouvre à l'amour qui caresse le chemin, même si celui-ci autant que le corps est empreint de vécus il aime pénétrer en l'alcôve  secrète qu'est l'âme sentimentale pour nous autoriser à poursuivre nos vies. Souvent il nous semble vivre sur la pointe des pieds jusqu'au brouillard gris qui semble une tourmente, l'avalanche de peine qui font de nous une prière qu'on entend, faite de mots doux et enveloppants qui rappellent l'entente explicite et la conjugaison affective, qui nous font défauts. Quand on se sent bien insignifiant et invisible, les mots d'amour se font velours, ils guérissent en même temps qu'ils construi

LE SILENCE D’APRES TOI …

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LE SILENCE D'APRÈS TOI ... Quelques jours ont passé sans que je ne trouve les mots pour exprimer l'ambiguïté de mes ressentis, l'étrange flottement qui ressemble au déni de ton départ, et le fait que je n'ai rien su, non plus que rien pu faire, qui puisse changer ton chemin de vie. Nous avons eu vingt-ans ensemble mais en nous regardant de loin, et toujours je t'enviais l'attitude et la décontraction qui te caractérisaient, te faisait paraître différent de nous autres qui n'avions en commun que ce pays lointain qu'on nous a forcés à oublier. Il n'y avait rien pour venir colorer le silence de nos rêves, seulement les bruits de nos pas sur les pavés des rues, nos cris joyeux loin des fronts froncés et des réprimandes parentales, blottis en la douceur sombre d'un mystérieux firmament, tels des passants rêveurs. Nous ne faisions que caresser l'aube incertaine de l'espoir, l'azur et tant les rayons de soleil qui nous brulaient la peau, nou